compte rendu juillet ateliers santé sexualité bbk (partie1)

Publié par vincent58 le 07.08.2009
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Rappel : Les ateliers sont un groupe d’échanges communautaire sur notre santé et notre sexualité de gays ayant volontairement, systématiquement ou pas, des pratiques sans latex. Proposé et animé PAR des barebackers POUR des barebackers et ceux qui font le choix d’avoir des relations sexuelles non protégées.
Ceci est un rendu public des échanges de notre dernier atelier santé sexualité BBK de AIDES Paris.

15 participants pour cette 8ème rencontre. (3 nouveaux participants)

1 : L’invité du jour est jean Yves Le Talec, chercheur sociologue Université de Toulouse 2.
Intéressé  depuis de nombreuses années par le sujet du bareback, il a mené de nombreux entretiens individuels avec des gays pratiquants le nokpote. Le groupe ayant montré de l’intérêt pour le travail qu’il a mené, nous lui avions donc proposé de venir échanger avec nous sur nos ateliers et sur la vision qu’il porte. Voici ci après la synthèse de ses propos.
En 2000 le sujet était selon lui beaucoup plus conflictuel qu’aujourd’hui, il y avait y compris au sein de Aides une opposition forte contre les gays ayant ce type de pratiques. S’il reste encore de nombreuses attaques contre le bareback, le sujet est aujourd’hui moins tabou et ceux qui le pratiquent l’assument plus facilement. Ceux qui n’aiment pas cette terminologie, qu’ils trouvent stigmatisante, utilisent plus facilement le terme de séroadaptation ou sérochoix.
D’après les récits recueillis par J Y Le Talec, la sexualité bareback est vécue par ses adeptes comme une sexualité plus directe, plus libre, les BBK allant plus rapidement à ce qu’ils cherchent.
Il constate que pour certains le bareback est pratiqué depuis le début de l’épidémie et cela avant même qu’un nom lui ait été attribué, mais plutôt que d’en débattre sereinement, la plupart des intervenants ont préféré dénier ce phénomène, au moins jusqu’à la fin des années 1990. Par la suite, la société à souvent attribué aux barebackers un statut de contaminateurs, mais Le Talec précise que dans tous les entretiens qu’il a menés pour ses recherches, il a constaté, mises à part de très rares exceptions qu’ils étaient bien au contraire dans un désir de ne pas contaminer leurs partenaires.
L’émergence du barebacking et d’une communauté s’y rattachant remonte au milieu des années 1990.  L’apparition de ce phénomène illustre l’évolution de la construction sociale du risque lié au VIH chez les gays. Cette identité bareback à peut-être caché que plus largement il y avait un ensemble de transformations qui se déroulaient dans la représentation du risque chez les gays. Certains se mettant à désormais à ressentir et à vivre la norme de prévention comme une contrainte.
Bien que ce soit une minorité d’hommes qui s’engagent dans un choix délibéré de non-protection, en s’identifiant ou non au bareback, il apparaît que les barebackers, quel que soit leur statut sérologique, n’agissent ni par manque d’information, ni par absence de réflexion. Les personnes qui font du barebacking ne sont pas forcément systématiquement dans des pratiques non-protégées dans leur vie sexuelle. Les gays qui pratiquent le bareback ont pour la plupart une attitude rationnelle et ont réfléchi aux conséquences de leurs actes.
Il y a eu longtemps un déni d’une existence importante de ces pratiques sans latex par l’extérieur (associations, monde de la recherche, institutionnels..), souvent les discours disaient que cela n’existait pas ou que c’était marginal.
Les politiques de lutte contre le sida et de prévention ont produit une norme en matière de comportement sexuel, celle d’utiliser des préservatifs dans tous les rapports sexuels.
Les stratégies de prévention visant à susciter la peur ou la honte ont parfois induit que ce qu’elles souhaitaient combattre. En refusant le port du préservatif, les barebackers ont davantage conscience d’enfreindre ‘’une loi’’ que de nuire à leur propre santé.
En 1988, le sociologue Michael Pollak indiquait déjà que 10 à 15 % des gays déclaraient ne pas utiliser de préservatifs. Dès la fin des années 1980, des chercheurs évoquent le phénomène de relapse, « terme qui est associé au péché (définition Le Robert : « qui est retombé dans l’hérésie, qui réitère une faute »).
D’un point de vue sociologique il y a différentes de manières vivre le bareback. Pour certains ça recouvre une dimension identitaire, pour d’autres c’est simplement une manière de vivre sa sexualité sans y mettre de revendication. (Le sérochoix, ou le terme séroadaptation, défini par l’association Warning et par J.Y. Le Talec, éclaire tout à fait ce que cherchent les BBK dans leur sexualité). En France, le bareback fonctionne comme une catégorie de désignation, alors que dans beaucoup d’autres pays occidentaux, cela désigne simplement une forme de sexualité.
Un échange avec le Talec et les participants des ateliers montre le souhait qu’ont ces derniers de donner leur définition du bareback afin de lutter contre la stigmatisation qui est et a été  associée à ce mot.
Nous nous retrouvons tous, participants BBK et chercheur sur cette définition du terme barebacking : « terme américain du sport équestre, l’expression signifiant « monter un cheval à cru », sans selle donc sans protection. Il correspond au choix de certains homosexuels d’opter pour des pratiques sexuelles non protégées ».
Aujourd’hui nous constatons également tous que les gays sont encore fortement dans le déni vis-à-vis de ce terme alors qu’ils sont de plus en plus  nombreux à le pratiquer. Il suffit de fréquenter régulièrement les lieux de sexe pour dresser ce constat.
Comme le constate Le Talec, beaucoup de résultats d’enquêtes sur le bareback ou le sexe nokapote entre hommes sont présentés avec une interprétation psychologique, voire psychopathologique. Ce n’est pas neutre politiquement et cela rappelle les débats des années 1970 sur l’homosexualité, où le plus souvent étaient invités un prêtre et un médecin. Le souci, ici, c’est de constater cette continuité d’une représentation pathologique des rapports homosexuels.
Il fait le même constat que nous avions déjà posé dans nos échanges au sein des ateliers ‘’ l’état manque à ses devoirs car il ne propose pas des informations claires, construites sur l’approche de la réduction des risques sexuels’’. Nous allons même aller au-delà en dénonçant le fait que ni l’état ni les associations ne font ce travail.

                                                                                               Suite dans prochain billet

Commentaires

Portrait de vincent58

Deux sujets pour terminer cet échange ont concernés la question des gays séronégatifs pratiquant le nokpote, et la question de l’estime de soi des BBK.
Le Talec constate que les BBK séroneg sont assez lucides mais que c’est plus difficile pour eux d’affirmer ce type de pratiques. Assez souvent ces derniers sont conscients qu’ils ont de fortes probabilités de devenirs séropositifs.
Concernant l’estime de soi des BBK. Ce sujet qui est systématiquement abordé dans les enquêtes est toujours abordé de manière subjective, dans les questionnaires on propose des échelles sur l’estime de soi, mais au final on peut leur faire dire ce que l’on veut selon le type d’échelle choisi…
Ce qui est regrettable c’est que dans ces enquêtes on ne cherche jamais à connaître, identifier le niveau d’importance et de plaisir que revêt la sexualité quand on est BBK ou pas d’ailleurs.

A la fin de cet échange avec Jean-Yves Le Talec et des constats posés, le groupe propose que puisse se mettre en place une rencontre nationale sur le barebacking, une sorte d’états généraux qui permettrait de recueillir des attentes et avoir une parole forte amenant à des revendications qui pourraient être portées auprès des associations, des pouvoirs publics qui préfèrent se cacher la tête dans le sable en sortant uniquement la norme et le discours du préservatif. Ce type de rencontre nationale permettrait enfin d’interpeller un peu plus fort la communauté LGBT qui se contente parfois trop souvent de laisser aux associations de lutte contre le sida et/ou au SNEG la responsabilité sur les questions de santé.

2 : Echange sur la confidentialité et la cohérence de groupe :
Les participants ont souhaité revenir sur une l’action de communication menée par ZONOK le jour de la gay pride. (Zonok est membre du groupe et a souhaité prendre une distance en créant un groupe de réflexion hors Aides, il était malheureusement absent à cette rencontre) Ce dernier a réalisé une série de flyers en utilisant son logo mais en impliquant également le groupe en apposant le logo « ateliers Gays BBK » et en le diffusant sur une liste mail interne avec copie à Act up, le SNEG et Cité Gay. Ces flyers venaient en  réaction à la campagne d’affichage anti RDRs d’Act up. Le groupe comprend que la campagne d’Act up contre la RDRs puisse susciter de telles réactions. Néanmoins la majorité à fait part de son mécontentement et a tenu à rappeler que la notion de groupe et de démarche communautaire dans laquelle nous sommes est primordiale et que toute décision doit se faire de matière collégiale, même si cela est parfois long et compliqué.
A tous il est également rappelé que la notion de groupe au sein de Aides implique la confidentialité et que cela est de mise également pour les adresses mails qui doivent rester à l’interne du groupe. Nous allons réfléchir à la mise en place d’un eGroupe ou d’un blog afin de faciliter les échanges.

                                                                                     suite  et fin dans prochain billet
 

Portrait de vincent58

 3 : Notre premier bilan des ateliers après 7 mois d’existence : 
Au total une quarantaine de participants différents avec 15 participants en moyenne sur chacune des  7 rencontres
Nouveaux ou anciens les participants se sont exprimés sur ce qu’ils ont vécus ou ressentis depuis le début de leur participation aux ateliers :
Pour certains la participation aux ateliers a permis de parler plus facilement de capote ou nokpote avec leurs partenaires. Le fait d’assumer ses pratiques, de faire son coming out de barebacker fait que l’on se sent plus à l’aise et que l’on craint moins le regard et les discours désapprobateurs ou méprisants. C’est aussi plaisant de pouvoir exprimer des choix différents sans être vu comme suicidaires ou dans l’autodestruction.
Assumer ses choix facilite aussi  le dialogue, (même si ce n’est pas toujours facile) avec son médecin VIH, son généraliste ou son proctologue…
Pour la plupart, les ateliers ont été l’occasion de pouvoir trouver un lieu où il était possible de s’exprimer sans tabous sur le plaisir que l’on cherche dans ses pratiques et sur les choix assumés de relations sans latex. Un lieu où dire ‘’…j’aime le sperme…’’  n’est pas immédiatement associé au danger ou au fait qu’il y ait plus de risques, c’est tout de même rare dans les associations. Pour quelques-uns l’expérience associative y compris la venue au sein de Aides restait un mauvais souvenir.
Pouvoir se réunir au sein d’un groupe de gays et travailler à construire un regard différent sur ce qu’est un barebacker et casser les images qui sont accolées, fait du bien.
Un passage du virtuel au réel. Les rencontres des BBK sur le net sont habituellement toujours axées sur le sexe et les échanges via les sites internet ne permettent pas de débats très intéressants.  Ici en réel cela permet d’avoir les opinions de chacun, de débattre, même si cela est parfois houleux mais il y a un respect de l’autre.
Les questions de santé, si elles n’ont pas été abordées de façon cadrées ou formalisées, les participants par leurs expériences et leurs échanges ont permis lors de chaque rencontre d’appréhender plus largement les infos autour de l’intérêt de prendre soin de soi, d’être attentif à son corps et aux possibles infections, de l’intérêt de la prise d’un traitement, d’une charge virale la plus basse possible, d’être observant pour soi et ses partenaires, de se faire tester régulièrement et donc de discuter avec son prescripteur de ses pratiques…
La question de la surcontamination est encore floue, cela semble une spécificité française qui fait que l’on n’en parle pas. Des participants rappellent que même au sein de Aides il n’y a pas d’écrits ou une plaquette explicative claire sur le sujet.
Le sujet qui pourrait le plus inquiéter les participants est lié aux hépatites. Nous prévoyons donc de revenir sur des questions de santé à l’automne en proposant à des invités extérieurs de venir échanger sur ces questions, afin de permettre à chaque participant de construire ses propres stratégies de réduction des risques et d’avoir un suivi médical que toute personne est en droit d’exiger.
La présence d’invités externes est appréciée, cela permet des échanges, parfois vifs mais toujours courtois, respectueux et fort intéressant même lorsque les opinions sont divergentes.
Enfin la question récurrente du groupe est le souhait de pouvoir organiser des rencontres plus conviviales sous forme de « Séro-POZ party » dans un espace qui ne soit pas associatif, cela est demandé par les participants mais aussi par de nombreux internautes qui s’intéressent indirectement aux ateliers et à nos échanges via internet, Séronet.info ou Bbackzone.com. Pour ces derniers avec qui le lien reste virtuel, venir échanger dans les locaux d’une association de lutte contre le VIH  reste encore quelque chose de difficile et associer à une expérience négative.

4 : Convivialité d’été :

Afin de permettre justement un espace hors l’association Aides nous organiseront un pique nique en Juillet.

Prochaine rencontre prévue avec le Dr Hoayon (Mercredi 9 Septembre) 

contact   atelierbbk@live.fr

 vincent58

"Jouir sans entrave"

Portrait de nathan

Bonjour Vincent

Tu écris ceci :

"Aujourd’hui nous constatons également tous que les gays sont encore fortement dans le déni vis-à-vis de ce terme alors qu’ils sont de plus en plus  nombreux à le pratiquer. Il suffit de fréquenter régulièrement les lieux de sexe pour dresser ce constat."

Précisément, n'y a-t-il pas une sur représentation des séropos dans ces lieux de sexe comparativement aux bars classiques par exemple ? C'est en tout cas le sentiment et l'expérience que j'en ai.

Plus généralement quand on parle de "prévalence" du vih chez les gays (qu'on situe un peu au-dessus de 10 % en France), n'est-ce pas un peu réducteur ? Ne faut-il pas plutôt parler de prévalence du vih en fonction du lieu : plus grande concentration de séropos à Paris ou dans les grandes villes que dans les zones rurales ; plus grande fréquentation des lieux de sexe par les séropos sans doute en raison de la discrimination qu'ils subissent ailleurs et de l'effet "libérateur" de la connaissance de sa séropositivité... ET donc la prévalence des séropos peut exploser dans ces lieux... D'autant plus que grâce au traitement, mécaniquement, nous sommes de plus en plus nombreux car nous survivons...

De ce fait, si on se réfère uniquement aux lieux de sexe, l'impression qu'il y aurait plus de barebackers n'est-elle pas trompeuse et simplement due au fait d'une sur représentation des séropos dans ces lieux ? N'est-ce pas un peu rapide de tirer la conclusion qu'il y aurait de plus en plus de barebackers dans la population gay générale ?

Portrait de Kaaphar

salut Vincent, Nathan, les gens,

Je pense qu'avec cette formule " Aujourd’hui nous constatons également tous que les gays sont encore fortement dans le déni vis-à-vis de ce terme alors qu’ils sont de plus en plus  nombreux à le pratiquer. Il suffit de fréquenter régulièrement les lieux de sexe pour dresser ce constat.", Vincent faisait un constat personnel et historique, plus qu'énoncer une certitude statistique.

Perso, je le fais aussi ! Fréquentant les baisodromes (extèrieurs ou établissements) cycliquement depuis maintenant de nombreuses années (30), je constate simplement que là où il y a quelques années le nokapote était l'exception, il devient au fil du temps la règle.

Plus globalement, Vincent :

A la lecture de tes divers "compte-rendus" je reste sur la même réserve ! Tu repeinds un peu trop à mon goût le bbk en rose (lol) !! Je pense que les mecs qui viennent à tes ateliers ne sont pas forcément représentatifs de la supposée communuaté nokpote ! Il suffit de lire certains "trips" sur bbz ou de voir les messages que certains envoient. Les trips "plombe", "contamination" existent et ça me paraît un peu candide au mieux ou faux-cul de vouloir les nier et faire passer TOUS les adeptes du nokapote pour des "responsables- propres sur eux".

Et puis personnellement j'en ai un peu marre que ces échanges sur le nokapote soient systématiquement associés aux pédés des backrooms ou du bois de Vincennes ;-). Je pense qu'il est plus pertinent d'associer d'autres sexualités (homos n'étant pas dans une quête permanente de "performances", mecs hétéros, femmes) pour évoquer la réalité des sexualités nokapote sans forcément l'érriger en dogme. C'est en tout cas la possition que je défends sur seronet depuis plus d'un an et avec la tribulles "sans préso" et j'ai la prétention de penser que c'est plus pertinent et "évolutif" que les vociférations à la JCM !

bonne journée à tous

Kaaphar 

Portrait de vincent58

 Bon nathan globalement ok avec tes écrits mais écrire ''il y en a plus en plus de bbk'' ne veux pas dire que c'est la majorité !

Heureusement le très grande majorité des gays se protège et on semble parfois oublier cela !

le taux de vih + est sans probablement plus fort dans certains établissements (c'est peut être ce qui m'ennui avec les resultats à venir concernant l'enquête de prévalence dans le milieu gay qui a été faite sur Paris en mai dernier...j'ai des potes qui étaient présents lors du passage de l'enquête dans un sexe club ou l'ont sait que la soirée est officieusement un RDV BBK...cela me trouble !)

Comme rajoute Kaaphar notre vision est aussi liée  à notre experience perso mais aussi ce que l'on entend dire systématiquement chez les gays...(bizaremment c'est toujours pour dire que c'est les autres qui baizent nokpote !!)

sinon Kaaphar je me doute que certaines choses t'enerve mais faut il pour autant que nous nous cachions ? notre présence sur seronet gêne ?

Ce dernier atelier de jullet avec jean yves Le Talec (qui a priori n'est pas trop nul au niveau de ces recherches...) était vraiment très interessant !

ok avec toi pour dire que nous ne sommes pas représentatif de tous les BBK...mais   bbackzone non plus...ce n'est qu'un lieu permettant d'écrire ses fantasmes ou chacun écrit ses désirs et ses trips...dans la réalité tu dois savoir comme moi que cela reste souvent dans l'écrit et que les rencontres sur internet se finissent (même sur bbackzone) par une branlette avant dodo...les lapins y sont aussi nombreux qu'ailleurs !! les ''vides couilles'' le sont surtout dans la tête !

 les participants des ateliers sont assez représentatifs  des gays qui bzent nokpote....ce sont des mecs normaux et classiques à la recherche de bze nokpote...pour certains en couple ! pour certains bbk pour d'autres ds le serochoix ou plus souvent ds la seroadaptation ! je me retrouve tout à fait dans ceux qui y viennent !

Bbackzone n'est pas censé représenté ce qu'est le barebacking ! c'est du sexe bbk avec des pratiques hard ! c'est très différent du simple sexe nokpote non ?

Je ne crois pas avoir noté dans un compte rendu que tous les adeptes du nokpote soit des anges...mais en même temps comment arriver à responsabiliser les gens avec les discours de stigmatisation portés par certains ?

Ceux qui veulent se faire plomber ou plomber d'autres personnes c'est encore autre chose que le barebacking...ce sont des gift giver ou des bug chaser

Enfin lorsque tu dis en avoir marre que le nokpote soit toujours associé aux pd des backrooms etc...et que c'est plus pertinent et évolutif...

N'est ce pas plutot le fait que cela soit ''plus acceptable'' !

Qu'ils se nomment barebackers ou pas de toute façon ce qui dérange c'est surtout que des pd bzent nokpote non ? 

biz