Ruptures d’ARV : conseils et astuces

Publié par jfl-seronet le 19.01.2011
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trt-5ARV
En attendant que les ruptures de médicaments anti-VIH deviennent de l’histoire ancienne (le TRT-5 y travaille), on peut suivre quelques conseils pour prévenir ces difficultés et, parfois il n’est pas possible de faire autrement, que d’avoir recours au système D. Conseils, astuces. Voici quelques informations qui vous permettront de ne pas être victime d’une interruption de traitement… pour cause de rupture.
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Conseils généraux
- Ne pas se laisser prendre au dépourvu.
- Faire renouveler son ordonnance une semaine avant la fin du traitement.
- Dans la mesure du possible, se faire “identifier” par son pharmacien “référent” (celui chez lequel vous avez vos habitudes) afin de lui demander d’avoir un mois de traitement en réserve (les pharmaciens sont soumis au secret médical).
- Se dépanner via une pharmacie hospitalière en cas de besoin.


En cas de pénurie dans les pharmacies de ville : conseils, astuces et système D
Conseils :
- Ne pas accepter d’attendre “une prochaine livraison” de la pharmacie.
- Ne pas rester sans agir…  et donc :
- Demander au pharmacien (exiger !) de contacter au plus vite le laboratoire pharmaceutique concerné par la rupture. C’est la première chose à faire. Les laboratoires contactés par le TRT-5 se sont engagés à régir en 24 et 48 heures au maximum.
- En parallèle, demander au pharmacien de rechercher le médicament chez un confrère, chez son grossiste habituel, chez un autre grossiste…
- Se rapprocher d’un centre hospitalier (par l’intermédiaire de son pharmacien ou individuellement).
- Informer l’observatoire des ruptures du TRT-5 de la situation.
- Contacter une association de lutte contre le sida.
- Proposer au pharmacien de rencontrer une association de lutte contre le sida, notamment le TRT-5.

Astuces et système D
Les solutions du système D sont souvent hors cadre légal (il est interdit de faire des stocks, de se faire envoyer des médicaments de l’étranger…), mais dans certaines situations, il n’est pas possible de faire autrement. Après tout, l’objectif est d’éviter toute rupture de traitement et ce n’est pas les personnes sous traitement qui sont responsables des problèmes de rupture.
Certaines personnes ont trouvé ces solutions :
- Se faire dépanner par un ami ou un proche qui a les mêmes médicaments que soi.
- Se faire dépanner par une association.
- Aller chercher son traitement les premiers mois chaque fois avec une semaine d’avance jusqu’à arriver à avoir un mois de traitement d’avance chez soi. C’est pratique pour gérer les imprévus ou les dates de renouvellement qui tombent mal (période de vacances…)
- Passer commande à l’étranger sur Internet. Dans ce cas (limite), il peut être  utile de se renseigner auprès de proches qui y ont déjà eu recours.

Commentaires

Portrait de nathan

Il suffit de mettre son pharmacien devant ses responsabilités. La loi l'oblige à tenir à disposition de ses malades en ALD une provision de 15 jours des traitements pour l'ALD pour laquelle ils sont traités. Une fois qu'on a rappelé cette disposition légale, il n'y a pas de problèmes de rupture d'ARV.
Portrait de jarod31

nathan wrote:
Il suffit de mettre son pharmacien devant ses responsabilités. La loi l'oblige à tenir à disposition de ses malades en ALD une provision de 15 jours des traitements pour l'ALD pour laquelle ils sont traités. Une fois qu'on a rappelé cette disposition légale, il n'y a pas de problèmes de rupture d'ARV.

Dans la théorie peut etre, mais en pratique, trés difficile d'obliger un professionnel a avoir du stock. Surtout vu le cout que cela implique. (bien que les pharmacies, disposent souvent d'un délais de 60 voir 90 jours de delais de paiement a son répartiteur phamaceutique).

J'ajouterais, au passage, que toutes personnes ayant un traitement longue durée, peut se procurer sans renouvellement d'ordonnance, une fois par an, une boite supplémentaire pour palier au nombre de jour et au conditionnement des medocs.

Portrait de guppy

Et comment font les pharmacies hospitalières?