VIH et hôpitaux : Romero en appelle à Bachelot

Publié par tofo le 10.12.2008
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Fermeture de Saint Joseph, probable réorganisation des services VIH des hôpitaux parisiens, tout cela inquiète Jean-Luc Romero qui en appelle à la ministre de la Santé et à l'adjoint à la Santé à la mairie de Paris.

Président des Elus Locaux Contre le Sida, Jean-Luc Romero, indique dans un communiqué de presse (9 décembre) avoir écrit à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et au député socialiste Jean-Marie Le Guen, adjoint à la Santé de Bertrand Delanoë et président suppléant de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris, pour leur faire part de "sa vive inquiétude suite à la fermeture du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Joseph" (Paris 15ème). "Cette fermeture est liée, ce que ne nie pas le directeur de Saint-Joseph, à des impératifs de rentabilité liés à la mise en place de la tarification à l’activité (la T2A]. Avec cette loi, la personne séropositive n’est plus rentable et c’est donc toute la prise en charge du malade atteint du sida qui se trouve mise à mal !", dénonce Jean-Luc Romero. Le conseiller régional de la région Ile-de-France se déclare aussi "extrêmement inquiet des rumeurs "selon lesquelles sur treize services de prise en charge du VIH à Paris, il n’en resterait [après réorganisation complète] que quatre…. Si cette rumeur devait se concrétiser, cela porterait un coup très dur à une prise en charge efficace des malades !" Pour rappel, la T2A (tarification à l'activité) est appliquée à 100 % depuis 2008 sur décision du président de la République. Quant à la réorganisation drastique de l'hôpital, elle est contenue dans le projet de loi Bachelot, la future loi "Hôpital, Santé, Patients et Territoire".

Crédit photo : locks of age, ph0t0 {loves you too}

Commentaires

Portrait de nikita

Je pense que la T2A est dans la continuité des regroupements d'activités médicales par pôle centralisateur tant pour les patients que pour tous les intervenants.

Inexorablement, et compte tenu de la dernière crise économique, le gouvernement se dirige à pas de géants vers une gestion économique.

Je travaille dans un hôpital. Je vois. J'entends et je comprends. Pour l'instant, cet hôpital est comme une hydre à qui on coupé toutes les têtes. Les directeurs partis ne sont pas encore remplacés. Les responsables de service non plus. C'est le radeau de la méduse qu vogue à l'aveugle.