1er décembre : marcher contre la pénalisation !


Publié par jfl-seronet le 27.11.2008
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La marche du 1er décembre à Paris organisée par Act Up-Paris défile contre la pénalisation de la transmission du VIH. Son slogan est : "Sida : prévenir, ne pas punir".
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"Sida : prévenir, ne pas punir", tel est le slogan retenu par Act Up-Paris pour la marche organisée à Paris pour le 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida. Ce slogan réaffirme l'opposition de la plupart des associations de lutte contre le sida à "la pénalisation de la transmission du VIH". Cette marche démarre à 18 h 30, place de la Bastille. A cette occasion, Act Up-Paris lance une campagne d'affichage "Prévenir, ne pas punir" et entend décliner plusieurs thèmes liés à cette question. On peut citer, parmi les thèmes, la notion de responsabilité partagée et les carences de la prévention, la situation juridique en France et les pays à l'étranger où la criminalisation existe et ses répercussions sur le plan de la santé publique, les conditions sanitaires faites aux détenus séropositifs et l'utilisation des tests génotypiques dans les affaires judiciaires. Si Act Up-Paris a choisi ce thème pour la marche du 1er décembre, c'est parce que "les procès pour contamination par le VIH se multiplient, en France et dans le monde" et que "la lutte contre le sida n'a pourtant rien à y gagner." "La pénalisation ne peut que freiner le recours au dépistage, marginaliser encore davantage les séropositifs et les séropositives et donc, à terme, engendrer plus de contaminations.", explique ainsi Marjolaine Dégremont, présidente d'Act Up-Paris.



" Mettre les séropos en prison ne protège pas du sida. Pour relancer la lutte contre l'épidémie, il faut en revanche renforcer les campagnes de prévention ainsi que les mesures pour lutter contre la discrimination, l'exclusion et la stigmatisation des personnes séropositives", affirme l'association.
Plus d'infos sur http://www.actupparis.org

Commentaires

Portrait de nikita

Séro+ depuis 10 ans, fenêtre thérapeutique durant 4 ans, reprise de Tt depuis 02-2008. Séro- annoncée depuis 2 mois. Après m'être sentie comme une usine chimique ambulante, j'étais devenue un beau fuit défendu. Voilà que je suis devenue un fugu ! Ca vous tente ? Moi pas. En accord total avec tout ce qui est énoncé dans cet article.
Portrait de piwee1

Tel qu'il l'a été émit dans l'article concernant le délibéré Suisse, tant qu'il n'y a aucune certitude sur son statut sérologique, toute personne doit respecter les règles du "Safe-sex" C'est bien beau d'être sous l'emprise de l'excitation et de "zapper" le préservatif, mais quand une personne boit et qu'elle doit prendre le volant par la suite, elle sait pertinemment que si elle se fait arrêter par les forces de l'ordre, elle risque de lourdes sanctions, même si elle a beau dire qu'elle n'a quasiment rien bu. Pour moi dans ce cas c'est identique. Que les personnes n'aillent pas faire de test de dépistage c'est leur problème, mais qu'un minimum elles prennent leurs précautions en partant du principe qu'il n'y a pas uniquement leur vie en jeu. Le problème c'est que les associations de lutte contre le SIDA font l'amalgame entre prévention et sécurité. Les personnes qui ont été jugées ne le sont pas à cause d'un(e) seul(e) partenaire, mais par plusieurs. Le jeune mis en examen courant de l'été 2007 est accusé d'en avoir contaminé une dizaine depuis 2002, date à laquelle il aurait connu sa maladie. J'appelle ça un meurtrier. L'autre personne jugée sur Colmar quelques années auparavant a contaminé deux femmes en connaissance de cause. L'une des deux s'est suicidée. Et il faut laisser ce genre de personne continuer leurs méfaits ? Pas d'accord !!! Que les association de lutte fassent de la prévention, c'est ce qu'elles savent faire de mieux, mais on n'a pas forcément choisi de se faire ruiner sa vie, même dans le cas où notre propre sécurité ne dépend que de nous. Une dernière chose, Act Up, dans l'article précédent, parle de l'utilisation des tests génotypiques dans les affaires judiciaires. Il faut bien s'imaginer que ce n'est pas sur ce tout petit détail que l'instruction se fait. Justement, c'est un élément de plus au dossier, mais en aucun cas une preuve formelle de contamination, il faudrait donc arrêter de jeter le loup dans la bergerie et d'un plus creuser dans les informations fournies par l'AFP.