Covid-19 : la 7e vague

Publié par jfl-seronet le 11.07.2022
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ThérapeutiqueCovid-19

Et voilà que l’on reparle d’un éventuel retour au pass sanitaire aux frontières, cet été. Il faut dire que la rapide augmentation des cas en France inquiète. D’autant qu’il s’agit d’une 7e vague à l’impact incertain, comme le note le conseil scientifique. Aujourd’hui, les hospitalisations augmentent, surtout pour les plus âgés-es. Par ailleurs, les recherches se poursuivent et on découvre que le système immunitaire serait impliqué dans les dégâts cérébraux liés à la Covid-19, dans les Covid longs. Enfin, on n’échappera pas à la polémique sur la découverte de l’ARN messager : l’Allemand CureVac porte plainte contre son rival BioNTech.

Un pass sanitaire possible aux frontières

Un nouveau projet de loi relatif à la Covid-19, présenté par la Première ministre Élisabeth Borne, le 4 juillet en Conseil des ministres, sera examiné à partir du lundi 11 juillet à l'Assemblée nationale. Il s’agit d’un nouveau projet de loi d'urgence sanitaire contre la Covid-19, qui ouvre la possibilité d’un pass sanitaire aux frontières, a expliqué le nouveau porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Ce projet « va permettre de prolonger quelques dispositions absolument indispensables pour faire face à la poursuite de l'épidémie de Covid-19 dans notre pays », a expliqué l'ex-ministre de la Santé à l'issue du Conseil des ministres. « En revanche, tous les autres dispositifs de lutte contre l'épidémie (...) ne font plus partie de ce projet de loi », a-t-il confirmé. Le texte ne prévoit pas de prolonger au-delà du 31 juillet la possibilité de rétablir l'état d'urgence sanitaire, ni un passe sanitaire ou vaccinal pour restreindre l'accès à certains lieux ou rassemblements. Concrètement, les fichiers informatiques SI-DEP (résultats des tests de dépistage) et Si-VAC (vaccins) seront maintenus jusqu'au 31 mars de l'année prochaine, a expliqué Olivier Véran, cité par l’AFP. Un deuxième article du texte propose à partir du 31 juillet, « si la situation devait l'exiger, c'est-à-dire en cas de nouveau variant, par exemple, de pouvoir rétablir un système de passe mais un passe aux frontières ou entre le territoire métropolitain et les Outre-mer », a poursuivi Olivier Véran.

Les hospitalisations augmentent

La circulation de la Covid-19 s'est intensifiée ces dernières semaines et parallèlement les hospitalisations, notamment pour les plus âgés-es qui restent beaucoup trop nombreux-ses à ne pas avoir leur deuxième rappel, indiquait récemment Santé publique France. Par exemple, la semaine du 20 au 26 juin, le taux d'incidence a augmenté de 53 %, une accélération par rapport à la semaine précédente (+ 29 %), selon le dernier bulletin de l'agence sanitaire.  Jeudi 23 juin, le nombre de contaminations s'élevait à 133 346, une hausse de 67 % en sept jours. Cette même semaine, la hausse des nouvelles hospitalisations s'est également poursuivie (+19 %) après une augmentation de 26 % la semaine précédente. Le 23 juin, on comptait 15 836 personnes hospitalisées avec un diagnostic de Covid-19. Les taux d'hospitalisation étaient particulièrement élevés chez les 80-89 ans (35,4 pour 100 000 habitants) et les 90 ans et plus (61,8 pour 100 000), précise Santé publique France. Sur la semaine étudiée, le nombre de décès à l'hôpital et en établissements et services médico-sociaux a aussi augmenté après plusieurs semaines de baisse (225, +3 %).  Sur la période, les couvertures vaccinales ont très peu progressé, note Santé publique France. Ainsi, seuls 25,5 % des 60-79 ans et 31,3 % des 80 ans et plus qui y étaient éligibles avaient reçu leur seconde dose de rappel.  Les autorités sanitaires mènent campagne depuis plusieurs jours pour inciter les plus fragiles à effectuer ce rappel. Depuis le 13 juin, le sous-lignage BA.5 d'Omicron est devenu majoritaire, représentant 59 % des séquences interprétables, remplaçant le variant BA.2 qui n'en représentait plus que 21 %.  La septième vague de Covid actuelle s'explique notamment par l'arrivée de ce sous-variant, encore plus contagieux que les précédents. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré jeudi à l'AFP s'attendre à « des niveaux élevés » de Covid-19 cet été en Europe.

Nouvelles épidémies en Chine

Tests en masse ! La Chine lutte contre de nouvelles épidémies de Covid-19 en procédant à des tests de dépistage de masse et en imposant de nouvelles restrictions, notamment à Shanghaï, où de nouveaux cas ont émergé… suite à un karaoké illégal, selon la version des autorités. « Plusieurs régions de Chine sont confrontées à des épidémies locales et des infections sont apparues au niveau communautaire à Shanghaï, ce à quoi nous devons accorder une grande importance », a commenté, devant la presse (6 juillet) la Zhao Dandan, responsable santé de la ville. Les marchés financiers nationaux et mondiaux craignent que la hausse des cas de Covid-19 dans le pays n'entraîne une autre série de restrictions, explique Reuters.  De nouveaux cas ont été rapportés dans des villes comme Shanghaï, Pékin, Xian… Cette dernière est la première grande ville chinoise à faire état de cas du sous-variant d'Omicron BA.5.2 qui entretient la 7e vague à laquelle on assiste en Europe, actuellement.

Impact incertain pour la 7e vague

L’impact de la septième vague de Covid-19 sur les hospitalisations et les décès reste incertain, sur fond d’hôpital « fragilisé », et « il faut s’attendre à de nouvelles vagues », indique le Conseil scientifique dans un nouvel avis publié peu avant l’examen du nouveau projet de loi de « sécurité sanitaire ». « La pandémie Covid-19 n’est pas terminée », souligne le Conseil dans son analyse de la vague associée actuellement aux sous-variants BA.4/BA.5 d’Omicron. Cette septième vague a démarré fin mai en France, dans le sillage de l’Afrique du Sud et du Portugal (où elle s’achève), et « le nombre de cas est probablement sous-estimé en raison d’une certaine lassitude à la déclaration des différents acteurs », selon le conseil. Le Conseil scientifique identifie « trois points de vigilance », à commencer par le niveau des hospitalisations, en très net reflux ces derniers mois, mais redevenu « élevé pour la saison », dans un contexte d’« hôpital fragilisé ». Il pointe aussi la situation aux Antilles, particulièrement en Martinique, et « la mortalité élevée des plus de 80 ans en vague BA.4/BA.5 au Portugal alors que la couverture vaccinale y est très bonne », ce qui n’est pas le cas chez nous.

Gestes barrières auprès des personnes les plus fragiles, deuxième rappel vaccinal chez les personnes éligibles ou accès facilité aux antiviraux sont préconisés. Comme « il faut s’attendre à de nouvelles vagues épidémiques de Covid-19 », le conseil juge encore « souhaitable de garder des dispositifs permettant une surveillance efficace de la circulation du virus et la sécurisation des lieux les plus à risque pour les plus fragiles, tout en poursuivant une politique vaccinale dynamique ».  « La vague épidémique actuelle, et un possible rebond de l’épidémie au cours de l’automne ou de l’hiver prochain, le cas échéant accompagné de mutations du virus, nécessite que les pouvoirs publics soient en mesure de réagir rapidement aux évolutions observées ou anticipées », expliquent les experts-es du Conseil. L’instance approuve également la possibilité de rétablir un pass sanitaire aux frontières, estimant cette disposition « proportionnée aux évolutions possibles de l’épidémie ». Ces deux mesures ont également été validées par le Conseil d’État, qui a, en revanche, retoqué la création d’un nouveau « comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires », ne relevant pas de la loi, mais « du domaine du règlement », soit par décret ou arrêté. Cette instance était censée prendre le relais du Conseil scientifique, dont le maintien au-delà du 31 juillet est indécis, ses membres ayant prévu de « mettre fin à ses activités » à cette date.

France : 200 000 nouveaux cas positifs

Le nombre de contaminations à la Covid-19 en France « devrait légèrement dépasser les 200 000 » sur les dernières 24 heures, avait annoncé (5 juillet) le ministre français de la Santé François Braun lors d’une audition à l’Assemblée nationale. La septième vague épidémique « augmente ces derniers jours » et « nous enregistrons de l’ordre de 120 000 cas (par jour) en moyenne cette dernière semaine, avec un nombre de cas qui devrait légèrement dépasser les 200 000…», a indiqué le ministre en ouverture d’une discussion sur le projet de loi « de veille et de sécurité sanitaire ». Face à un virus qui « circule plus et plus vite, nous devons protéger la population et veiller au retentissement de cette reprise sur le système de santé », a plaidé le ministre devant la commission des Lois. « Contrairement à ce que d’aucuns prétendent, la stratégie du gouvernement est claire » face à cette vague, a clamé le ministre, appelant à « retrouver tous les bons réflexes ». Outre le port recommandé du masque « dans les lieux bondés (…), les transports en commun, les transports pour les vacances », le ministre, lui-même masqué, a incité au deuxième rappel vaccinal pour les plus fragiles. « La vaccination contre les formes graves sauve des vies », a-t-il insisté. « Si nous sortons des régimes exceptionnels de crise, nous ne sortons pas pour autant de l’épidémie de Covid et il y a besoin de maintenir certains outils », objets des deux articles « très ciblés » du projet de loi, a défendu le ministre.

Réintégration des soignants-es non vaccinés-es

La réintégration des soignants-es non vaccinés-es contre la Covid « n'est pas d'actualité », a affirmé (5 juillet) le nouveau ministre de la Santé François Braun lors d'une audition à l'Assemblée nationale, soulignant la « proportion très faible » d'agents-es hospitaliers-ères suspendus-es pour cette raison, indique l’AFP. « La dernière enquête conduite auprès des ARS (agences régionales de santé), des établissements sanitaires et médico-sociaux fait apparaître une proportion très faible d'agents suspendus, de 0,53 % », a-t-il indiqué.  Cela représente « un peu moins de 12 000 (personnes) toutes professions confondues, avec les personnels techniques et administratifs », a-t-il précisé.  Le texte gouvernemental, actuellement en débat, acte la fin de la plupart des mesures d'urgence sanitaire contre l'épidémie de Covid après le 31 juillet. Le député Ugo Bernalicis (LFI) a demandé au ministre s'il était « prévu de réintégrer les soignants » après cette échéance et Philippe Gosselin (LR) a estimé « qu'il serait temps de faire une espèce d'amnistie ». La réintégration de ces soignants a fait l'objet d'une série de questions de la part de plusieurs groupes d'opposition. « Il y a un rapport bénéfice risque », a-t-il souligné : « le bénéfice à faire revenir 0,53 % de soignants par rapport au risque qu'ils contaminent plus de personnes, en n'étant pas vaccinés. Nous ne sommes pas sortis de cette pandémie de Covid. Bien entendu, dès que les scientifiques nous diront : « Il n'y a plus de risque », ce sera remis sur la table ».  « Je préfère souligner la responsabilité et l'engagement de l'immense majorité des professionnels qui se sont fait vacciner », a ajouté le ministre. Interrogé sur l’efficacité du pass sanitiare, Francois Braun a répondu que le pass sanitaire a permis « d'éviter 4 000 décès et 32 000 hospitalisations » au second semestre 2021, selon un rapport du Conseil d'analyse économique.

Système immunitaire et Covid long

La réponse immunitaire à la Covid-19, qui abîme les vaisseaux sanguins du cerveau, pourrait être responsable des symptômes du « Covid long », selon une étude fondée sur un faible nombre de cas et dont les résultats ont été publiés (juillet) par des chercheurs-ses américains-es. Les cerveaux de neuf personnes décédées rapidement après avoir contracté la Covid-19 ont été étudiés pour cet article publié dans la revue Brain. L'équipe de chercheurs-ses des Instituts américains pour la santé (NIH) n'a pas détecté de traces de virus dans le cerveau mais, à l'inverse, des anticorps, à l'origine de dégâts sur les parois des vaisseaux sanguins qui provoquent notamment des inflammations. Cette découverte pourrait expliquer certains des effets durables de la Covid-19, comme des migraines, une fatigue chronique, la perte du goût et de l'odorat, des problèmes de sommeil ou encore la sensation de « brouillard cérébral », un état de fatigue intellectuelle, souligne l’AFP. Elle pourrait aussi ouvrir des pistes pour de futurs traitements. « Les patients développent souvent des complications neurologiques avec la Covid-19, mais le processus physiopathologique associé n'est pas bien compris », a expliqué, dans un communiqué, Avindra Nath, le premier auteur de l'étude. « Nous avions déjà montré les dégâts touchant des vaisseaux sanguins sur les cerveaux de patients lors d'autopsies, mais nous ne comprenions pas ce qui provoquait cela », ajoute le chercheur. « Je pense qu'avec cet article, nous avons de nouveaux éléments sur ce processus. »  Les cerveaux des neufs patients, âgés de 24 à 73 ans, ont été comparés à dix autres d'un groupe de contrôle. Les chercheurs y ont observé les inflammations neuronales et la réponse immunitaire.  Selon ce qu'ont découvert les scientifiques, les anticorps produits en réponse à la Covid-19 ont ciblé — par erreur — les cellules qui composent la barrière hémato-encéphalique, une structure qui entoure les vaisseaux sanguins du cerveau et essaie de bloquer les substances étrangères.  La dégradation ainsi provoquée peut, à son tour, entraîner des fuites de protéines, des saignements et des caillots sanguins, ce qui augmente le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Une fuite peut également déclencher une réponse immunitaire afin de réparer les cellules endommagées, ce qui provoque une inflammation.  Le fonctionnement biologique de ces parties touchées du cerveau s'en retrouve ainsi déréglé. « Il est tout à fait possible que la même réponse immunitaire touche les patients atteints de « Covid long », ce qui provoque des blessures cérébrales », a déclaré le chercheur Avindra Nath. « Ces résultats ont donc des implications thérapeutiques très importantes. » Un traitement contre ces formes de Covid long pourrait, par exemple, limiter la production des anticorps à l'origine des dégâts cérébraux.

CureVac porte plainte contre BioNTech

Mic-mac ! Le laboratoire biotechnologique allemand CureVac a annoncé (5 juillet) avoir porté plainte contre son rival BioNTech, concepteur avec Pfizer d’un des principaux vaccins anti-Covid, pour atteinte à la propriété intellectuelle au sujet de la technologie novatrice de l’ARN messager. « Le travail de BioNTech est original et nous le défendrons vigoureusement contre toute allégation de violation de brevet », a réagi BioNTech dans un communiqué. CureVac dit avoir déposé plainte auprès du tribunal régional de Düsseldorf (Allemagne) « contre BioNTech SE et deux de ses filiales, demandant une indemnisation équitable pour la violation d’un certain nombre de ses droits de propriété intellectuelle », selon un communiqué de la firme. La start-up de biotechnologie, reconnue pour ses recherches de médicaments fondés sur l’acide ribonucléique messager (ARNm), veut « faire valoir ses droits de propriété intellectuelle issus de plus de deux décennies de travail de pionnier dans la technologie ARNm, qui ont contribué au développement des vaccins anti-Covid », poursuit l’entreprise. En pleine nouvelle vague d’infections dans de nombreux pays européens, CureVac assure « ne pas chercher à obtenir d’injonction et n’a pas l’intention d’entreprendre des actions en justice qui pourraient entraver la production, la vente ou la distribution » de vaccins par BioNTech et son partenaire américain. L’entreprise estime que ses « 22 années » de travail sur la technologie de l’ARN, qui ont permis « le développement rapide » de vaccins contre le nouveau coronavirus, méritent une « rémunération équitable », que le laboratoire ne chiffre pas. Cette rémunération permettrait de « pouvoir investir dans le développement de la technologie ARN et de nouvelles classes de médicaments pouvant sauver des vies », assure CureVac. BioNTech « apprécie et respecte les droits de propriété intellectuelle valides », a réagi le laboratoire mis en cause. Il dément toute violation de la propriété intellectuelle. BioNTech s’est dit « conscient qu’il n’était pas rare que d’autres sociétés de l’industrie pharmaceutique, ayant été témoins du succès de Comirnaty (le vaccin anti-Covid), suggèrent maintenant que le vaccin viole éventuellement leurs droits de propriété intellectuelle », fait valoir BioNTech. CureVac, fondé en 2000 par le chercheur Ingmar Hoerr, un pionnier dans la recherche sur l’ARN messager, avait été parmi les premiers à se lancer dans la course au vaccin anti-Covid. Mais le rival de BioNTech avait dû annoncer, en octobre 2021, l’abandon du développement de son candidat-vaccin contre la Covid-19, initialement porteur d’espoir, mais dont l’efficacité s’est révélée décevante. L’entreprise avait alors indiqué « se focaliser sur le développement d’un vaccin de deuxième génération contre la Covid-19 » sur lequel il travaille avec le Britannique GSK.

Commentaires

Portrait de Butterfly

3 vaccins et j'ai le COVID depuis le 13 juillet certifié mais bref je devais l'avoir 5 jours avant ... mais comme eu d'un coup 39 de fièvre le 13 suis allée voir Doc qui connait ma sérologie Wow le mec pire que quand en 85 j'avais été chercher mes résultat chez un doc généraliste, me dit NE TOUCHEZ PAS A L'APPAREIL OU ON MET LA CARTE VITALE MDR Pfiouuuu violent quoi ... Encore un con qui pourtant l'a eu et me disez bienvenue au CLUB lol !

Bon moi je sais que les VACCINS ne sont pas a 100% mais va faire comprendre ça aux gens bornés ... ils font des rappels d'autres vaccins et jure que celui là est efficace a fond alors que même le gouvernement l'a dit si y a des rappels c'est que pas fiable a vie bref

Mon état - Ben jusqu'a présent depuis 5 jours de la fatigue , la tension qui passe en dessous de 10 donc vertiges mais je tousse peu et apparemment malgré sac pour hosto de prés pas encore en détresse respiratoire - 

Je remet masque dans mon immeuble et met gant chirurgicaux pour actionner les codes toucher les poignets de porte bref c'est plus pratique que d'avoir le gel sans arrêt , tu jette le gant et hop tranquille - dans les transports faut mettre le masques tjrs c'est sur et votre gel ou gant - Dans les festival et concert nombreux qui sont allez au Helfest ou Soliday's etc on le COVID mais la presse ne le dira pas a fond ... les gens s'en foutent pour eux c'est fini la mort invisisible ... 

Enfin voilà je suis fatiguée je reste enfermée mais ça va - ce qui est bien maintenant c'est que la sécurité sociale envoie sms pour vous proposer un service pour faire vos courses etc etc BRAVO A EUX ! enfin .. 

Voilà je me balade avec 2 virus qui tue Un invisible Un de l'amour qu'elle merde mais c'est la vie - 

Et a cause des trithérapie comme pour Charlotte Valendrey qui a fait sa 1ère greffe de coeur en 2005 a cause de la trithérapie , info sur de connaissances du milieu cinéma là le journal le monde n'a pas hésité a le dire pff bref ben moi aussi j'ai 3 maladies mortelle du coeur donc ... a voir .. 

Voilà Bon week end a Tous Protéger vous gant masques ... moi j'ai laché prise donc pour moi je l'ai attrapé en faisant courses en touchant fruits ou autres produits ............ et dans les transports en m'accrochant aux barres malgré le masques qui sauvent pas et n'a jamais sauvé mais protège au mieux ...... 

A vous de faire votre méa culpa mais croyez moi avoir 2 virus mortelle dont autres pathologies du a la maladie vih et traitement ben ma vie a était changé ..... Biz a tous