au delà de

Publié par seanaque le 03.10.2009
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l'intérêt plus ou moins grivois et inavoué que le citoyen lambda porte la plupart du temps au sujet il ne faut pas oublier que derrière(!) ce trouble qui ne me concerne pas personnellement il y a une souffrance mentale de l'individu.

Le ministre de la Santé a annoncé qu’elle allait saisir les caisses d’assurance-maladie afin que le transsexualisme sorte de la catégorie des affections psychiatriques de longue durée. Désormais, les patients devraient bénéficier du dispositif des ALD « hors liste ».

« LES CAISSES d’assurance-maladie vont prochainement être saisies sur un projet de décret proposant la suppression "des troubles précoces d’identité de genre" des critères d’admission des affections psychiatriques. »

Pas exceptionnel:

Les données épidémiologiques actuelles, et en particulier les données françaises, sont insuffisantes pour obtenir une estimation certaine de la prévalence et de l’incidence du transsexualisme. Néanmoins, à partir des données les plus récentes, on peut estimer la prévalence entre 1 pour 10 000 et 1 pour 50 000, « ce qui indiquerait que le transsexualisme n’est pas un phénomène exceptionnel », note la HAS. En 2006, l’assurance-maladie a reçu 120 demandes de prise en charge de chirurgie de réassignation.

Déjà, Esquirol

Le transsexualisme entre dans l’ère des médias en 1952, à travers le récit de la métamorphose de George W. Jorgensen en Christine Jorgensen grâce à une intervention médico-chirurgicale. Publié dans le « Daily News » de New York, l’article fait le tour du monde. Toutefois, le fait de chercher à emprunter les apparences du sexe opposé pour mieux ressembler à soi-même a été décrit dès le XVIIIe siècle. Dans la première moitié du XIXe, c’est Esquirol qui rapporte le cas de deux sujets tenus pour fous, un homme et une femme qui auraient été jusqu’à leur mort taraudés par la conviction d’habiter un corps sexué de façon erronée.