Qualité de vie : les effets indésirables altèrent

Publié par jfl-seronet le 30.11.2012
6 929 lectures
Notez l'article : 
3.75
 
0
Chiffressondagequalité de vie

Ce ne sera, sans doute, une nouvelle sans surprise pour beaucoup : les effets indésirables nuisent à la qualité de vie. C’est ce que confirment, une fois encore, les résultats d’un sondage réalisé auprès des personnes vivant avec le VIH au Québec.

Qualit___de_vie1.jpg

Très concrètement, le sondage relève un écart significatif entre le taux de satisfaction des personnes à l’égard de leur traitement et les effets secondaires ressentis. Ainsi, note l’Agence de presse québécoise QMI (6 novembre) presque tous les participants à l’enquête ont dit être satisfaits de leur traitement contre le VIH (95 %), mais près de la moitié ont des effets indésirables liés à ce traitement, notamment, fatigue, nausées, insomnie et dépression. Ces effets indésirables ont un impact sur la qualité de vie, en particulier sur le plan sexuel (73 %), social (64 %) et professionnel (63 %).

Dans certains cas, ils peuvent même "compromettre l’observance du traitement. Près de 20 % des répondants ont dit avoir déjà volontairement évité de prendre leurs médicaments, ou bien divisé ou réduit la dose en raison des effets indésirables ressentis. Il est encourageant de constater que les personnes atteintes de VIH/sida sont satisfaites de leur traitement, mais la réalité est que les effets indésirables de ces traitements ont des répercussions importantes sur leur qualité de vie globale", a confirmé le docteur Réjean Thomas, spécialiste réputé de la prise en charge du VIH. "La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des options thérapeutiques qui entraînent généralement moins d’effets indésirables et qui peuvent donc permettre aux patients de mieux gérer leur VIH/sida tout en améliorant leur qualité de vie", a-t-il poursuivi.


Toujours d’après ce sondage, la majorité des personnes vivant avec le VIH ayant répondu discutent volontiers de leur traitement avec leur médecin, mais seulement 32% parlent des effets indésirables, et seulement 10% affirment discuter des autres options de traitement à chaque rendez-vous. "Il est primordial que les patients communiquent ouvertement avec leur médecin des effets secondaires qu’ils ressentent et de leur impact sur leur qualité de vie, soutient Réjean Thomas. Cette communication plus ouverte pourra aider les personnes vivant avec le VIH/sida, et leurs professionnels de la santé, à déterminer ensemble la meilleure option thérapeutique".

Commentaires

Portrait de croquant

Je suis tout à fait d'accord avec cette étude et avec ce Docteur, mais comme on l a deja dit les médecins ne nous répondent jamais ou ce n'est pas de la faute des arvSealedvais aller le voir ce Docteur ...

Portrait de Scoubi

Mais quelles sont ces options thérapeutiques cela m'intérresse si qqu'un à une info merci de la faire partager ou bien si le Dr REJEAN peut nous les donner je suis preneuse!!!