Il y a plus d'un an, j'ai croisé son chemin,
Sans bien réaliser qu'il s'agissait de lui.
Désormais, je le sais, fidèle, il me suit
A chacun de mes pas, forcissant en mon sein.
Ce compagnon nouveau, un tant soit peu mutin,
Occupe mes pensées, de jour, comme de nuit.
Le temps est donc venu de le dompter, sans bruit,
Grâce à des remèdes tristement patelins.
Traité de la sorte, mon hôte, sans délai,
Se ferait, éconduit, on ne peut plus discret,
Me réservant, ainsi, bien plus d'années de vie.
Mais les conséquences de cette trahison,
De prendre soin de moi, me retirent l'envie :
Au cul, le traitement ! Au cul, foutue Raison !
- Blog de julian
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Commentaires
Très belle poésie
Eclairée et puissante. bravo!
je t'envoie celle que j'ai pondue un jour où j'en avais marre des traitements.
Imaginons...
Imaginons, ami, que tu soies en fait l'homme de ma vie, en amour ou en amitié. Me détesterais-tu à ce point en retour pr, en plus, me condamner à la solitude ?
Viens dc plutot ds mes bras trembler, râler, tempêter, cogner, griffer, mordre - mais sans blesser mon coeur ! -, puis suer, te calmer, te réconforter, te blottir, t'endormir, apaisés, l'espace d'un instant, ds la complicité d'un vrai momt avec l'Autre...
Et si mes petits bras musclés ne st pas ceux que l'on attend, c'est que l'on att ceux d'un autre ! alors pourquoi condamner cet autre pauvre type à la solitude en t'en allant trop vite ?
Qui me rendra le sourire derrière mon écran qd il aura trouvé que j'écris pas trop mal à son humble goût ? Qui me tombera qq phrases un peu plus chiadées pr crier encore mieux cette mm colère ? Qui m'encouragera à chanter demain pr ceux qui n'ont pas de voix ? Qui m'amènera un peu de soleil ds ma grisaille si tu t'en vas ?
S.