VHC : tendance à la baisse en région Paca

Publié par Costa le 22.01.2009
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dépistagevhchépatite C
Le système de surveillance du VHC en Provence-Alpes-Côte d'Azur vient de rendre publics les résultats des tests pratiqués dans la région au premier semestre 2007 qui révèlent une diminution significative de la prévalence chez les consultants testés dans les centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) et les centres d'examen de santé (CES) participant à l'enquête.

Selon ce nouveau bulletin qui compare les données recueillies à celles de 2004, année de la mise en place du système de surveillance, près de 5 000 personnes se sont fait dépister au premier semestre dans la région Paca. Des consultants majoritairement de sexe masculin (55,8%) et âgés de 35 ans, originaires de France métropolitaine pour la plupart d'entre eux (73%). 89 personnes au total, soit 1,8% de l'ensemble des consultants, se sont avérées séropositives pour le VHC. Une diminution significative par rapport à 2004 (2,3%).

Plus d'usagers de drogues
Parmi les 3 918 consultants ayant complété un auto-questionnaire, 22,7% se sont déclarés toxicomanes anciens ou actifs (par voie intraveineuse et/ou par sniff) contre 18,8% en 2004. Une augmentation significative qui reflète à la fois celle des consultants toxicomanes, quel que soit le mode d'usage, dans les CES, et celle des toxicomanes par voie nasale dans les CDAG de ville. La prévalence des usagers de drogues (avec ou sans usage par voie nasale) semble, en revanche, avoir baissé de manière significative dans les CDAG de maison d'arrêt, passant de 9,3% en 2004 à 5,5% au premier semestre 2007.

Plus de sniffeurs
Le premier mode de contamination présumé était l'usage de drogue par voie intraveineuse (44,6%), devant la consommation de drogue par voie nasale exclusive (24,1%), et une exposition à des produits sanguins (13,3%). Six consultants séropositifs ont, par ailleurs, déclaré avoir été tatoués, tandis que l'origine de la contamination reste inconnue pour 7 autres.

Plus d'« anciens »
Un usager de drogues par voie intraveineuse (avec ou sans sniff) sur trois était ainsi positif pour le VHC au premier semestre 2007, contre près d'un sur deux en 2004. Si le taux de sérologies positives chez les usagers actifs (avec ou sans sniff) a, de même, diminué entre 2004 (36,8%) et le premier semestre 2007 (20%), il reste cependant nettement supérieur chez les « anciens » (début de la toxicomanie avant 1995), avec 48,2% de séropositifs contre 16,7% chez les usagers plus récents.

Coinfection VHC/VIH et VHC/VHB
Parmi les personnes VHC+ testées pour le VIH pendant le premier semestre 2007, une seule (1,4%) était aussi séropositive pour le VIH. 39,8% avaient, par ailleurs, une hépatite B ancienne ou guérie, et 19,4% avaient été vaccinés contre le VHB. Enfin, le pourcentage de consultants ayant une sérologie VHC négative et vaccinés contre le VHB a, quant à lui, significativement diminué, passant de 47% en 2004 à 27% au premier semestre 2007.