Les tempêtes passent, laissent des traces et finissent par faire céder le roseau qui savait pourtant si bien se plier à leurs bourrasques.
Hommage, Spencer Cox. Je regrette que tu sois mort seul, mais je n'en suis pas surpris.
http://yagg.com/2013/02/25/survivre-au-sida-mais-pas-a-la-vie-qui-sen-su...
"Spencer Cox avait arrêté ses médicaments. C'est ce qui l'a tué. Mais cette histoire dit bien plus que cela. Une génération de gays s'est battue de toutes ses forces pour que les séropositifs puissent vivre. Pour elle, il n'y a pas eu vraiment de reconnaissance et comme après une guerre, les «vétérans» du sida ont du se reconstruire. Pour certains, ce combat-là était plus difficile encore."
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Commentaires
Pourquoi dis tu "contre le vent" ?
Son destin est tragique, mais je ne pense pas que son existence ait été inutile, loin de là.
Hélas
il faut toujours se battre. Merci d'avoir mis en tout cas cet article Romain. J'aime bien le contenu.
Spencer s'est senti tellement utile
qu'il a mit fin à ses jours. Et qui était là pour l'aider à la fin ? Personne et il est mort seul. Si ce n'est pas de l'ingratitude cela y ressemble. Y'a un adage africain pour cela : l'oiseau que tu as appris à voler te chiera dessus en s'envolant.
Triste aussi.
Vu l'article sur Yagg aussi et je trouve çà très triste.
En tant que "vétéran" du sida aussi,
Je comprends le point de vue de Romain, et je comprends la lassitude de Spencer Cox, même si ça va à l'encontre de ma philosophie de vie. Et je ne suis pas étonné non plus...
C'est pourquoi je n'aime pas la politique
des "bons sentiments" dans laquelle ses adeptes font semblant d'être Humain. Je préfère me confronter à une ordure qui assume de l'être qu'un hypocrite qui fait semblant d'être sincère.
Ciao Spencer, à bientôt.