compte rendu "Ateliers santé sexualité BBK" 4 Décembre 2008

Publié par vincent58 le 16.12.2008
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J'aurai souhaité vous proposer les 3 pages du compte rendu mais je viens de passer deux heures à taper le texte et impossible au final dans ce billet d'aller au delà de 5000 caractères...!

En attendant que je trouve un moyen d'héberger sur un lien internet le compte rendu complet, vous pouvez le recevoir en m'envoyant un message par messagerie privée.

Remericements pour les soutiens apportés (médias gays, assoc...)et la communication objective qui a été un appui pour faire connaitre ces ateliers et montrer qu'il est possible d'exprimer un autre point de vue sur la sexualité des gays et notamment sur ceux qui font le choix d'avoir des pratiques non protégées et/ou plus fréquemment encore d'être dans la séroadaptation. Merci tout particulier aux établissements gays qui ont soutenus cette initiative en la médiatisant dans leurs commerces et en nous envoyant des méssages de soutien et d'encouragements.

Second succès après les premiers ateliers des thémagays de strasbourg. 21 participants et d'autres qui nous rejoindront le 8 Janvier.

Il est important de noter que dès le début de la rencontre les personnes présentes ont souhaité dire qu'elles ne sont pas dans un désir de contaminer leurs partenaires.  Les rumeurs de ZAP n'ont pas d'impact sur le désir de nous rencontrer et prendre soin de notre santé. Nous ne sommes pas paranoiaques mais le témoignage d'un participant montre que les anti BBK peuvent parfois aller loin dans le harcèlement et la bêtise !  Pourquoi donc les personnes qui ne mettent pas de préservatif posent-elles un problème à ceux qui en utilisent ou disent en utiliser ?   

Nous remercions chaleureusement AIDES pour son accueil dans une période ou les barebackers sont de nouveau pointé du doigt. C'est en diversifiant les approches de prévention, en les articulant que l'on pourra avancer, c'est en refusant toute approche moralisatrice, en proposant des messages de réduction des risques, en luttant contre toutes formes de discrimination et de stigmatisation que AIDES a compris que l'on pourra lutter plus efficacement contre le VIH.Confidentialité sur les individus, respect de la parole de l'autre et des différences, on s'écoute... sont donc parmi les règles de base des ateliers.  Les ateliers sont un espace qui doit permettre de faire avancer la réflexion autour de la thématique BBK et plus généralement des relations sexuelles non protégées. Le contenu de nos échanges doit donc pouvoir être communiquer à l'externe avec un  lien particulier vers www.seronet.info car dès que cela sera possible une communauté permettra sur ce site d'échanger avec des gays qui ne peuvent ou ne souhaitent pas venir, mais aussi avec des gays francophone BBK se trouvant loin de Paris et ou ayant mis en place d'autres ateliers. C'est également conserver le contact avec ceux qui ont soutenu les ateliers et qui sont intéressés pour connaître l'évolution. (médias gay, associations, établissements commerciaux ...)Les ateliers seront donc un lieu d'expression et de propositions.La première partie de la rencontre a permis à ceux qui le souhaitaient de s'exprimer sur leurs pratiques sexuelles safe ou non safe. Certains sont dans une revendication barebacker, d'autres dans une préférence de pratiques nokpote. Nous ne sommes donc pas dans l'homo-norme et l'image du gay idéal qui se protège et donne une image parfaite à la société bien pensante et moralisatrice.Il n'y a pas de phobie de la capote et certains en utilisent régulièrement, mais une préférence pour des pratiques non protégées avec des partenaires de même statut sérologique.Il n'y a aucun plaisir non plus chez aucun des participants à se choper une IST ou a la transmettre a ses partenaires.(lire la suite dans les commentaires de ce billet). 


Commentaires

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Définition du barebacking :

Définir ce que veux dire en 2008 le terme Barebacker est essentiel, il y a un besoin de présenter un autre visage du bareback. "Il faut pointer que les gays présents dans cet atelier se sentent  responsables quoi qu'en dise certains.

La séroadaptation* est pratiquée par tous". (Séroadaptation*un terme proposé par http://www.thewarning.info et J.-Y. Le Talec  :   La séroadaptation correspond au choix (protection ou non protection), du partenaire et/ou des pratiques sexuelles en fonction de son propre statut sérologique et de celui du partenaire (perçu ou connu). Elle inclut donc la sécurité négociée, le "sérotriage" ou sérochoix, mais aussi tout un ensemble de procédures évoquées dans le cadre de la RDRs (réduction des risques sexuels) . L'usage du préservatif est bien sûr une procédure possible de la séroadaptation.

Pour certains, proposer une définition du BBK, quelle qu'elle soit, risque de nous enfermer et il faut  plutôt parler des pratiques. Dans les enquêtes, une majorité des gay séropos déclarent ne pas toujours mettre de préso quand ils baisent entre eux. Nous sommes dans ces ateliers la phase visible d'un plus grand phénomène, en venant ce soir nous sommes pour certains dans notre 3e coming-out. (gay + séropo + BBK)Pour d'autres garçons le vivre est une chose  le crier sur tout les toits en ai une autre. Mais l'idée que faire son coming-out c'est aussi le faire pour soi-même c'est accepter une situation, et ça c'est bon pour la santé mentale. Pour certains "il faut revendiquer le mot bareback".

Ce 3e coming-out, il faut le faire de manière collective".  "Il faut un mot pour expliquer aux  autres, pour qu'ils arrêtent de nous voir comme des criminels, pour qu'ensuite on puisse nous proposer des soirées bareback"  Peut être pourrions nous déjà travailler avec certains établissements qui ne sont pas tous fermés sur la question. Etre signataire de la charte pour certains d'entre eux n'est pas un obstacle bien au contraire. Le zap mené sur le banque club lors de la soirée Nokpote a eu pour résultat d'interdire à des barebackers d'accéder à l'information disponible dans les établissements ! En les renvoyant dans toutes les backrooms et soirées privées sans proposer une seule réponse en matière de santé ! 

Le mot bareback est donc pour le moment une notion assez flou, flottante. "Il y a autant de définition du bareback que de barebackers".  L'une des définitions proposées figurant sur le document diffusé par Séro Zéro l'année dernière à Montréal "Le barebacking est le choix délibéré de pratiquer la pénétration anale active ou passive sans condom avec un partenaire occasionnel, séropositif ou de statut sérologique inconnu, en connaissant les risques encourus. ".  Cette brochure est sur le site sur la santé sexuelle de sero zéro, et s'adresse a TOUTE la communauté pour expliquer ce a quoi cela correspond, les risques associés, mais sans émettre de jugements stigmatisants.

Cette plaquette fut d'ailleurs possible grâce au financement du ministère de la santé !! http://www.sero-zero.qc.ca/dossiers/barebacking.html

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Bareback et les séronégatifs :

La séropositivité est un lien qui concerne l’ensemble des participants et certains font part d’une incompréhension vis-à-vis des BBK séronégatifs.

Evocation de situations, qui pour une personne, est de plus en plus répétitive : un mec séroneg propose de coucher avec lui ET sans préso.. "C'est de plus en plus souvent", cette situation risque d’être de plus en plus présente du fait des déclarations suisses sur la non infectiosité sous traitement efficace. Une personne a renchérit en citant le propos des suisses : "c'est plus risqué de coucher avec préso avec une personne qui ne connait pas son statut que sans préso avec un séropo qui a une charge virale indétectable". 

Pour certains, le bareback est un phénomène de séropos. Et "ceux, séronegs qui le pratiqueraient, sont tout bonnement inconscients", a dit l'un du groupe. Néanmoins, a propos des barebackers séronégatifs. Nous devons être attentifs à ne pas créer une stigmatisation pour ceux qui n’utilisent pas de capotes. Il serait intéressant que ces derniers intègrent les ateliers pour exprimer leur point de vue et peut être permettre de faire des propositions concrètes. S’ils font le choix de prendre des risques, réfléchissons avec eux sur les moyens qu’ils peuvent avoir pour réduire les risques, (dépistage rapide, réduction des risques, traitement pré exposition, sérochoix…).

Nous n’allons pas leur jeter des pierres, d’autres s’en chargent déjà.

BBK, médecins, traitements et charge virale :

Les cas de transmission proviennent actuellement le plus souvent d’individus non suivis médicalement, sans traitement, alors que les barebackers sont plutôt au fait des traitements.

Deux gays, séropositifs depuis peu de temps, font part de leur questionnement vis-à-vis du spécialiste VIH qui assure le suivi médical.

 

Les médecins souhaitent les mettre sous traitements car ils ont des pratiques non protégées et donc seront moins contaminants, et auront moins de risques d’infection par une autre souche de virus.

Nous sommes étonnés que le milieu médical français de ''terrain'' adopte aussi rapidement les positions Suisse de Hirschell en les appliquant aux gays.

Nous ne sommes pas médecins mais approuvons le fait qu’avoir une charge virale indétectable est un élément essentiel aujourd’hui pour notre santé et celle de nos partenaires.

Le groupe a largement parlé de l'importance du suivi médical. Plus généralement "si le médecin sait que je ne met pas de capotes ça peut nous aider". "Le fait d'avoir envie de baiser sans capote, ça m'a fait comprendre le besoin de prendre soin de moi, d'essayer d'avoir une charge virale la plus basse possible". 

La capote :

- se vivre barebackeur : c'est différent selon l'âge et le vécu. "est-ce-que je suis un monstre ? " "Moi j'ai pas cet interdit qu'ont ceux qui ont commencé avec la capote. Je n’en ai jamais mis. ".

Un autre "Je trouve le mot violent". "Moi, je ne me suis jamais posé la question". "Que celui qui n'a jamais baisé sans capote me jette la première pierre".

Pour 3 participants, le sentiment d'auto destruction est très prégnant et c'est cela qui justifie les prises de risques, d’autres ont rajoutés que l’on peut facilement trouver des autos destructeurs safer sex.

Par ailleurs, tout le monde ne se reconnaît pas dans le site Bbackzone.com, ni dans les trips plan jus. Le site semble représenter une partie des séropos nokpote, mais pas l'ensemble. Le plan jus n'excite pas tout le monde, ni les phantasmes de type "plombage". 

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Avoir des établissements ouverts aux barebackers ? 

Nous sommes revenus sur le zap du Banque club. La stratégie des organisateurs de la soirée zappée avaient été mauvaise, il leur aurait mieux valu organiser une soirée pour séropos (une poz party) comme cela existe en Allemagne, il aurait été a cette occasion intéressant de voir Act up zappé des séropos.

Il y a dans le groupe le désir d'avoir des établissements plus francs sur la question, même si sur Paris, il y a déjà officieusement un tas de possibilité.

Un des participants a évoqué ces séjours hebdomadaires à Berlin, la capitale selon lui du bareback. ". Il a indiqué qu'il existait à Berlin énormément de soirée BBK mais aussi de lieux où cohabitent pratiquants du safer-sex et bareback, le tout sans gros soucis.

Certains safer men abordent sur leur T-shirt un petit pins indiquant qu'ils préfèrent le safe-sex, ceci pour informer les barebackers parfois très nombreux. Certains disent que les établissements où on peut baiser nokpote, on les connait. "Le problème c'est qu'il n'y a pas que des séropositifs dans ces lieux". L'autre problème, c'est que pour trouver facilement il faut aller dans les lieux où il y a le plus de monde (ceux qui marchent bien), donc c'est forcément, actuellement mixte. Il existe donc en Europe des soirées ouvertement BBK en Allemagne et en Espagne.

A un moment l'un des présents a dit "moi venir ici ça me fait du bien". Un autre est parti en cours de réunion car il trouve que cet atelier ne lui apporte rien. Il drague sur le net, indique dans son profil qu'il est BBK et voilà, ça roule. Dans la seconde partie de l'atelier le groupe qui était en train de se constituer a pris une tournure militante, moins centré sur les besoins des membres du groupe (sauf celui de la visibilité et d'une meilleure acceptation par les autres). Un groupe qui vise à améliorer le bien être des barebackers était en train de se constituer,  la préoccupation des présents s'exprimait surtout dans le ras le bol de la discrimination à leur égard et des accusations d'irresponsabilité.

De la visibilité, "mais pour revendiquer quoi ?" "On débarque à 20 dans un club".

De là a découlé l'idée de faire des descentes amicales, dans les établissements parisiens pour faire œuvre de visibilité avec un brassard (à créer) indiquant clairement la pratique de son choix : NO SAFE, SAFE, NEGOCIABLE.Nous pourrions réfléchir à un petit guide interne où le bareback est actuellement possible. Les établissements ne peuvent pas se permettre de rejeter une partie de leur clientèle, les séropos, il est  tout à fait possible de monter une action de visibilité, à condition que l'approche soit sympathique (pas du tout un zap of course) et que les établissements soient prévenus. 

Portrait de vincent58

 OUF me voici arrivé à la fin de ce compte rendu !

Rendez vous le 8 Janvier pour ce second rendez-vous en auto support et n'oubliez pas que, gay ou hétéros...vous pouvez en faire autant dans votre région....

Les autres points qui pourraient être abordés lors des prochains ateliers

(même si la question de la visibilité reste essentielle) :

Lors de l'atelier il apparaît clairement que les questions de santé ne sont pas particulières aux séropos barebackers et qu'on retrouve alors les mêmes débats de santé que dans d'autres réunions de séropos. 

 

Les propositions des participants : 

- recherche de médecins et soignants plus compréhensifs : La question des soignants et du jugement face aux IST répétitives. Le groupe travaillera à la construction d’une liste de soignants sachant accueillir sans porter de jugements, cette liste pourra servir à s'entraider pour trouver des médecins. 

Nous pourrions dans la même optique réfléchir à ce que pourrait apporter le futur centre de santé sexuel sur Paris, aux besoins spécifiques des barebackers

- la consommation de produits

- recherche d'une communauté pour faire des rencontres

- comment gérer les situations difficiles (risque avec séronégatif)

- monter un réseau d'échange et de conseil

- inviter mensuellement un représentant associatif, un soignant, un représentant d’établissements, un média gay, un institutionnel…..pour présenter le travail qu'on a fait dans le groupe

Sommes-nous des gays mal dans notre peau et notre sexualité, sommes-nous dans l’auto destruction ?

Sommes-nous des perturbateurs de la communauté ?

C’est quoi le gay idéal en matière de prévention pour notre communauté ?

Faire son coming out de BBK ou de gays pratiquant le nokpote ? Comment, a qui, pour quoi faire ?

Les discours tout capote et les messages stigmatisant et dénonçant les pratiques non protégées et les BBK ont-ils fait fuir les BBK de certaines associations ?

La réduction des risques est elle un outil intéressant pour les BBK ? Si oui comment l’utilisons-nous ?

Existe-t-il une communauté BBK en France ?

Les BBk ont-ils une relation au sperme particulière ?

Désirs, fantasmes… entre imaginaire et réalité de ce que font les BBK.

BBK seropo et BBK seroneg

Comment je parle de mon désir de plan nokpote ?

A quel moment j’aborde le sujet ?

Comment je fais ?

VIH = vivre avec, observance, traitements…

Ist = expériences, symptômes, soins, traitements….

Hépatites : Vaccinations, traitements….

Lieux de soins, proctologue, médecins, dermato…etc…

Aspects juridiques lié à nos pratiques.

Convivialité et recherche d’établissements pour accueillir des POZ party ou des soirées BBK (avec ou sans backrooms)  

 

 

Si un sujet vous interesse et que vous souhaitez que nous l'abordions dans l'atelier n'hésitez pas à faire des propostions. 

 

merci encore.

vincent58

 

"Jouir sans entrave"

Portrait de antoine7592

merci et bravo pour ce compte rendu; espère pouvoir venir le 8/1
Portrait de skyline

Juste bravo ! Dire qu'il aura fallut attendre tant de temps pour ça... J'espère qu'on pourra mettre en place un tel atelier à Montréal où le sexe sans condom est beaucoup plus pratiqué qu'on ne l'imagine.
Portrait de micheltlse

Bonjour Vincent,

Je souhaiterais savoir ce qui a été déterminant dans la démarche pour appeler ces ateliers BBK et non RDR.

D'autre part, je lis les questionnements ouverts sur les bbk séropos et seronegs.

La définition retenue est ouverte mais ailleurs ce n'est pas aussi clair.

La stratégie du Banque Club est critiquée : ils auraient mieux fait de faire une "poz party", et plus loin à Berlin, y a plein de "soirée BBK".

C'est koi la différence entre des soirées poz et des soirées bbk et pourquoi le Banque Cluba a-t-il eu tort de faire une soirée bbk... Uniquement à postériori à cause du zaping d'Act Up ?

J'essaie de suivre... 

Biz

Portrait de etienne59

Merci Vincent pour ce compte rendu.

Je ne remercie pas Act Up qui semble se tromper d'ennemi et qui en faisant cela se tire une balle dans le pied.

Act-Up semble spécialiste dans la série des idées reçues (c'est un peu ce qui arrive quand on communique avec des chartes et des slogans et pas avec les gens) j'en corrige une : le barebacker peut être quelqu'un qui se protège, comme tout à chacun, sauf qu'avec le temps il s'est apperçu que le préservatif n'est pas le moyen qui lui convient le mieux. Pour autant il n'est pas forcément contre. 

Je suis une personne séropositive et pourtant j'ai le souci de ma santé, et oui c'est possible, en plus j'ai le souci des personnes qui m'entourent, pourtant pour me protéger et protéger les personnes avec qui j'ai des relations je ne prévilégie pas le préservatif comme moyen de protection car sinon je ne prends pas beaucoup de plaisir, mais en parlant de mon statut à mon partenaire, en suivant mon traitement scrupuleusement, et en me souciant des attentes de mon partenaire, j'ai l'impression de me protéger, mais Act Up appelle cela de l'hypocrisie. Je suis désolé pour eux d'être heureux et responsable sans suivre leur doctrine.

Portrait de vincent58

Pourquoi atelier BBK plutôt que RDRs :

Une volonté de s'adresser à des meks qui sont dans des pratiques non protégées et qui ne cherche pas forcément à réduire les risques...cela arrivera après si les personnes le désirent...sinon c'est "venez on va vous dire ce qui est bien pour vous"....Les ateliers se construisent avec ce que les participanst souhaitent aborder. Si les questions de RDRs n'interessent personne ce ne sera pas abordé (mais bon c'est le cas puisque les questions liés à la charge virale sont abordés) Bon et en plus je pense que la question de la RDRs est abordée dans toutes les actions de AIDES et ce ne serait que du répétitif, interpeller ceux qui se considèrent BBK c'est une autre démarche..

Concernant les BBK seropos et seroneg la question est posée par certains" les seroneg peuvent ils être BBK  ? être BBK entre seroneg ? ou cela est il inenvisageable ?" Les bbk séropo acceptent t'ils cette cohabitation ? (dur dur mais c'est interessant de voir que les seropos sont en difficultés avec les seronegs qui veulent prendre des risques)

Il y a en ce moment une enquête sur les sites gays ou les gays seroneg en couple peuvent répondre à des questions en s'identifiant comme BBK...bizarre que les chercheurs proposent de classer des gays seroneg en couple comme BBK non !!!

certains souhaitent que la definition du BBK ne concerne que les séropos, peut être mais on ne décrète pas les choses en claquant du doigt !! 

je vais éssayer de faire un billet avec plusieurs propositions et a vous de me dire ce que vous en pensez...mais je crois que certains préfèrent que le terme BBK disparaisse du vocabulaire...mais cela ne changera pas le principe de ceux qui refusent que l'on puisse parler naturellement de sexualité autre qu'avec une capote !!

Oui les Poz party sont des soirées avant tout pour les séropos (il n'y a pas je crois obligatoirement de backrooms, mais lorsqu'il y en a une, les meks savent ce qu'ils font s'ils bzent nokpote et cela est plus clair dans les têtes de tous...

si le Banque club avait fait une soirée seropo bbk nokpote les attaques auraient été plus difficiles peut être...en plus si un stand info santé BBK en partenarait avec une assoc s'était trouvé à l'intérieur cela aurait permis d'offrir une offre de santé et de soutien différente non ?

une soirée BBK accueil aussi bien des seropos que des seroneg (enfin tout ceci n'est au final qu'une question de déclaration de statut) Je sais en tout cas que plusieurs meks que j'ai rencontré dans des sexe clubs m'on dit aimer regarder des meks bzer nokpote parce que cela leur permet de se branler en prenant leur pied, sans prendre de risques et sans vouloir en prendre....il suffit parfois d'écouter les gens pour comprendre qu'ils savent trouver du plaisir et que pour certains la reduction des risques est toute simple mais tres efficace !!!

voilà j'espere etre encore assez clair a cette heure ci :o) et surtout que ce compte rendu soit bien le résumé de ce que pense les participants du premier atelier !!

je t'embrasse et si tu as d'autres questions c'est avec plaisir

biz

vincent