#LookingForEmmanuel

Publié par jfl-seronet le 16.05.2019
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Politiquefonds mondial

« D’après nos sources, il existe un Emmanuel capable de mettre fin au sida dans le monde. Nous le recherchons en urgence ! Peut-être le connaissez-vous ? Il est déterminé, ambitieux, fan de cordons bleus, capable de porter de grands PROJEEETS, et disponible le 10 octobre prochain à Lyon ». C’est dans un esprit à la fois ironique et militant que AIDES lance sa nouvelle campagne pour le succès de la conférence de reconstitution des fonds du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Cette conférence est accueillie par la France (une première !). Ce sera en octobre 2019 à Lyon. À cette occasion très particulière, AIDES appelle « les Français-es à se mobiliser pour trouver cette personne et lui faire part d’un message : la fin du sida dans le monde est entre ses mains ! » Cette campagne inédite se décline en onze visuels qui reprennent la silhouette de l’Emmanuel le plus connu de France. Dans le dossier de presse qu’elle consacre à cette campagne, AIDES rappelle que celle-ci devait initialement être diffusée dans les transports en commun et dans l’espace public à Paris et dans de nombreuses villes de France. Hélas, « l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) n’a pas jugé souhaitable de nous laisser relayer cet avis de recherche pourtant déterminant dans la mobilisation citoyenne », indique AIDES. Bon, l’instance a fait, comme souvent, une censure, parce que la campagne fait une allusion directe au chef de l’État. Pour autant, la campagne devrait bénéficier d’un large affichage libre et on devrait la voir sur les murs de Bordeaux, Lyon, Marseille, Lille, Nantes, Strasbourg et Paris du 15 au 22 mai. Enfin, la campagne est amplement diffusée sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Instagram mais aussi LinkedIn…

Mais pourquoi cet avis de recherche ?

Difficile de passer à côté des enjeux, tant les chiffres qui les illustrent sont édifiants. Une personne meurt toujours du sida toutes les deux minutes dans le monde. Les maladies liées au sida restent la principale cause de décès chez les femmes âgées de 15 à 49 ans dans le monde, rappelait le 8 mars dernier l’Onusida. En 2017, 66 % des nouvelles infections à VIH chez les 10 à 19 ans concernaient des femmes dans le monde. En Afrique orientale et australe, 79 % des nouvelles infections à VIH chez les 10 à 19 ans concernaient des femmes. Et des données de ce type, il en existe beaucoup d’autres.

Tous les trois ans, le Fonds mondial organise la reconstitution de ses ressources pour le cycle suivant ; des ressources qui proviennent des contributions volontaires des États et des donateurs privés. Les discussions entre les grandes puissances ont commencé pour décider du montant qu’elles attribueront au Fonds mondial pour le nouveau cycle. « Le point d’orgue de ces négociations sera la Conférence de reconstitution qui se tiendra pour la première fois en France, à Lyon, le 10 octobre. En tant qu’hôte de cet événement, il appartient au président de la République de mobiliser ses homologues étrangers-es pour les inciter à augmenter leur contribution et faire de cette conférence l’événement qui actera la fin du sida » avance AIDES. Le risque en cas de contribution en-dessous des attentes est celui d’une reprise des épidémies qui condamnerait encore des millions de personnes.

Pour AIDES : « Il est plus que temps d’en finir avec cette épidémie qui a déjà fait plus de 35 millions de morts. Investissons maintenant ! » Et il est impératif de la faire maintenant car « plus nous attendrons, plus le montant nécessaire pour mettre fin à l’épidémie de VIH sera important », prévient l’association.

Emmanuel Macron doit accélérer la riposte

Le Conseil national du sida a publié, début mai, un avis comprenant des pistes d’amélioration pour la lutte contre le sida. Parmi elles, figure la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires pour la lutte contre le VIH/sida, rappelle AIDES. L’association a également interrogé les Français-es dans une enquête menée avec l’institut CSA et ils-elles sont formels : 95 % estiment que la lutte contre l’épidémie de sida doit être un objectif important de santé mondiale pour le gouvernement français. Plus de la moitié (54 %) pensent même qu’il doit s’agir d’un objectif prioritaire. Par ailleurs, des experts-es, la société civile, des citoyens-nes le disent de concert : il est urgent d’accroître les financements maintenant pour pouvoir espérer éradiquer le sida d’ici 2030 la lutte contre le sida pour y mettre fin. AIDES « appelle donc dès maintenant à une mobilisation générale pour que les États, sous l’impulsion de la France, fassent preuve collectivement d’une volonté politique à la hauteur de l’enjeu. C’est toute le sens de la campagne #LookingForEmmanuel, lancée aujourd’hui.

À noter qu’un site est dédié à cette campagne.

Commentaires

Portrait de jl06

 

                                   A votre bon  coeur  MRDAMES  , bEZOS,  MARCO,  TOTAL, LVMH, L,oreal  ..............etc

Portrait de smartin

Dans le cadre de la mission que lui a confiée la profession publicitaire, l’ARPP a examiné, sur demande de conseil d’un de ses adhérents, afficheur, la dernière campagne de communication en faveur de l’association AIDES, composée de différents visuels.

Les affiches en cause montrent un portrait d’homme en noir et blanc dont le visage est couvert par un panneau portant l’inscription, selon les versions « Nous recherchons un Emmanuel habitant Paris et supportant l’OM pour mettre fin au SIDA » ou « Nous recherchons un Emmanuel qui a Jupiter comme pseudo pour mettre fin au SIDA » ou encore « « Nous recherchons un Emmanuel pas super fan du jaune pour mettre fin au SIDA ». Les affiches renvoient au site internet je-connais-un-emmanuel.com.

L’avis consultatif de l’ARPP s’est borné à rappeler les principes déontologiques et juridiques en vigueur applicables à la publicité protégeant le droit à l’image et encadrant l’utilisation publicitaire de l’image d’une personne.

En particulier, l’article 9 du Code Civil dispose que « Chacun a droit au respect de sa vie privée.. ». En outre, les dispositions déontologiques du Code de la Chambre de commerce internationale (ICC) sur la publicité et la communication commerciale soulignent la nécessité de demander l’accord préalable de la personne dont l’image est utilisée en publicité («… la publicité ne doit représenter une personne, ni s’y référer sans autorisation préalable, qu’elle soit prise dans ses activités publiques ou privées.. »),

En vertu de ces textes, la représentation ou la référence à une personne n’est possible, de manière générale, qu’avec son consentement préalable et ce, quels que soient l’objectif de la campagne ou l’identité de l’annonceur.

En l’espèce, il a été relevé que l’image du Président de la République, même s’il n’est pas expressément cité, apparaît suffisamment identifiable par la forme du visage et la coupe de cheveux associées à des éléments tels que le prénom « Emmanuel », , la reprise d’expressions et de déclarations notoirement connues comme relevant des propos du Président ou la référence à des événements de l’actualité politique.

Portrait de jl06

En même temps  il faut trouver aussi des moyens de frappés l,opinion public , puisque tout sembles immobiles ....

les cacheton c,est bien gentil SA RAPPORTENT GROS ,personne n,est  dupe !

En particulier, l’article 9 du Code Civil dispose que « Chacun a droit au respect de sa vie privée.. ». En outre, les dispositions déontologiques du Code de la Chambre de commerce internationale (ICC) sur la publicité et la communication commerciale soulignent la nécessité de demander l’accord préalable de la personne dont l’image est utilisée en publicité («… la publicité ne doit représenter une personne, ni s’y référer sans autorisation préalable, qu’elle soit prise dans ses activités publiques ou privées.. »),

ont ne peut être contre ...... et se plaindre après des réseaux sociaux qui balance !