Sites d'injection supervisée : le Québec ?

Publié par jfl-seronet le 15.06.2009
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L'automne prochain, les autorités de santé de Québec diront si elles autorisent ou non la création de sites d'injection supervisée. Des sites qui jouent un rôle considérable en matière de réduction des risques des risques de transmission du VIH et de l'hépatite C.
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Comme l'explique le journal Le Devoir, c'est cet automne que les Québécois devraient savoir si la province va se "doter de sites d'injection supervisée pour venir en aide aux 23 000 usagers de drogues injectables de la métropole." Un avis sur cette question très controversée a été demandé à l'Institut national de santé publique par le ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui est opposé à ces structures dont le rôle est pourtant bien réel en matière de réduction des risques de transmission du VIH et de l'hépatite C. Cet avis est attendu pour l'automne. Comme l'indique Le Devoir, si c'est oui, l'implantation d'un site d'injection supervisée pourrait être intégrée au Programme national de santé publique actuel qui va jusqu'en 2012. Elle serait surtout un outil supplémentaire pour limiter le partage de seringues. "A Montréal, environ 20 % des usagers seraient porteurs du VIH et environ 90 %, du virus de l'hépatite C", indique Le Devoir. Enfin, il faut ajouter un autre argument qui plaide en faveur de ces sites, c'est que les études montrent que les sites jouent un rôle important dans "la prévention des décès grâce à l'intervention rapide en cas de surdose ou de problèmes de santé". Ils favorisent aussi un meilleur "accès aux ressources médicales ou sociales".
Plus d'infos sur  http://www.ledevoir.com/