cela fait plus de 20 ans que le vih s'adapte à toutes les molécules et aujourd'hui,
il n'en serait plus rien ? L'Histoire du vih nous démontre pourtant qu'il ne faut pas regarder l'ennemi à court-terme...
La Cigale, ayant chanté
tout l'été,
se trouva fort dépourvue
quand la bise fut venue...
En 1996, énorme erreur médiatique : Victoire, on ne meurt plus du sida grâce aux trithérapies* !
Combien de nouvelles contaminations cela a-t-il engendré ?
Aujourd'hui, gobez comme vous voulez, vous ne risquez rien.
Combien de nouvelles résistances cela va-t-il engendrer ?
* si les tri ont sauvé nombre d'entre-nous, moi le premier, ceux et celles qui n'en subissent pas l'impact sont des exceptions. Je pense que la solution au sida se trouve dans ces exceptions, plus précisément chez les contrôleurs, mais ils ne peuvent être pris en exemple dans la vie quotidienne.
PS : extrait d'un forum sur Iccare avec Jacques Leibowitch, que je trouve LUCIDE et surtout RESPONSABLE.
Et si le virus échappe, et qu’émergent des mutations de résistances ? Jacques Leibowitch balance encore : "Ah mais, mon cher Monsieur, je ne fais pas d’élevage de virus résistants, moi. Si la charge virale redevient détectable, je stoppe la molécule immédiatement, pour laisser repartir le virus sauvage, qui reprend le dessus. Une fois que la réplication a bien recommencé (attention, je leur dis qu’il faut remettre des capotes, hein !), je remets le traitement, avec d’autres molécules. Mais ça, attention, ce n’est possible qu’au tout début, quand on a 400 – 900 copies, pas 50 000 ! Et puis je change pour une nouvelle molécule ! C’est aussi simple que cela, mais il faut agir vite, ce qui implique un suivi rapproché de la charge virale". Des propos dont le médecin sait qu'ils ne font pas encore l’unanimité.
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