Gratuité : le Togo fait un effort

Publié par jfl-seronet le 21.11.2008
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Le Togo annonce l'annonce de la gratuité de l’accès aux antirétroviraux dans tout le pays. Une décision saluée par Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/Sida (RAS Plus), même si, pour lui, le compte n'y est pas.
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C'est par un communiqué officiel que le gouvernement togolais a annoncé la gratuité de l’accès aux antirétroviraux dans tout le Togo à partir du lundi 17 novembre 2008 pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Selon ce communiqué, cette gratuité est immédiate pour les 3 000 personnes prenant des antirétroviraux qui s’approvisionnent à "un prix social" à travers le circuit de la centrale d’achats des médicaments essentiels et génériques (CAMEG). Cette gratuité est  maintenue pour les 3 600 autres personnes touchées qui étaient entièrement prises en charge par l’Etat togolais. Le nombre de personnes vivant avec la maladie est estimé à 110 000 au Togo. Selon des données officielles du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), plus de 7 890 PVVIH ont eu accès aux médicaments anti-VIH au Togo en 2007. Le gouvernement togolais a, par ailleurs, demandé aux personnes en attente de traitements de s'adresser aux "comités thérapeutiques des régions afin de bénéficier de la gratuité des antirétroviraux suivant les critères d’inclusions établis". Cette décision a été saluée par le Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/Sida (RAS Plus) au Togo, mais pour le Réseau le compte n'y est pas. "Nous saluons cette décision qui soulagerait un tant soit peu la communauté des personnes vivant avec le VIH/sida", a indiqué le président du Réseau sur Radio Lomé, mais pour lui le financement des seuls traitements ne suffit pas. "Il y a le bilan biologique qu’il faut subventionner, puisque le suivi biologique est très important", a souligné le président du Réseau ajoutant qu’une personne sous traitement doit faire un bilan hépatique, un comptage des CD4, une mesure de la charge virale et un traitement des infections opportunistes qui coûtent chers. D'après lui, il y a plus de 25 000 Togolais qui ont besoin des médicaments antirétroviraux. On est donc loin de compte.

illustration : Yul Studio

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Portrait de zorika

jeune homme,33ans d'origine africain,serpo sous tritherapie,en plein forme,convivial,sympa ,aimant la vie,recherche une correspondante.