Covid-19 : point infos !

Publié par jfl-seronet le 10.02.2022
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ThérapeutiqueCovid-19

Depuis le 2 février, le gouvernement français a décidé d’assouplir les restrictions. Ce n’est pas le seul du reste. Cela bouge aussi du côté des traitements avec le vaccin Novavax dont le gouvernement espère qu’il améliorera la vaccination dans les Outre-mer. Avancée encore avec le nouveau traitement de Pfizer. Ces derniers jours, il est encore question des conditions de déplacements dans l’UE, du nombre de décès en France et des répercussions écologiques sur la santé des tonnes de déchets que sont les masques usagés, les seringues, les gants…

Cela pourra paraître paradoxal au premier coup d’œil, mais le gouvernement a décidé de commencer à lever des restrictions pesant sur les Français-es depuis le 2 février, par exemple, en mettant fin au port du masque à l'extérieur, aux jauges ou au télétravail obligatoire. Mais cette levée a des explications. D’une part, un bon niveau de vaccination en France. Ainsi, plus de 53 986 046 de personnes ont reçu au moins une injection (80,1 % de la population totale) et 52 720 676 sont complètement vaccinées (78,2 % de la population). Depuis le début de la campagne de rappel, 35 523 188 personnes ont reçu une dose de rappel. D’autre part, le variant Omicron provoque des formes moins graves de Covid, ce qui se traduit par des séjours moins longs à l'hôpital et un moindre risque de passage en réanimation. Pour autant la vaccination, reste un enjeu dans certains territoires.

Novavax pour les ultramarins

Cela pourrait être la solution pour renforcer l’adhésion à la vaccination dans les territoires ultramarins. Le président Emmanuel Macron a annoncé (27 janvier) que les territoires d’outre-mer recevront en priorité le vaccin Novavax, un vaccin anti-Covid qui n’utilise pas la technique de l’ARN messager, mais celle, ancienne et éprouvée, de la protéine recombinante. Cette initiative entend être une réponse à la résistance à la vaccination qui touche certains départements d’outre-mer, a indiqué l'Elysée. Aujourd'hui, sept départements et collectivités d'outre-mer sont placés en état d'urgence sanitaire : la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. « Le président a voulu assurer aux élus que les territoires ultramarins seront priorisés pour les livraisons du Novavax qui est un vaccin sans ARN messager et qui peut apporter des réponses dans des départements, où la vaccination a pu progresser plus lentement qu'ailleurs », a assuré l'Elysée.

L'Européen approuve la pilule anti-Covid

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré (27 janvier) avoir approuvé la pilule anti-Covid de Pfizer, commercialisée sous le nom de Paxlovid. La spécialité devient le premier médicament antiviral pris par voie orale autorisé au sein de l’Union européenne, souligne l’AFP. « Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA a recommandé l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le médicament antiviral pris par voie orale Paxlovid », a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. L’EMA a recommandé « d’autoriser Paxlovid pour le traitement de la Covid-19 chez les adultes qui n’ont pas besoin d’oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru que la maladie devienne grave ».  Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d’un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ils sont très attendus car faciles à administrer, en pouvant être pris simplement chez soi (prise orale). Pfizer avait annoncé en décembre que sa pilule anti-Covid réduisait de près de 90 % les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque le traitement était pris dans les premiers jours après l’apparition des symptômes. L’EMA a évalué les données d’une étude impliquant des personnes atteintes de la Covid-19 montrant que « le traitement par Paxlovid réduisait de manière significative les hospitalisations ou les décès chez les patients-es qui présentaient au moins une affection sous-jacente les exposant à un risque de Covid-19 sévère ». La majorité des patients-es de l’étude étaient infectés-es par le variant Delta, a précisé l’EMA, tout en soulignant que selon des tests réalisés en laboratoire, Paxlovid devrait rester efficace contre Omicron.  Le traitement de Pfizer est une combinaison d’une nouvelle molécule, PF-07321332, et du ritonavir, un antirétroviral contre le VIH, qui se prennent habituellement sous forme de comprimés séparés. « Le comité des médicaments à usage humain de l’EMA a conclu que les bénéfices du médicament sont supérieurs à ses risques pour l’utilisation approuvée » et va « maintenant envoyer ses recommandations à la Commission européenne pour une décision rapide applicable dans tous les États membres de l’UE ».

130 000 morts en France

Le seuil des 130 000 décès liés à la Covid-19 a été franchi, le 27 janvier, en France, moins de deux ans après le début de l’épidémie, selon les chiffres de Santé publique France. Le virus circule toujours largement, avec 392 168 nouvelles contaminations en date du 27 janvier. Sur les sept derniers jours (du 21 au 27), la moyenne quotidienne s’est établie à plus de 360 000 cas. Une propagation due au variant Omicron, beaucoup plus contagieux que les variants précédents, mais entraînant moins de formes sévères. Ce qui se traduit notamment par des passages moins longs à l’hôpital et des admissions moins fréquentes en réanimation. Depuis plusieurs jours, le nombre de malades dans les services de soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, reflue, bien que les hospitalisations augmentent. La campagne de vaccination poursuit, par ailleurs, son ralentissement, malgré l’entrée en vigueur du pass vaccinal en début de semaine.

Des décès liés à Omicron

Omniprésent depuis plusieurs semaines dans les contaminations en France, le variant Omicron est désormais lié à plus d’un décès sur deux du fait de la Covid-19 à l’hôpital, selon des chiffres publiés vendredi 28 janvier par le ministère de la Santé. Présent dans 99 % des tests PCR positifs, 88 % des entrées en hospitalisation conventionnelle et 79 % des admissions dans les services de soins critiques (qui accueillent les cas les plus graves), Omicron a également concerné 57 % des décès « survenus à l’hôpital du fait de la Covid-19 » durant la semaine du 17 au 23 janvier, précise la direction des statistiques (Drees) dans un communiqué. Sur cette même période, Santé publique France a recensé 1 598 décès liés à la Covid à l’hôpital. Les personnes non vaccinées restent surreprésentées dans les « événements liés à la Covid-19 » : comptant pour 8 % des plus de 20 ans, ils ont totalisé 16 % des tests positifs, 39 % des entrées en hospitalisation conventionnelle, 54 % des admissions en soins critiques et 46 % des décès entre le 20 décembre et le 16 janvier, détaille l’AFP.

Plus de pass sanitaire en Catalogne

La région espagnole de Catalogne a décidé de mettre fin (28 janvier) à l'obligation de présenter un pass sanitaire pour entrer dans les bars, restaurants et salles de sport, le jugeant peu efficace face à la grande contagiosité du variant Omicron. « Une partie importante de la population est à nouveau susceptible d'être infectée par le virus », à cause d'Omicron, « indépendamment de son statut vaccinal ou du fait d'avoir déjà contracté la maladie », a justifié, dans un communiqué, le gouvernement régional qui suit ainsi l'avis de son comité d'experts-es. « En conséquence, l'efficacité de l'utilisation obligatoire du certificat Covid diminue », a-t-il ajouté. Cette décision a été publiée jeudi au journal officiel régional. La région a ainsi levé la majeure partie de ses restrictions, mettant fin aux jauges d'occupation dans les restaurants et supprimant la limite de dix personnes pour les réunions privées. Il y a une semaine, elle avait aussi levé le couvre-feu qui était en vigueur entre 1 heure et 6 heures du matin à Barcelone et dans une grande partie de la région depuis fin décembre. La seule restriction encore en vigueur est la fermeture des discothèques. En Espagne, où les régions sont compétentes en matière de santé, certaines ont instauré un pass sanitaire pour rentrer dans certains lieux publics. Malgré un taux de vaccination élevé, avec 90,7 % de la population de plus de 12 ans entièrement vaccinée, les cas de coronavirus ont explosé depuis la fin décembre en Espagne, qui possède l'un des taux d'incidence les plus élevés d'Europe.

Certificat de rétablissement réduit à 4 mois

La durée du certificat de rétablissement, accordé aux personnes qui viennent d’être infectées par le Sars-CoV-2, sera ramenée à quatre mois, contre six actuellement, à compter du 15 février, a indiqué le ministère de la Santé. Ce certificat de rétablissement est accordé aux personnes qui ont été infectées et qui doivent attendre avant de recevoir une dose de vaccin anti-Covid. Ce certificat est intégré dans le pass vaccinal, qui remplace le pass sanitaire depuis le 24 janvier. « Après votre dernière injection de vaccin, ou votre dernière infection » par le virus, « le délai pour effectuer une dose de rappel est de trois mois », a rappelé (29 janvier) à l’AFP le ministère de la Santé. « Vous disposez d’un mois de battement pour effectuer votre dose de rappel », a-t-il ajouté. Le certificat de rétablissement sera donc désormais d’une durée de quatre mois. Cette décision s’applique à tous les certificats de rétablissement, y compris ceux émis avant le 15 février, a précisé le ministère. La mesure s’applique aux personnes de plus de 18 ans et un mois. Les adolescents-es de 16 et 17 ans n’ont pas l’obligation d’effectuer leur dose de rappel pour conserver leur pass vaccinal, même si celle-ci leur est recommandée. Selon les estimations du ministère de la Santé de cette toute fin janvier, quelque sept millions de personnes, non vaccinées ou sans la dose de rappel, risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février, en cas de doses de rappel non effectuées.

Moderna pleinement autorisé aux États-Unis

Et de deux ! Un deuxième vaccin contre la Covid-19 est pleinement approuvé aux États-Unis. Il s’agit du vaccin de Moderna. Celui de Pfizer l'est depuis la fin août 2021. Le vaccin contre la Covid-19 de Moderna, qui ne bénéficiait jusqu'ici que d'une autorisation d'utilisation en urgence aux États-Unis, est donc désormais entièrement autorisé dans le pays à partir de 18 ans, ont annoncé (31 janvier) les autorités sanitaires. Le vaccin de Moderna, Spikevax, « remplit les standards rigoureux » de l'Agence américaine des médicaments (FDA), en termes « de sécurité, d'efficacité, et de qualité de production requises pour une autorisation », a indiqué la FDA dans un communiqué, cité par l’AFP. La FDA espère que l'autorisation complète du vaccin de Moderna pourra donner « une confiance supplémentaire » à certaines personnes « pour prendre la décision de se faire vacciner ». L'autorisation pleine concerne les deux premières doses, administrées à un mois d'écart, la dose de rappel restant, elle, autorisée en urgence. Pour sa décision, l'agence a analysé les données d'essais cliniques menés sur environ 15 000 personnes ayant reçu le vaccin, et 15 000 un placebo, a-t-elle précisé. Les informations accompagnant le vaccin comprennent un avertissement concernant le risque de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, après la vaccination, a précisé l'agence américaine. Ce risque est plus élevé chez les jeunes hommes de 18 à 24 ans, dans les sept jours suivant la deuxième injection.

Europe : certificat vaccinal valide neuf mois

Du neuf dans les règles. La règle européenne fixant à neuf mois la durée de validité du certificat vaccinal contre la Covid-19, en l’absence de dose de rappel, pour les voyages au sein de l’Union, est entrée en vigueur mardi 1er février, a rappelé (31 janvier) la Commission européenne. « Les États membres doivent accepter ces certificats pour une période de 270 jours (neuf mois) après une première vaccination complète », souligne le communiqué de la Commission. Cette période s’ouvre à partir de l’injection d’une deuxième dose de vaccin, d’une seule dose dans le cas de Johnson & Johnson, ou d’une dose après avoir contracté le virus. La durée de neuf mois tient compte des orientations du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) préconisant l’administration de doses de rappel après une période de six mois, en raison de la baisse d’efficacité des vaccins. Cette règle est contraignante pour le passage des frontières à l’intérieur de l’Union européenne, mais la Commission rappelle que les États membres peuvent appliquer des délais différents pour l’utilisation du certificat vaccinal sur le plan national (accès aux restaurants-cafés, lieux culturels, etc.). Elle les appelle toutefois à s’aligner sur cette période de neuf mois fixée au niveau européen.

Les déchets médicaux inquiètent l’OMS

Nouvelle vague ? La prochaine ne serait pas forcément liée à un nouveau variant… mais plutôt à la pollution. C’est ce qu’on comprend à la lecture d’un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé sur les déchets médicaux liés à la Covid-19… qui menacerait la santé humaine et environnementale. Les chiffres concernant les déchets médicaux liés à la pandémie actuelle donnent le vertige. L’OMS s’est penchée sur les quelque 87 000 tonnes d’équipements de protection individuelle qui ont été expédiés entre mars 2020 et novembre 2021 à travers le monde par les Nations unies, pour aider les pays, en particulier les plus défavorisés, à faire face à la pandémie. Au total : plus de 140 millions de kits de test, susceptibles de générer 2 600 tonnes de déchets non infectieux (principalement du plastique) et 731 000 litres de déchets chimiques (soit l’équivalent du tiers d’une piscine olympique) ont ainsi été expédiés, tandis que plus de 8 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde, produisant 144 000 tonnes de déchets supplémentaires sous forme de seringues, d’aiguilles et de caisses de sécurité (Dasri). Environ 97 % des déchets plastiques issus des tests ont été incinérés, explique l’OMS. Ces dizaines de milliers de tonnes de déchets médicaux ne représentent qu’une petite fraction du volume mondial des déchets, l’étude ne prend pas en compte les équipements qui n’ont pas été envoyés via l’Onu : tous ceux des pays riches, par exemple. On imagine sans peine le volume total. Ces déchets médicaux supplémentaires résultant de la riposte à la pandémie ont mis à rude épreuve les systèmes de gestion des déchets dans le monde entier, et menace « la santé humaine et environnementale », s’inquiète l’OMS. Selon le rapport, trois établissements de santé sur dix dans le monde ne disposent pas de systèmes de tri des déchets. Dans les pays les moins développés, moins d’un établissement de santé sur trois dispose d’un service de base de gestion des déchets médicaux. L’OMS propose donc de créer des emballages plus petits et plus durables et de fabriquer en général des équipements à base de matériaux renouvelables. Envoyer les déchets médicaux dans les décharges devrait être la solution de dernier recours, indique le document. Le rapport appelle à développer des masques qui puissent être utilisés plusieurs fois ou qui puissent être mis au compost. L’OMS insiste sur les gants qui, dans le cadre de la lutte contre la pandémie, constituent en termes de volume la plus grande proportion des déchets. L’OMS estime que ces gants sont utilisés en bien trop grand nombre ; par exemple pour vacciner… alors que cela ne fait pas partie des recommandations.

L’OMS juge « prématuré » de déclarer victoire

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi 1er février qu’il était trop tôt pour que les pays crient victoire face à la  Covid-19 ou abandonnent leurs tentatives d’enrayer la transmission du virus. « Il est prématuré pour tout pays de se rendre ou de déclarer victoire », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse, inquiet face à une progression des décès dans la plupart des régions du monde. Son appel à la prudence survient alors que certains pays envisagent le retour à la vie d’avant. Le Danemark a même franchi ce pas mardi, en dépit d’un niveau record de cas de Covid-19, s’estimant en mesure de le faire grâce à sa forte couverture vaccinale et à la moindre sévérité du variant Omicron. Depuis que le variant Omicron a été identifié pour la première fois, il y a tout juste 10 semaines, près de 90 millions de cas ont été signalés à l’OMS. « Nous sommes préoccupés par le fait qu’un récit s’est installé dans certains pays selon lequel, en raison des vaccins et de la transmissibilité élevée d’Omicron, et de sa moindre gravité, prévenir la transmission ne serait plus possible. Rien de tout cela ne pourrait être plus éloigné de la vérité », a affirmé le chef de l’OMS. « Nous ne demandons à aucun pays de réinstaurer des confinements. Mais nous appelons tous les pays à protéger leur population en utilisant tous les outils disponibles, et pas que les vaccins », a-t-il souligné.

FFP2 gratuits sous conditions

Les masques FFP2 (ceux en forme de bec de canard) sont, depuis début février, délivrés gratuitement en pharmacie pour les personnes dites à risques de faire une forme grave ou immunodéprimées (environ 300 000 personnes seraient concernées) ; à raison de dix masques par semaine sur présentation d’une prescription médicale. Les pharmacies peuvent ainsi, selon le décret publié au Journal officiel, fournir gratuitement des masques de protection aux personnes « à risque de formes graves » de la Covid-19 et aux personnes « immunodéprimées » pour « lesquelles la vaccination n’induit pas la production et le maintien d’un titre d’anticorps à un niveau suffisant ». Cette décision fait suite à la mobilisation de plusieurs associations et collectifs, dont France Assos Santé (FAS). L’arrêté explique précisément ceci : « Art. 1er bis. – I. – Les pharmacies d’officine délivrent gratuitement, sur présentation des justificatifs mentionnés dans le tableau annexé au présent article, des masques de type FFP2, qui ne relèvent pas du stock national, aux personnes à risque de formes graves de la Covid-19 et immunodéprimées, pour lesquelles la vaccination n’induit pas la production et le maintien d’un titre d’anticorps à un niveau suffisant pour assurer une protection suffisante ou chez lesquelles une maladie ou un traitement entraîne une baisse rapide du niveau des anticorps, en capacité de supporter le port de ce type de masque pendant plusieurs heures et pour un usage quotidien ». Qui est concerné-e ? France Assos Santé recommande de se référer à un document de la Direction générale de la Santé (DGS) d’août dernier. Cette définition de personnes à risque de formes grave comprend d’une part les personnes à très haut risque de forme grave (par exemple, celles atteintes de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ; celles atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;  les personnes transplantées d’organes solides ; les personnes atteintes de poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes, etc.). Elle comprend d’autre part les personnes présentant des pathologies facteurs de risque de forme grave, selon la classification établie par la Haute Autorité de Santé. On peut citer, entre autres : l’hypertension artérielle compliquée (notamment complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales) ; les antécédents d’accident vasculaire cérébral, de chirurgie cardiaque ; le diabète de types 1 et 2 ; les pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, etc.), l’insuffisance rénale chronique ; les maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose ; l’immunodépression congénitale ou acquise, etc.

Pass vaccinal supprimé avant juillet ?

Le pass vaccinal pourrait être supprimé en France avant sa fin programmée en juillet prochain si les conditions sanitaires le permettent, a expliqué, mercredi 2 février, le ministre de la Santé, Olivier Véran, citant comme critère indispensable un retour à la normale des hôpitaux, sans déprogrammation des soins non liés à la Covid-19. « Quand on aura libéré des places en réanimation, s'il n'y a pas de nouveau variant en circulation, l'utilité du pass vaccinal sera discutée », a-t-il dit sur BFM TV, estimant « probable » la suppression du pass vaccinal avant juillet au regard de « la dynamique épidémique actuelle ». Il est nécessaire que le nombre de patients-es en unités de soins intensifs à cause de la Covid-19 redescende autour de 1 000 pour envisager la levée du pass vaccinal, a indiqué Olivier Véran, alors que 3 700 personnes se trouvent actuellement en soins intensifs. Estimant que le « pire » de l'épidémie de coronavirus était passé, Olivier Véran a également indiqué que l'obligation du port du masque en intérieur pourrait être levée « au printemps », disant, là encore, s'appuyer sur l'évolution actuelle de la crise sanitaire. « Le pire est derrière nous, on a fait le plus dur », a déclaré le ministre de la Santé, ajoutant cependant ne pas exclure qu'une nouvelle dose de rappel soit nécessaire, à l'automne prochain, en fonction de l'évolution du virus, voire de l’apparition d’un nouveau variant comme le suggèrent des experts-es.