2012 : tour de France et tour de force !

Publié par jfl-seronet le 12.04.2012
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santé en campagne 2012
Cela ne tient pas tout à fait du tour de France… mais ça commence sérieusement à y ressembler. C’est l’impression qu’on peut avoir lorsqu’on reçoit des nouvelles des différents meetings auxquels AIDES s’invite dans le cadre des présidentielles. Il y a les contre la montre, les étapes de montagne… Voici une balade militante, pas exhaustive, mais qui montre comment AIDES bat la campagne sur les enjeux de la lutte contre le VIH et les hépatites !
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Une fenêtre tous les cinq ans… cela ne se rate pas. On peut, bien entendu, porter des revendications à d’autres moments, mais il faut reconnaître que la campagne présidentielle leur offre généralement un tremplin et un écho particuliers. A l’instar d’autres associations, AIDES a des propositions à faire en matière de lutte contre le sida et les hépatites pour maintenant et l’avenir. L’association en a même exactement dix : cinq qui concernent la France et cinq qui portent sur les enjeux internationaux. Des propositions qui lui servent à interpeller les candidates et candidats à la présidentielle. Tout un programme en somme qui se décline en plateforme, en affiches, en interviews, en tracts et lors de meetings politiques. C’est ce tour-là que Seronet vous propose.

Le Mans… en toutes franchises
Il en faut bien un. Un point de départ. Un événement inaugural. Pour cette campagne, c’est assurément la rencontre du Mans, le 24 février. François Hollande n’est pas seulement un homme politique… il est, comme toute personnalité politique française d’envergure, auteur. Sa nouveauté, "Changer le destin", il est venu la dédicacer chez Thuard, la grande librairie de la ville. Des militants de AIDES ont décidé d’aller voir l’auteur pour lui demander ce que l’homme politique pourrait faire sur les franchises… disons plutôt contre. Karelle était de la partie, elle raconte. "D’abord briefing à 16h45. Dix minutes plus tard, nous sommes devant chez Thuard. Wouah ! 200 personnes à l’intérieur et une cinquantaine dehors ! L’un de nous fait la queue pour avoir sa dédicace, les autres tractent les 10 mesures…. Quelques échanges ; des mercis et les sorties de ceux qui savent déjà tout… avant même qu’on puisse parler, les pires. 17h30, François Hollande se fait attendre. Dorothée et moi répétons la courte intervention que nous voulons faire. Les gardes du corps arrivent enfin. La librairie se remplit et l’entrée est désormais interdite. Nous sommes peut-être 300. Un garde du corps nous demande ce que nous comptons faire. J’expose. Il recommande de faire différemment et nous conseille de parler au candidat à son arrivée dans la librairie. L’excitation monte. Envie d’hurler. A l’extérieur, ça s’agite. François Hollande est suivi par la presse. Le directeur de la librairie souhaite qu’elle entre, mais seulement après notre intervention. Frustration… mais on y va. 17h50. Ça y est. J’ai la main de François Hollande dans la mienne, pas le temps de remarquer s’il a la peau douce mais pendant 5 secondes, je ne sens plus ma main tant il la serre fort ! Dorothée a été écartée par un garde du corps. Je dois me lancer seule. François Hollande me dit qu’il est prévenu de notre intervention et qu’il est content de nous voir ! Je sais mon message par cœur. J’y vais : "J’ai le plaisir de vous remettre la plateforme de revendications que vous avez, par ailleurs, déjà reçue. Dans votre programme Santé, vous n’évoquez pas explicitement ce que vous allez faire des franchises médicales. Les freins financiers d’accès aux soins sont tels que les reports et renoncements aux soins ne cessent de progresser. Que comptez-vous faire concrètement pour rétablir la solidarité de notre système de santé ? Comptez-vous oui ou non supprimer les franchises médicales ? Il répond qu’il va se pencher sur la question car il n’a pas pris connaissance de l’entièreté du dossier. Puis, il enchaine avec le dépistage rapide, qu’il souhaite développer s’il est élu… Dorothée a réussi à entrer de nouveau dans le jeu. Comme elle est noire, François Hollande enchaîne sur les lois sur l’immigration ! "Serez-vous le candidat qui mettra fin à l’épidémie du sida ?", lui demande Dorothée. "Je ne pourrais tenir cette promesse, mais je vous assure que je ferais tout pour y arriver !" 17h56. Trop fort, on l’a fait !"


"Et alors, qu’est ce qu’ils disent les autres ?"
A Bordeaux, le 28 mars, le meeting de la candidate d’Europe Ecologie Les Verts est un petit meeting (1 500/2 000 participants) à l’échelle d’une présidentielle. C’est sans doute le seul meeting où le parking à vélos est plus rempli que celui des voitures… Des militants sont arrivés deux heures avant la prise de parole de la candidate. Pas de soucis pour tracter, ni pour être visibles avec des costumes d’hommes sandwich ou, variante arty, des affichettes collées sur le corps ! Ce ne sera guère une surprise, mais le public qui vient au meeting est favorable aux propositions de AIDES. Limite terrain conquis. Les militants n’échappent pas aux photos-souvenir avec les participants, tandis que la presse télé fait des images. Les différentes affiches avec les candidats sont montrées. "Ah non ! Pas celui là, il me fait vomir", accueille celle avec le président sortant. Tout le monde n’a pas ce réflexe et beaucoup sont intéressés pour avoir le comparatif des réponses des différents candidats, de gauche comme de droite, aux propositions de AIDES. Bonnes copines, Dominique Voynet et Cécile Duflot sont venues soutenir la candidate écologiste. Œil blasé sur les affiches, genre : on les a déjà eues ! Mais curiosité taquine chez Cécile Duflot. "Et alors qu’est ce qu’ils disent les autres ?", lance-t-elle tout en donnant le sentiment de visiblement bien connaître le tableau de synthèse des réponses. Noël Mamère est venu à vélo. C’est l’occasion de l’inviter à un débat citoyen sur la loi de 70 (légalisation/dépénalisation des drogues), organisé à Bordeaux par l’association. "Avec plaisir, voyez avec mon attaché parlementaire pour le calendrier". OK, c’est noté ! Arrive Eva Joly, les militants tentent une approche… Ce n’est pas du goût de ses gardes du corps. "J’ai lu dans les yeux de l’un d’eux, une tête et demi de plus que moi, après qu’il ait lu mon affichette sur les usagers de drogues : "Toi, ne bouge pas ! N’y pense même pas !" C’est bien la télépathie", s’amuse un militant girondin.

"La tête de François à coté d’une capote, c’est limite !"
Course dans le peloton de tête oblige, il y a nettement plus de monde (6 000 personnes sans doute) au meeting de François Hollande à Mont de Marsan le 29 mars. Les militants sont venus à sept. L’ambiance est plutôt sympa, l’accueil est bon, en général, mais on note aussi pas mal d’indifférence. Régional de l’étape, le député Henri Emmanuelli n’a pas voulu répondre aux militants. L’organisation est très surveillée et l’accès aux entrées des invités et personnalités n’est pas accessible. Hollande n’est pas visible. La distribution se déroule sans problème, mais vite car les militants PS veulent rapidement gagner leurs places. Sans problème, jusqu’au moment où Anthony, un des militants, veut jeter un œil pour voir l’intérieur de la salle.


"Il est bien votre tee-shirt, mais, par contre, ce qu’il y a dessus me dérange", lance une militante PS en charge du service d’ordre. "Croyant à une blague, je continue d’avancer", explique Anthony. "Ah, mais non, ce n’est pas une blague. Et en plus, ça tombe bien que j’aie quelqu’un de votre asso en face de moi pour vous dire que votre campagne est choquante : mettre la tête de François à coté d’une capote, c’est limite", tranche-t-elle. "Je regarde autour de moi croyant m’être trompé et être à un meeting de Sarko mais non, je vois des roses partout, pas de doute, on est bien au PS", indique Anthony qui lance une dernière tentative : "Mais qu’est ce qui vous dérange dans le fait qu’on puisse lire ça sur moi ?" "Tout le monde vous a vu dehors, c’est bon !", lâche le service d’ordre. Le changement, c’est peut-être maintenant, mais à l’évidence, pas ici !


Leurs mots… pour médire
Mardi 27 mars, Nantes accueille un meeting de Nicolas Sarkozy. Des militants y sont pour interpeller les militants et sympathisants de l’UMP sur les revendications que l’association porte dans cette campagne. Comme toujours, le tractage a lieu en dehors de la salle et ouvre (ou pas) aux échanges, à la discussion. A Lyon, quelques jours plus tôt, lors d'un autre meeting UMP, AIDES a fait parler. Ici, ça parle… ça médit aussi à Nantes. Retenons une phrase entendue, un quasi collector : "A l’UMP, on n’a pas le sida !". Deuxième accessit pour une version thaumaturgique : "L’UMP nous protège du sida".


Un discours globalement tiède
Approche moins messianique dans le sud. Réunion thématique sur la santé à Marseille le 28 mars. La députée PS Marisol Touraine, responsable des questions de santé dans la campagne de François Hollande, a fait le déplacement. Elle est accompagnée de l’avocat Jean Pierre Mignard (candidat PS aux législatives à Marseille). En cas d’élection de François Hollande, Marisol Touraine serait une candidate sérieuse pour un poste ministériel, à la Santé ou aux Affaires sociales. Côté discours, Marisol Touraine avance que "la santé est un investissement social". Elle ne doit pas être uniquement regardée comme un coût, particulièrement en temps de crise. Autrement dit, une population en bonne santé est facteur de croissance et ne pas financer la santé comporterait des risques politiques et d’effondrement démocratique ; revenir sur les mécanismes de solidarité nationale et l’esprit de la sécurité sociale aussi. Il suffit de voir les interviews de François Hollande sur la santé et son programme pour comprendre que la politique de santé du PS trancherait radicalement de celle mise en œuvre depuis 5 ans. Alors c’est l’étincelle ? La révolution ? Présent à la réunion, Hervé juge que le "discours est quand même globalement tiède sur les mesures en faveur des malades les plus démunis". D’ailleurs, note Hervé, Marisol Touraine s’adresse "peu aux malades, directement".
"A la question posée par AIDES : "Les franchises médicales constituent un motif important  de renoncement aux soins pour des personnes en ALD et celles qui sont les plus démunies, ce qui est largement le cas parmi les personnes séropositives. Le candidat Hollande supprimera-t-il les franchises médicales s’il est élu ?", elle ne répond pas directement et propose une mise à plat de l’ensemble des mécanismes de remboursement des soins, comprenant les franchises et l’accès à la CMU complémentaire pour ceux qui sont juste au-dessus du seuil de revenus pour pouvoir y prétendre", explique Hervé. Pour lui, il n’y a "donc pas (encore) de signe fort dans la campagne pour les malades les plus démunis !"

"On ne voit que vous !"
Le 28 mars, François Hollande fait étape à Nice. "Notre arrivée à l’entrée du meeting niçois de François Hollande est remarquée, même si nous ne sommes que six militants !", explique Françoise… de la bande des six. Ça commence effectivement fort. "Un petit groupe de sympathisants PS m’interpelle en me disant que nous sommes là pour de la récupération, et que l’on ne voit que nous !" Et ce tour de force réussi grâce à : "1 drapeau, 3 sandwiches et des flyers. Il a donc fallu expliquer et argumenter… Sinon, la majorité des sympathisants nous a fait bon accueil, venant même vers nous pour obtenir les flyers. Nous parlons de la fin de l’épidémie, de la taxe robin des bois, de l’accès aux traitements, du dépistage !", détaille Françoise. Plusieurs participants indiquent qu’ils sont donateurs. Beaucoup connaissent la campagne de l’association, l’interpellation des candidats et la liste des 10 mesures, et certains l’ont découverte à l’occasion de la soirée d’"affichage sauvage". Mais cette fois, difficile d’approcher Hollande qui arrive avec Montebourg par une entrée "dérobée".

"Mais alors vous vous battez pour quoi ?"
Affluence pour le meeting de Nicolas Sarkozy à Nancy, le 2 avril : entre 6 000 et 7 000 personnes. Cette fois, 9 militants sont mobilisés et tractent devant l’entrée du Zénith. Aucun problème avec le service d'ordre de l’UMP. Ça change de Nîmes ! (voir plus bas) "C'est vous ! On vous connait, faites". Même les fonctionnaires, nombreux, de la Direction centrale du renseignement intérieur (feu les RG) laissent faire… mais ils ne veulent pas du tract de AIDES… il est déjà dans leurs archives. Un jeune candidat UMP aux législatives sur Metz dit qu’il souhaite rencontrer l’association. Pas de remarque négative des militants UMP ou des sympathisants, mais quelques refus de prendre les tracts en particulier de la part des jeunes UMP. Et puis des échanges. "Le sida… je pensais que tout était réglé ! Mais alors vous vous battez pour quoi ? C’est quoi vos revendications ? C'est sûr, il faut faire plus et surtout pour l'Afrique… Par contre, je ne sais pas si Sarkozy est le mieux placé avec son équipe pour le faire et participer à cette fin de l'épidémie !" Ambiance. Et puis parfois, il se passe des moments… curieux. Un militant tracte sur le parking. "Tractez ailleurs et pas devant nous", exige un policier en civil. Le militant s’éloigne, puis revient. Entre temps, le policier a eu le temps de lire le tract qu’il a déposé sur un pare-brise d’auto. "Encore vous ! Bon… c'est bien. Moi, je suis Antillais. J'ai des séropos dans ma famille. C'est bien ce que vous faites, continuez ! Ici, la santé va mal, il faut des gens comme vous". Ambiance !

"Encore vous ? On vous a déjà croisés à Grenoble !"
Dimanche 25 avril, François Bayrou veut son effet Bourget. Il a choisi pour cela le Zénith à Paris. Huit militants de AIDES sont de sortie et s’exposent, affiches en main, aux regards des participants. Cathy, Daniel, Arthur, Alexia, Danièle, Pierre, Sébastien et Adeline. Le rendez-vous est fixé devant la fontaine aux lions, à la Porte de Pantin. Il fait beau et les militants "oranges" arrivent progressivement. On n’a pas trop de mal à les repérer au milieu des familles avec glacière ! Montées sur support, les grandes affiches sont disposées contre des panneaux de signalisation pour accroitre leur visibilité. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela accroche les regards ! On a même craint à plusieurs reprises qu’on nous les pique ! La distribution de flyers est bon enfant et l’accueil des participants au meeting plutôt favorable. Pas mal de discussion au final et des sorties amusantes, du genre : "Mais vous pensez que François en porte des … Vous savez, une… comme sur votre dépliant ?" D’autres sont plus hostiles sur le mode : "Vous ne croyez pas qu’il y a d’autres priorités que le sida aujourd’hui ?" "Eh, mais on vous a vu au Grand Journal !", lâche un militant du Modem. "Encore vous ? On vous a déjà croisés à Grenoble !", s’amuse un autre.

Jean-Luc : son et lumières
Mercredi 21 mars, le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon est à Bobigny. Des militants décident d’aller le voir, ou plutôt de retourner le voir, pour faire entendre leurs revendications et rappeler que la fin de l'épidémie est possible avec une réelle volonté politique. L’échange entre le candidat et les militants est même filmé. Et ce n’est pas du cinéma !

"Vous allez me donner quelque chose, vous !"
C’est près du château, que François Hollande tient son meeting à Tours le 3 avril. En plein air, sous un magnifique soleil. Cinq militants sont sur place. Le meeting démarre avec la traditionnelle ouverture par les élus locaux, puis le discours du candidat lui-même en présence de quelque 2 000 personnes. "Nous étions placés devant avec nos panneaux de campagne et visibles avec nos tee-shirts", racontent les militants. La sécurité a demandé à ce que nous nous décalions… Nous sommes restés devant. Nous voulions passer nos messages auprès du candidat et des personnes qui vont voter. Avec un autre militant, nous avons joué le rôle du gentil et du méchant auprès de la sécurité", explique Maxime. "François Hollande est arrivé sur l'estrade et nous avons gardé une à deux pancartes, par moment levées, devant lui tout le long du meeting. J'ai eu le sentiment qu'il parlait de nous quand il a dit : "Elus, militants associatifs... nous allons transformer ensemble la société" ou lorsqu’il a parlé du droit à la santé, des étrangers, de l'égalité des sexe", indique Maxime. Discours… court : 45 minutes. Même technique que Nicolas Sarkozy dont les discours durent 50 minutes ; le timing idéal pour être repris entre deux flashs sur les chaînes d’infos en continu. Fin du meeting. "J'ai réussi à approcher François Hollande et à l'appeler avec mon flyer à la main", explique Maxime. Il est venu vers moi, en me faisant un sourire. Il me dit une phrase du genre : "Vous allez me donner quelque chose, vous !" Pas faux : "Voici les 10 mesures de AIDES". Il regarde le flyer, le signe et me le redonne. Engagement ferme ou autographe ?

Brice... de Nîmes
Il a beau ne plus être aux manettes… il flotte comme un air de Brice Hortefeux dans l’atmosphère à l’occasion du meeting de Nicolas Sarkozy à Nîmes, le 29 mars. Rendons justice à l’ancien ministre de l’Intérieur, la police n’est plus à ses ordres… mais Claude Guéant, l’actuel titulaire, est dans cette lignée coercitive, un poil parano, des déplacements présidentiels… fussent ceux d’un candidat. Ce jeudi 29 mars, quatre militants de AIDES envisagent de se rendre à ce meeting présidentiel qui se tient au Parnasse de Nîmes. Alors qu’ils déchargent des tracts de leur véhicule sur le parking du stade des Costières, à proximité du lieu du meeting, des représentants des forces de l’ordre en civil les abordent en leur demandant le motif de leur présence. Les militants expliquent qu’ils souhaitent échanger avec les militants et les cadres politiques de l’UMP participant à ce meeting. Les forces de l’ordre relèvent leurs identités et notent leurs adresses. Ont-ils une autorisation de l’UMP pour être là ? Non. Après tout, depuis quand faut-il une autorisation d’un parti politique pour tracter sur un espace public… a fortiori lors d’un meeting politique ? La police leur conseille alors "vivement" de ne pas se rendre au meeting, ni de s’approcher de l’entrée". Ce soir-là, il n’y a pas de distribution de tract, pas d’échanges avec les participants au meeting. A la suite, Bruno Spire, président de AIDES, écrit à Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, et à Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP pour échanger de vive voix sur cet incident… et, au-delà sur les revendications portées dans le cadre des élections présidentielles. Une façon de vérifier si "la France forte", c’est aussi la France sourde. En attendant la campagne présidentielle se poursuit, celle de AIDES aussi.

Remerciements à tous les militants et militantes investis lors des meetings pour l'aide précieuse apportée à la réalisation de cet article. Leurs comptes rendus, leurs photos ont été indispensables à la réalisation de cet article.

Commentaires

Portrait de Coeursauvage

Un grand remerciement et toute ma reconnaissance à ces militants qui se dévouent sans compter pour faire avancer les choses et qui luttent avec courage pour l'avenir et le bien de tous. Je suis très admiratif à leur égard.