Seronet est dans la place

La ville, tout comme ses habitants, nous a accueillis chaleureusement avec un ciel bleu, un soleil radieux et des températures à faire pâlir de jalousie un Paris, figé par une mini-tempête de neige la veille, nous imposant plus de 3 heures de retard. Dès l'atterrissage à l’aéroport Montréal-Trudeau, le ton était donné : tout faire pour séduire les congressistes venus des quatre coins du monde. Des sourires, un accueil chaleureux, une organisation efficace et de luxueuses chambres d'hôtel, confortables, spacieuses et bien équipées.

Pour assurer notre déplacement au palais des congrès, des navettes quotidiennes ont été prévues toutes les 20 minutes, et au cas où les tempêtes de neige québécoises décideraient de venir aussi à notre rencontre, les hôtels sont tous liés au palais des congrès par l’impressionnant réseau piétonnier souterrain de la ville.  C'est dans le cadre de ce site spacieux, lumineux et fonctionnel, à l'architecture des années 80, que se déroulement donc ces festivités scientifiques pendant 4 jours, réunissant plus des congressistes, des chercheurs (4000) ... mais très peu d'associations (qui ne sont généralement pas très bienvenues à ce genre d'événement).

Le programme scientifique de cette année, que nous essayerons de couvrir pour vous concernera des questions sur l'épidémiologie, la virologie, la transmission du VIH, les complications cardiovasculaires et neurologiques, l'immunologie, les vaccins, les nouveaux traitements antirétroviraux et les nouvelles stratégies de prise en charge de l’infection.

Alors, calez-vous bien dans vos fauteuils et préparez-vous pour un embarquement immédiat au pays de l’érable.