Covid-19 et VIH : l’Afravih 2020 au cœur de la collision

Publié par Rédacteur-seronet le 10.11.2020
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ConférencesAfravih 2020

Du 8 au 11 novembre 2020, Dakar accueille la dixième conférence Afravih. L’édition 2020, en version connectée, est aussi riche et dense que les années précédentes. « Vedette » du moment, sujet de préoccupation majeur des infectiologues très accaparés-es par cette nouvelle pandémie, la Covid-19 était dans toutes les têtes et dans bien des interventions.

Du Covid, encore et encore. Et manifestement, cela va durer. C’est la tonalité qui se dégageait des premières sessions de cette dixième conférence Afravih et de la séance d’ouverture de cet événement des acteurs-rices francophones de la lutte contre le sida et les hépatites virales. La conférence a d’ailleurs choisi de consacrer plusieurs sessions à la nouvelle pandémie. Voici un retour sur les temps forts de la première journée (8 novembre) de cette conférence.

Les antibiotiques, c’est pas automatique !

Ce slogan, nous le connaissons tous-tes depuis 2002 ! Généralisée dans plusieurs campagnes en France, cette affirmation qui vise une sensibilisation du grand public prend tout son sens dans le premier symposium de cette conférence Afravih 2020, consacré au « défi universel » qu’est désormais la résistance aux antibiotiques dans le monde. Un chiffre résume l’enjeu : nous pouvons nous attendre à partir de 2050 à dix millions de personnes qui vont décéder par an à cause des antibiorésistances, dont 50 % sur le continent Africain. L’antibiorésistance est principalement causée par la surconsommation et non par une carence des antibiotiques. Il est donc indispensable de rappeler que les antibiotiques peuvent être utilisés dans le traitement de certaines infections bactériennes et pas de façon « automatique ».

Mais pourquoi (sur)consommons-nous des antibiotiques ? Un premier élément est l’automédication parfois en raison d’un manque de réglementation, comme cela peut-être le cas en Afrique où il est possible d’acheter dans certains districts des antibiotiques dans la rue et de les consommer sans avis médical. Le deuxième problème relève justement de la prescription par les médecins des antibiotiques alors qu'ils ne sont pas efficaces, cela concerne principalement les infections ORL ou les affections du ressort de la pneumologie et pour des raisons très diverses : allant du manque d’information et/ou de formation, mais aussi du fait des problèmes d’accès au diagnostic de certaines pathologies.

Aujourd’hui, la vaccination est une réponse possible dans certains cas. C’est le cas pour la pneumopathie à pneumocoque contre laquelle des vaccins existent sur le marché français. En effet, au cours de la deuxième partie du 20e siècle, il était courant de traiter cette infection avec la pénicilline, mais en 2001, la communauté scientifique s’accorde à dire qu’il y a une alerte avec presque 50 % des pneumocoques qui deviennent résistants à la pénicilline. L’augmentation de la vaccination et la diminution des traitements à pénicilline font qu’aujourd’hui ces résistances sont divisées par deux. La citation « mieux vaut prévenir que guérir » qui apparaît régulièrement dans les présentations des différents-es intervenants-es (Vincent le Moing, Yazdan Yazdanpanah, Coumba Toure-Kane, Armel Poda, Abdoul-Salam Ouedraogo, etc.) prend donc tout son sens et rappelle qu’il est indispensable de se poser la question de l’éducation thérapeutique.

La crise sanitaire actuelle de la Covid-19 suscite également des inquiétudes de la communauté scientifique concernant l’utilisation des antibiotiques. En effet, plusieurs infectiologues ont alerté sur le nombre de personnes qui sont positives au Sars-CoV-2 et qui, au moment de l’hospitalisation, sont déjà mis sous traitement par corticoïdes ou encore par azithromycine, ce qui pourrait être un facteur d'accélération de l’antibiorésistance. Il est aussi important de rappeler que la surconsommation d’antibiotiques, n’est pas qu’un sujet qui concerne l’homme : plus de 50 % des antibiotiques vendus sont à destination des animaux, principalement ceux des élevages à vocation de consommation humaine. Notre surconsommation d’antibiotiques est donc aussi une des conséquences de notre alimentation. Plus que jamais, il est primordial de sensibiliser à ce sujet, a minima d’accepter de s’y intéresser car les enjeux sanitaires sont réels.

Le communautaire : un exemple à suivre

Le « système communautaire » (démarche communautaire en santé) est particulièrement intéressante, car elle touche des personnes (travailleurs-ses du sexe, personnes consommatrices de produits et injectrices, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, personnes transgenres…) qui sont complétement exclues du système de santé classique. C’est aussi le « système » qui a su le mieux s’adapter à la crise actuelle et cela dès le début. En ce sens, les exemples du Togo et du Mali sont intéressants.

Au Togo, un fonds spécifique de soutien a été créé contre la Covid-19. En revanche, il semble que la lutte contre le VIH n’était plus une priorité. Il a donc fallu se battre pour que les fonds dédiés au VIH ne soient pas impactés. Un acte fort qui a été décidé, assorti de mesures comme l’augmentation de la durée de la délivrance des ARV, passant de trois à six mois. Cela afin de limiter la fréquentation des hôpitaux car il y avait une forte crainte de se rendre dans les hôpitaux et d’y être exposé-e à une éventuelle contamination à la Covid-19. Les militants-es et professionnels-les de santé ont d’ailleurs constaté une diminution de la fréquentation des hôpitaux. Du coup, une mobilisation communautaire a permis de poursuivre la dispensation des ARV, mais aussi de maintenir une activité de dépistage. Les structures qui réalisent du dépistage de la tuberculose ont été également été mobilisées ; ce qui a permis de passer le résultat du dépistage PCR pour la Covid de quatre heures à deux heures.

Au Mali, le couvre-feu appliqué à 18 heures a eu des conséquences sur la fréquentation des espaces communautaires, ainsi que la fermeture des lieux comme les bars. Dans ce contexte, il a été privilégié la prévention par whatsapp ou encore sur des sites de rencontres extérieurs, par exemple, mais aussi la distribution des autotests. Il a aussi fallu lutter contre une idée reçue qui faisait courir la rumeur qu’une personne qui était positive au VIH le serait également à la Covid-19. La Covid-19, comme toutes les pandémies, se nourrit des inégalités et ne fait que révéler des difficultés et des tensions qui sont dénoncées depuis plusieurs années, voire des décennies. Le coût à payer pour cette prise de conscience collective est l’amplification de ces inégalités.

Une inquiétude commence à naître sur le terrain : que les pays bailleurs qui se sont engagés lors de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial en 2019, à Lyon, ne versent pas les fonds promis contre les trois pandémies (VIH, tuberculose et paludisme) au profit d’un fonds de secours spécial Covid-19. L’Ambassadrice de France à la Santé mondiale, Stéphanie Seydoux, rappelle que ce n’est pas une « option concevable ». Un engagement spécifique de l’Allemagne, du Danemark, de la Suède ou encore du Canada commence à venir en aide financièrement aux pays du Sud pour répondre à la crise actuelle de la Covid-19. Évidemment, dans ce contexte, le travail est déjà en cours pour la tenue de la 7e conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, avec un point important relevé par la crise : le besoin de financer le système de santé mondial en général, mais aussi de prendre en compte le système de santé communautaire. La crise de la Covid-19 doit être un levier pour mobiliser les bailleurs sur les prochains rendez-vous, ont défendu les intervenants-es. Il a été rappelé qu’il va falloir être innovants-es et pour cela ne pas hésiter à aller à la rencontre des partenaires privés, mais pas seulement les laboratoires, en rappelant que l’ensemble des partenaires économiques ont un intérêt à mettre fin le plus rapidement possible à la pandémie de Covid-19. Et cela, en n’oubliant pas que nous sommes face à une crise mondiale et qu’il faut donc une réponse mondiale pour la fin de la pandémie de Covid-19, mais aussi pour protéger nos acquis contre les autres pandémies et nous appuyer sur l’expérience passée, tout particulièrement celle du VIH.

Les projets innovants d’Unitaid

Pour son symposium, Unitaid avait choisi de plancher sur la poursuite de la riposte au VIH et à la tuberculose dans le contexte de la Covid-19 en Afrique centrale et de l’Ouest. Mais quel est le contexte pour le VIH dans cette partie du continent africain ? Un élément concerne les cibles des trois 90 (1). Au niveau mondial, 79 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut ; 78 % des personnes diagnostiquées ont accès à un traitement et 86 % d’entre elles ont une charge virale indétectable. En Afrique de l’Ouest et centrale : 64 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut ; 79 % de ces personnes ont accès un traitement et 76 % d’entre elles ont une charge virale indétectable. C’est dans ce contexte qu’Unitaid (2) conduit des projets innovants.

Projet Atlas en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal

Ce sont près de 120 000 autotests qui ont été distribués par l'intermédiaire d’acteurs-rices communautaires, permettant une discrétion, évitant la stigmatisation des personnes tout en conservant une grande fiabilité, évitant souvent des déplacements et un gain de temps.

Concernant l’analyse des résultats, en cas de test positif, un accompagnement est mis en place pour faire une confirmation et orienter vers une consultation et le démarrage des antirétroviraux. Si le résultat est négatif, il est alors recommandé à la personne de se faire régulièrement dépister et si besoin d’être orientée vers un service de prévention du VIH ou d’accompagnement en santé sexuelle. Pas moins de 20 % de ces autotests sont à destination des personnes ayant déjà contracté des IST, des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, des travailleurs-ses du sexe et des personnes consommatrices de produits psychoactifs. Les 80% restant sont distribués aux partenaires des précédentes populations citées. Au total, plus d’un tiers des autotests est distribué aux femmes âgées de 25 à 49 ans qui est un public cible pour ces pays où la prévalence du VIH est forte. Concernant l’adaptation durant la crise sanitaire de la Covid-19, il y a eu une intensification pour l’« aller vers » pour essayer de maintenir au même niveau qu’avant la crise la distribution.

MTV Shuga : une série télévisée pour les jeunes

Cette série télé, lancée en 2019 au Kenya, Nigeria et en Afrique du Sud, est destinée aux 15-24 ans. Elle vise à délivrer des messages de santé sexuelle, en parlant du VIH, de la stigmatisation, du recours au travail du sexe, de la violence de genre ou encore du préservatif. Le contenu télévisé est accompagné sur les réseaux sociaux, par du contenu radio, une bande dessinée et des interventions pas des pairs-es éducateurs-rices. Durant la crise de la Covid-19, le tournage de la saison 2 a été ralenti, mais a repris dès que les conditions ont été réunies.

Projet Optimal en Afrique de l’Ouest et du centre

L’objectif initial était de permettre l’accès au dolutégravir aux enfants à partir du plus jeune âge et en dessous de 20 kg alors qu’au Togo, Bénin, Sénégal, entre 66 % et 73 % des personnes vivant avec le VIH adultes ont accès à un traitement, contre seulement 38 % à 48 % des personnes vivant avec le VIH enfants ont accès à un traitement ARV. La période de crise sanitaire de la Covid-19 a permis d’accélérer la distribution d’un traitement sur plusieurs mois, tout en maintenant autant que possible les actions existantes.

Make Medicines affordable

Le prix du médicament est un frein à la mise sous traitement des personnes vivant avec le VIH dans bien des pays. Ces derniers ne sont parfois pas accessibles ou pas suffisamment notamment du fait de situations de monopole. Le but de ce projet est de faire tomber les situations monopolistiques comme cela a été le cas en Égypte, par exemple, avec le Sofosbuvir, un antiviral à action directe dans le traitement du VHC. Une baisse de prix crée un cercle vertueux. En 2001, un générique coûtait quatre fois moins cher que le traitement initial (princeps). En 2009, les traitements de base sont commercialisés deux fois moins chers qu’en 2001 maintenant toujours le coût du générique à quatre fois moins chers. En dix ans, le coût de certains ARV a donc été diminué par huit ! Cette baisse a favorisé l’accès au plus grand nombre.

Cette problématique se retrouve aujourd’hui encore avec les traitements contre la Covid-19 : un traitement de dix jours de Dexamethasone, un corticoïde, est autour de 28 dollars en Angleterre alors que le générique est vendu environ 3 dollars.

TB-Speed : tuberculose en pédiatrique

La majorité des décès pédiatriques dus à la tuberculose est constatée chez les enfants de moins de 5 ans non-diagnostiqués, soit 230 000 enfants en 2019. Pour éviter cela, le dépistage est indispensable et pour cela une nouvelle approche de diagnostique existe par aspiration nasopharyngée. L’étude débutée (Cambodge, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mozambique, Sierra Leone, Ouganda et Zambie) en novembre 2019 a dû être stoppée en avril 2020. Elle avait, entre temps, inclus 65 personnes dont 58 % se sont révélése positives, mettant en avant la nécessité du dépistage précoce pour casser la chaîne des contaminations.

Les femmes en ouverture et en force

« Tout était prêt », se lamentait la professeure Christine Katlama (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris), présidente de l’Afravih, dimanche 8 novembre en ouverture de cette dixième édition. En direct d’un studio installé à la Pitié-Salpêtrière et en compagnie de Vincent Leclercq (Coalition PLUS), cette cérémonie a débuté par un hommage à l’activiste Yves Yomb, décédé le 15 juin dernier. Dans son discours d’ouverture, Christine Katlama a promis que la technique serait au rendez-vous de cette conférence connectée où se sont inscrits-es 3 200 participants-es de 75 pays différents. « Cette pandémie nous oblige à inventer », a déclaré la professeure qui insiste sur le bouleversement que représente la crise sanitaire, sociale et économique engendrée par la Covid-19 et son impact sur les épidémies de VIH et d’hépatites virales. « Nos progrès dans la lutte contre le VIH sont fragiles et notre système de santé est malmené », a d’ailleurs déclaré la présidente de l’Afravih. « La discrimination est le frein majeur à la prévention, au dépistage et à la prise en charge » a-t-elle ajouté avant de donner la parole à une série de personnalités féminines majeures dans la lutte contre le VIH.

Pendant une heure se sont succédé des discours en direct de plusieurs pays, une jolie prouesse technique étant donné le contexte. Présidente du Congrès de Dakar, Coumba Toure Kane (en direct de Dakar, Sénégal), est revenue sur la fierté du Sénégal d’organiser cette conférence et le regret de ne pas pouvoir accueillir physiquement les participants-es. Elle a rappelé « les leçons apprises par lutte contre le VIH seront utiles pour la lutte contre la Covid-19 ». De son côté, Stéphanie Seydoux, ambassadrice française de la Santé mondiale (en direct de Paris) a rappelé, entre autres, l’engagement du président Macron lors de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, en 2019, à Lyon. La diplomate a prévenu qu’il faudra être « intransigeant » pour l’accès à tous-tes des outils contre la Covid-19 (dépistage, vaccins, traitements). Ancienne ambassadrice française contre le sida, Michèle Boccoz, envoyée du Directeur général pour les affaires multilatérales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a souligné, qu’en raison de la crise liée à la Covid-19, le nombre de décès liés au VIH avait augmenté et que 73 pays sont en risque de rupture de stocks de traitements ARV… du fait de la désorganisation des approvisionnements et des soins dans le contexte actuel. Elle a ajouté que, d’après certaines projections, les décès liés au sida pourraient doubler en Afrique subsaharienne. L’OMS a d’ailleurs envoyé des directives pour maintenir les chaines d’approvisionnement en ARV, mais il faudra être vigilant. Présidente de Coalition PLUS, Hakima Himmich (en direct de Casablanca, Maroc) était la seule présidente d’une ONG à intervenir. Elle a souhaité, dans son allocution d'ouverture, témoigner à la première personne de son vécu face à la Covid-19 qu’elle a contracté en septembre. « Ma première réaction a été la honte que cela m’arrive à moi, infectiologue. Je l’ai vécu comme un échec personnel. J’étais culpabilisée et angoissée d’avoir contaminé mon mari. Mais, aujourd’hui, nous allons bien. Cette issue favorable, nous la devons aux conditions exceptionnelles de prise en charge dont nous avons bénéficié. J'ai conscience que tous mes compatriotes n’ont pas accès à ces conditions de prise en charge. Dans ce contexte de crise sanitaire, il est d’autant plus nécessaire d’avoir une présence forte auprès des plus marginalisés », a–t-elle défendu. Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'Onusida (en direct de l’Ouganda) est revenue, elle aussi, sur la Covid-19 et ses « effets dévastateurs dans le monde, qui accentuent les inégalités ». Face à ce qu’elle décrit comme une « entrée en collision » de la Covid-19 et du VIH, nous « pouvons compter sur les solidarités exceptionnelles des communautés les plus concernées ». La responsable a insisté sur l’importance de réduire la dette des pays d’Afrique pour qu’ils investissent dans leur système de santé publique. « La santé devrait être un droit humain basique, on ne devrait pas payer de sa poche un dépistage », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter qu’il ne faut pas répéter les erreurs du passé quand les traitements VIH n’étaient pas accessibles aux pays pauvres. La directrice de l’Onusida a pointé la « nécessité d’une volonté politique affirmée pour lutter contre les différentes épidémies ». Selon elle, le vaccin contre la Covid-19 doit être produit et distribué partout y compris dans les pays à faible et moyen revenus. « Yes, we Can » a conclu Winnie Byanyima, avec malice, joli clin d’œil au slogan de campagne de Barack Obama, au lendemain de la défaite de Trump face à Biden aux élections présidentielles. Ancienne ministre de la Santé, Marisol Touraine est intervenue de Genève où travaille celle qui préside désormais Unitaid. Elle a alerté sur le risque à opposer les pandémies de VIH et de Covid-19 et la nécessité de garantir l’accès de tous-tes à la santé. L’ancienne ministre de la Santé de François Hollande est revenue également sur le rôle crucial du prix des médicaments et a rappelé que la baisse du prix du Dolutégravir dans les pays à faibles ou moyens revenus avait permis de soigner des millions de personnes vivant avec le VIH.

Margot Andriantseheno, Emmanuel Bodoignet, Fred Lebreton et Jean-François Laforgerie.

 

1) : À l’horizon 2030, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique ; 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH dépistées reçoivent un traitement antirétroviral durable ;  90 % des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée, selon la définition de l’Onusida.
(2) : Unitaid est une organisation internationale d'achats de médicaments, chargée de centraliser les achats de traitements médicamenteux afin d'obtenir les meilleurs prix possibles, en particulier à destination des pays en voie de développement.

Commentaires

Portrait de jl06

Pas un mot sur l,exploitation des territoires en afrique ,ou ailleurs , pourtemp le mal viendra s'en cesse de cette inconscience collective du toujours plus de la surconsommation , de l'épuisement des sols à en faire sortir tous les Diables ,la terre à atteint un point de non retour , si je  ne me trompe ,  SIDA égale  virus mutation animal ... ? aucune leçon !

aprés la Covid 19 , pas d,inquiétude un autre arrivera et ainsi de suite ....un Espoir l,Arriver de Joe Biden ; extrement sensible à la cose ,(le mot écolo) me gonfle ....galvaudé au possible , des mesureS trés forteS serait les bienvenues, oui elle vont faire crié et alors , la vie ou l,arriver d,un peuple de zombie au choix ,

quitte a boycotter tout pays qui ne respecte pas cette régle , l'argent finira dématérialiser d,ailleur cela  à commencé 

Bitcoin =13,071,86 EU se jour ......Pour ne cité que le bitcoin , ils en exciste des dizaines ....le monde bouge vite et mal oui ! pour la covid les images navrantes de cette jeunesse (ou pas ) qui veut vivre coute que coute  en EU ,montre bien que les messages ne passe plus , encore sévir pas une  solution non plus , j'en arrive a me demandé s'il ne sagit pas d'un suicide collectif inconscient ...

bon repos .... !