Faux jumeaux, éternels rivaux. À l'aube des années 1980, deux météorites, nées la même année (1958), enflamment la scène musicale par les deux bouts. Des artistes dotés d'un génie musical et chorégraphique hors du commun : légendaire moonwalk pour l'un, sensualité brûlante pour l'autre. Comme aucun musicien noir avant eux, le "roi de la pop" et le "prince du funk" happent le public blanc. Et s'imposent, en à peine deux albums, en icônes planétaires... S'appuyant sur des archives et les témoignages de leurs musiciens et managers, un retour groovy sur l'épopée de ces deux géants.
"Thriller" contre "Purple Rain"
Dans le sillage du label Motown des années 1970, c'est Michael Jackson, enfant prodige managé par la sévère figure paternelle, qui ouvre les hostilités : en 1979, "Off the wall", premier opus solo produit par Quincy Jones, électrise les dancefloors. Et propulse au firmament des stars pop le benjamin des Jackson Five à la voix haut perchée. Mais à Minneapolis, une voix féminine funky prépare la contre-offensive. Extravagante fusion entre Sly et Hendrix, Prince Rogers Nelson, musicien surdoué, dégaine "Dirty mind". Manière de revendiquer le titre de "His Royal Badness" qui bientôt lui colle à la peau, comme ses spencers à col monté. "Controversy" (1981) et "1999" (1982) hissent l'héritier illégitime de James Brown au sommet des hits. Pendant ce temps, "Thriller" et son légendaire "Beat it" déferle sur le monde comme un raz de marée - l'album a battu le record de cent millions d'exemplaires vendus. Prince cultive l'ambiguïté sexuelle dans l'élan de la révolution gay en cours ? Peter Pan asexué, le héros de "Billie Jean" cautionne le reaganisme triomphant. Conscient de la montée en puissance de MTV, Michael Jackson signe dans la foulée un clip historique de quatorze minutes. Prince rétorque avec "Purple rain"...
lundi 25 avril à 13h35 (95 min) sur ARTE en Français
C'était en 1984 : chemise à jabot, redingote mauve et attitude de motard rebelle, Prince faisait entendre sur grand écran ses feulements sensuels et les tubes imparables de son album Purple rain. Entièrement tourné à Minneapolis, sa ville natale, ce film musical est largement autobiographique.
On a tous eu le même réflexe en apprenant la nouvelle : surfer sur YouTube pour retrouver de vieux clips. Las !, le choix y est des plus restreint. Spotify, Deezer ? Rien, ou presque. La raison ? Simple décision du Prince.
Depuis 1996 et la fin de son contrat avec la major Warner, Prince est devenu maître absolu de son œuvre et il n’allait laisser personne la violer de quelque manière que ce soit.
Depuis un moment, il ne croyait plus au CD (qu’il a parfois distribué lors de concerts où avec des journaux) et portait son attention sur les concerts. Dernièrement, il avait pourtant misé sur le streaming. Jusqu’à ce qu’en juillet 2015 il retire tout son catalogue de toutes les plateformes d’écoute en ligne. Toutes ? Non. Car Prince avait trouvé un meilleur modèle économique avec Tidal, site de streaming payant (et cher), propriétaire du rappeur-entrepreneur Jay Z. Comme son amie Madonna et bien d’autres stars, il avait ainsi acheté des parts dans la compagnie. De quoi lui assurer de jolies retombées pour toute écoute de son catalogue. Ce qui était (et reste) loin d’être le cas avec YouTube…
Un service de streaming permet d’écouter les plus grands titres de Prince, à savoir la plateforme américaine Tidal, un service qui a été acquis par la société du rappeur américain Jay-Z.
Un service entièrement géré par les artistes qui contient à ce jour près de 25 millions de titres et 75 000 clips.
l'histoire d'un jeune garçon qui n'a qu'une passion : la musique et y consacre toute sa vie, au grand dam de ses parents avec qui, la relation et le dialogue est plus que difficiles. Le marginal jeune homme n'a qu'un objectif : faire carrière dans la musique et à force d'acharnement, il y parvient grâce à un sens pointu de l'art de la scène.
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Faux jumeaux, éternels rivaux. À l'aube des années 1980, deux météorites, nées la même année (1958), enflamment la scène musicale par les deux bouts. Des artistes dotés d'un génie musical et chorégraphique hors du commun : légendaire moonwalk pour l'un, sensualité brûlante pour l'autre. Comme aucun musicien noir avant eux, le "roi de la pop" et le "prince du funk" happent le public blanc. Et s'imposent, en à peine deux albums, en icônes planétaires... S'appuyant sur des archives et les témoignages de leurs musiciens et managers, un retour groovy sur l'épopée de ces deux géants.
"Thriller" contre "Purple Rain"
Dans le sillage du label Motown des années 1970, c'est Michael Jackson, enfant prodige managé par la sévère figure paternelle, qui ouvre les hostilités : en 1979, "Off the wall", premier opus solo produit par Quincy Jones, électrise les dancefloors. Et propulse au firmament des stars pop le benjamin des Jackson Five à la voix haut perchée. Mais à Minneapolis, une voix féminine funky prépare la contre-offensive. Extravagante fusion entre Sly et Hendrix, Prince Rogers Nelson, musicien surdoué, dégaine "Dirty mind". Manière de revendiquer le titre de "His Royal Badness" qui bientôt lui colle à la peau, comme ses spencers à col monté. "Controversy" (1981) et "1999" (1982) hissent l'héritier illégitime de James Brown au sommet des hits. Pendant ce temps, "Thriller" et son légendaire "Beat it" déferle sur le monde comme un raz de marée - l'album a battu le record de cent millions d'exemplaires vendus. Prince cultive l'ambiguïté sexuelle dans l'élan de la révolution gay en cours ? Peter Pan asexué, le héros de "Billie Jean" cautionne le reaganisme triomphant. Conscient de la montée en puissance de MTV, Michael Jackson signe dans la foulée un clip historique de quatorze minutes. Prince rétorque avec "Purple rain"...
http://www.arte.tv/guide/fr/041382-000-A/docteur-prince-mister-jackson
Purple rain (95 min)
lundi 25 avril à 13h35 (95 min) sur ARTE en Français
C'était en 1984 : chemise à jabot, redingote mauve et attitude de motard rebelle, Prince faisait entendre sur grand écran ses feulements sensuels et les tubes imparables de son album Purple rain. Entièrement tourné à Minneapolis, sa ville natale, ce film musical est largement autobiographique.
Extrait:
http://www.arte.tv/guide/fr/039011-000-A/purple-rain
Full Concert 1/30/1982 - Capitol Theatre (Passaic, NJ)
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Prince n’aimait pas YouTube
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Tous les plus grand titres de Prince
Un service de streaming permet d’écouter les plus grands titres de Prince, à savoir la plateforme américaine Tidal, un service qui a été acquis par la société du rappeur américain Jay-Z.
Un service entièrement géré par les artistes qui contient à ce jour près de 25 millions de titres et 75 000 clips.
*** lien commercial supprimé ***
Purple Rain (1984)
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l'histoire d'un jeune garçon qui n'a qu'une passion : la musique et y consacre toute sa vie, au grand dam de ses parents avec qui, la relation et le dialogue est plus que difficiles. Le marginal jeune homme n'a qu'un objectif : faire carrière dans la musique et à force d'acharnement, il y parvient grâce à un sens pointu de l'art de la scène.