C’est un meurtre dégueulasse qui se déroule à petit feu"

Publié par jl06 le 06.08.2020
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"C’est un meurtre dégueulasse qui se déroule à petit feu": il a photographié Fluker, la baleine mourante près des côtes azuréennes PAR LUDOVIC MERCIER Mis à jour le 05/08/2020 à 21:02 Publié le 05/08/2020 à 21:01 

C’est un rorqual commun à l’agonie, d’une maigreur cadavérique, qu’a rencontré et photographié Alexis Rosenfeld. Privé de sa nageoire caudale, le cétacé ne peut plus plonger pour se nourrir.

 

C’est un rorqual commun à l’agonie, d’une maigreur cadavérique, qu’a rencontré et photographié Alexis Rosenfeld. Privé de sa nageoire caudale, le cétacé ne peut plus plonger pour se nourrir. Photo @alexis.rosenfeld

Depuis début juillet, Fluker, le rorqual amputé de sa queue, défraie la chronique, en offrant le triste spectacle de son agonie. Une tragédie qui alerte sur l’impact des activités humaines en mer.

C’est l’histoire d’une mascotte. Une histoire qui aurait pu être un conte. Sur la résilience. Même le titre, « Fluker la baleine sans queue », semblait sorti d’un livre pour enfants, qui expliquerait comment on peut vivre malgré sa différence ou les épreuves que l’on traverse.

Malheureusement, la vie de ce rorqual de Méditerranée, qui évolue au sein du sanctuaire Pelagos, dont Monaco fait partie, a pris un tout autre destin. « Cela fait des années que l’on parle de lui. C’est un peu l’ambassadeur des baleines de Méditerranée. Il est le parfait exemple de l’impact catastrophique de la main de l’homme sur la vie des océans », raconte Alexis Rosenfeld, photojournaliste qui l’a rencontré.