Hervé ne veut être "Ni pauvre, ni soumis"
"Une fois les dépenses indispensables (loyer, EDF/GDF/eau, mutuelle, impôts locaux et nationaux, assurance habitation, aide ménagère, taxe d'ordures ménagères, téléphone, Internet, contrat obsèques, etc.) enlevées de mes ressources, il me reste 360 euros par mois pour survivre. Et je ne déduis pas encore tous les petits prélèvements comme les 1 euro par acte médical et maintenant les 0,50 euros par boîte de médicament, les frais de soins non remboursés par la sécurité sociale [et qui l'étaient avant, ndlr], les frais postaux, les frais bancaires… Je n'ai aucun loisir. Je n'ai pas de vie sociale (…) Je reste chez moi, me forçant à réduire la moindre dépense ! Je me sens culpabilisé au quotidien, obligé de raquer sans arrêt pour des choses essentielles à la vie. Je vis l'angoisse permanente des factures, des soucis médicaux, de l'avenir. J'ai peur d'arriver à 60 ans, au moment où je percevrai la retraite qui sera inférieure à ce que je touche actuellement, mais aussi au moment où ma rente me sera supprimée ! Je n'ai pas envie de finir sous les ponts, SDF."
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