Déconfinement à la mode française................

Publié par mohican le 10.05.2020
3 482 lectures

Les autorités ont renouvelé samedi les appels à la "vigilance" en Nouvelle-Aquitaine (sud-ouest de la France), région en zone verte, après l'apparition de deux foyers épidémiques de coronavirus, l'un en Dordogne et l'autre dans la Vienne.

 

Il faut rester vigilant. Les autorités sanitaires de Nouvelle-Aquitaine ont lancé samedi 9 mai cet appel après l'apparition de deux foyers épidémiques de coronavirus, l'un en Dordogne après des obsèques et un autre dans un collège de la Vienne après une réunion de préparation de la rentrée

Un collège et un enterrement

Dans la Vienne, un cluster est "apparu il y a 2 ou 3 jours dans un collège" où "des professionnels s'étaient réunis pour préparer la rentrée du 18 mai", a indiqué le directeur général de l'ARS Nouvelle-Aquitaine Michel Laforcade.

Conséquence : la rentrée a été repoussée au 27 mai dans cet établissement, le collège Gérard-Philipe de Chauvigny, l'un des plus importants du département (environ 800 élèves) où quatre membres de l'équipe ont été testés positifs au coronavirus jeudi et samedi et neuf autres, incluant des personnels de direction et de la collectivité territoriale, placés en quatorzaine, selon le rectorat de Poitiers et la direction de l'établissement.

  

En Dordogne, c'est un cluster familial "avéré" qui a été identifié, après l'organisation d'obsèques fin avril dans le petit village d'Eglise-Neuve-de-Vergt, près de Périgueux.

Dans ce département, la "situation a été maîtrisée en une semaine" autour de ce foyer qui "ne devrait pas avoir d'incidence sur ce département", peu touché par l'épidémie, comme les autres dans cette région, a souligné Michel Laforcade.

Mais à quelques jours du déconfinement, l'agence sanitaire a réitéré son appel à "la responsabilité citoyenne pour veiller au respect le plus strict des gestes barrières"

"La vie redémarre mais pas comme avant",

"Il ne faudrait surtout pas que dans la tête de certaines personnes, ce déconfinement amène à un relâchement", a insisté Michel Laforcade, au lendemain d'une première mise au point du préfet.

"Il faut qu'on soit très très vigilant, la vie redémarre mais pas comme avant", a rappelé le représentant de l'Etat dans la Dordogne, Frédéric Périssat.

"C'est vraiment l'illustration de ce que l'on ne souhaite pas vivre dans les trois semaines (...): relâchement, réunions familiales, enfants, petits-enfants, grands-parents, voisins-voisines... On se retrouve à une trentaine et, au bout du compte, une seule personne va contaminer un nombre très significatif et derrière, ça va mobiliser beaucoup de monde" en dépistages, a-t-il dénoncé.

D'après France Bleu Périgord, la cérémonie en hommage au défunt, âgé de 51 ans, (qui n'est pas mort du coronavirus) s'était tenue à l'église dans les règles, sans excéder 20 personnes. Mais par la suite, au cimetière puis lors d'un rassemblement familial, le nombre de participants aurait été plus important, selon la radio.

Quelques jours plus tard, un proche qui avait assisté aux obsèques est déclaré positif après un test prescrit le 30 avril par un médecin de Vergt.

Alertée, l'ARS a alors déclenché la "procédure habituelle de traçage" des cas contacts par "cercles concentriques": famille et environnement professionnel, mais aussi les pompes funèbres et le personnel d'hospitalisation à domicile du défunt dont l'épouse est porteuse du virus, a détaillé Michel Laforcade.

Au total, neuf personnes, dont huit dans cette famille, se sont révélées positives sur les 103 premières analyses terminées à partir des 127 personnes testées, a indiqué l'ARS. Toutes isolées, les Covid-positifs ne présentent pas ou peu de symptômes. Parmi les personnes testées, trois membres de la famille étaient venues de Suisse et du Portugal pour assister à ces obsèques.

Ce travail de fourmi pour remonter la chaîne de transmission est une "recherche qui prend beaucoup d'énergie, les gens s'expriment parfois la première fois, parfois pas toujours", a relevé Michel Laforcade

 

127 personnes se sont réunis après un enterrement pour boire et manger ensemble ( chose tout à fait normal si il n'y avait pas le confinement strict fin avril )...le maire a la fonction d'officier de police ( Le maire est l'autorité de police administrative au nom de la commune. Il possède des pouvoirs de police générale lui permettant de mener des missions de sécurité , tranquillité et salubrité publiques. ) Nous étions en plein confinement lorsque la réunion s'est déroulé, pourquoi l'a t'il autorisé ??? Pourquoi suite aux appels des voisins pour lui signaler ce rassemblement de beaucoup de personnes n'est il pas intervenu  ? 

Commentaires

Portrait de ouhlala

ou déconfiture ?

Portrait de jl06

 Je suis en pleins dedans .... marre de tourné (4 chaudron ....)  mon NéfliER et venue fou ....

Portrait de mohican

Pascal Praud et son coup de gueule contre le gouvernement "qui n'est pas capable de donner des masques à ses citoyens mais qui te remet des prunes"  L'animateur de l'Heure des Pros a poussé un coup de gueule ce mardi matin, contre le retour des amendes de stationnement à Paris, alors qu'il estime que les conditions sanitaires pour prendre les transports publics ne sont pas réunies.

C'est preuve à l'appui que Pascal Praud a poussé l'un des coups de gueule pour lesquels il est désormais célèbre ce mardi matin. En débutant son émission quotidienne, l'Heure des Pros, sur CNews, le journaliste a exhibé un morceau de papier devant la caméra, demandant à ses chroniqueurs "est-ce que vous savez ce que c'est que ça, mesdames et messieurs ?" Il n'a d'ailleurs pas tardé à rompre le mystère : "C'est une amende ! C'est une amende, les amendes sont de retour ! 35 euros !" Dans la foulée, Pascal Praud précise qu'il n'en est pas le destinataire, mais que c'est "celle de Marine Lançon (une des journalistes travaillant sur l'émission, ndlr), qui a posé hier sa voiture dans le 17ème arrondissement, et qui a eu une amende" pour non-respect des règles de stationnement. 

 "Ça m'a scandalisé !" (VIDEO)© Capture CNews Le coup de gueule de Pascal Praud sur le retour des amendes de stationnement : "Ça m'a scandalisé !" (VIDEO)

"Voilà un pays qui depuis deux mois n'est pas capable de donner des masques à ses citoyens"

Un évènement plutôt banal d'ordinaire, mais qui pour l'animateur de CNews prend une tournure particulière en ce tout début de déconfinement : il explique d'ailleurs rapidement pourquoi cela l'agace au plus haut point. "Voilà un pays qui depuis deux mois n'est pas capable toujours de donner des masques à ses citoyens, n'est toujours pas capable de donner du gel hydroalcoolique à ses citoyens, mais le premier jour du déconfinement, te remet des prunes !", peste Pascal Praud, qui n'en a pas fini. "Les frères Rapetout sont sortis ! Et bien moi ça m'a scandalisé ! Et je ne suis pas le seul !" continue le journaliste, qui va alors prendre l'exemple de l'acteur José Garcia, qui a visiblement vécu la même situation ce lundi 11 mai, toujours à Paris.

 "Alors, c'est la mairie de Paris, c'est pas l'État !"

Sur les réseaux sociaux, ce dernier a publié un message limpide, écrivant "No comment" en légende d'une photo... de contravention de stationnement ! En conclusion de son coup de griffe, Pascal Praud va tout de même faire une précision, et changer de cible : "Franchement... Alors, c'est la mairie de Paris, c'est pas l'État !" Une précision utile, puisque depuis le 11 mai, de nombreuses communes ont décidé de maintenir durant quelque temps la gratuité du stationnement en voirie.

Portrait de mohican

 

"Un reconfinement en urgence doit être anticipé", prévient Jean Castex, quand Olivier Véran évoque lui aussi des "nouvelles contraintes" si l'épidémie repartait.

 

 

 

Le déconfinement partiel et progressif à peine commencé, et le gouvernement fait déjà planer la menace... d'un reconfinement. "Nous n'avons pas terminé avec le virus (...) Il est inévitable de faire attention. Si nous ne respectons pas collectivement les conditions de distanciation physique et les gestes barrière, alors le virus repartira. Et s'il doit repartir, alors nous serons obligés de mettre des nouvelles contraintes pour protéger les Français", a ainsi prévenu mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran.

 

Edouard Philippe avait lui aussi mis en garde le 7 mai, lors de la présentation du plan de déconfinement du gouvernement : "Nous ne pouvons faire le malin avec le virus". Un nouveau point d'étape sera effectué le 2 juin, afin de "passer à une nouvelle phase" du déconfinement ou, en cas de "mauvais résultats", "en tirer les conséquences". "Le déconfinement progressif ne doit pas être la marque d'une baisse de notre vigilance", a insisté le chef du gouvernement, illustrant le cheminement du pays "sur une ligne de crête".

Jean Castex a lui aussi évoqué lundi cette menace dans un rapport sur le déconfinement, rendu public : "La possibilité d'une réversibilité des mesures doit toujours pouvoir être offerte et l'éventualité d'un reconfinement en urgence doit rester dans les esprits et être anticipée par les pouvoirs publics". "En l'absence, à brève échéance, de vaccin ou de solution curative, la population française demeure vulnérable à une reprise de l'épidémie", souligne dans un document de 68 pages Jean Castex, chargé par le Premier ministre de coordonner la stratégie du déconfinement.

Le haut fonctionnaire et maire de Prades (Pyrénées-Orientales) appelle à préserver la "réversibilité des mesures" en cas de résurgence de l'épidémie de coronavirus. Il insiste sur le "niveau très élevé de vigilance" qui doit être observé dans cette première étape du déconfinement.

Le doublement de cas positifs, le critère principal

Jean Castex a donné des précisions sur les critères qui pourraient être pris en compte pour le reconfinement. Selon lui, un reconfinement pourrait intervenir en France si le nombre de cas positifs par jour venait à "doubler par rapport à ce qu'il est aujourd'hui". 

"Les Allemands appellent cela le coup de frein. Il est indispensable de l'envisager, il serait déraisonnable de ne pas l'envisager", a martelé Jean Castex. "Nous sommes face à un virus imprévisible. Ce coup de frein pourra être territorialisé, il faut le prévoir. Il pourrait concerner tout le pays ou bien seulement certains territoires. Il faut avoir une possibilité de réaction la plus rapide possible", a-t-il ajouté.

Le "monsieur déconfinement" du gouvernement, qui n'écarte pas un reconfinement d'urgence avant le 2 juin, date de fin de la première phase de déconfinement, a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas "attendre le 2 juin si certains éléments montraient que l'épidémie repart".

Portrait de mohican

Interrogé par Europe 1, Franck, un Alsacien qui a passé plusieurs semaines en réanimation après avoir contracté le coronavirus, se dit profondément choqué devant les images montrant les rives du canal Saint-Martin bondées à Paris, ou encore des files d'attente devant des magasins de vêtements, quelques jours seulement après le début du déconfinement.© FRANCOIS GUILLOT / AFP Interrogé par Europe 1, Franck, un Alsacien qui a passé plusieurs semaines en réanimation après avoir contracté le coronavirus, se dit profondément choqué devant les images montrant les rives du canal Saint-Martin bondées à Paris, ou encore des files d'attente devant des magasins de vêtements, quelques jours seulement après le début du déconfinement.

Le déconfinement se poursuit, et les gestes barrières sont parfois mis à mal. De quoi susciter l’indignation de Franck, 46 ans, un Alsacien qui a survécu au Covid-19, après des semaines de réanimation, et un transfert en TGV médicalisé à l’autre bout de la France, à Dax. Son épouse Audrey s’était exprimée dans la matinale d’Europe 1 début avril : elle essayait alors de garder le contact avec un mari dans le coma, à 1.000 km de chez elle. À présent, Franck est de retour chez lui, près de Sélestat.

 

"Force de la nature… physique de rugbyman", c’est ce que nous avait dit Audrey, sa femme. On essaye de l’imaginer, rien n’est moins évident. Voilà des yeux bleus un peu perdus. Voilà un grand maigre. Franck a perdu 20 kilos, et ce qu’il voit aujourd’hui du déconfinement le désole. "Ça me révolte quand je vois ce genre d’image, j’ai juste envie de leur dire : ‘le jour où vous serez en réa et où vous vivrez ce que j’ai vécu… c’est terrible", confie-t-il au micro d’Europe 1.

 

 

Le risque d'une deuxième vague

"Les gens sur les berges à Paris, ou bien qui se ruent dans les magasins pour acheter des vêtements le premier jour du déconfinement, sont inconscients. C’est égoïste de leur part", poursuit-il. "C’est gens-là devraient aller en prison !", finit par lâcher Franck, qui estime que ce genre de comportement annonce "une deuxième vague".

 "On voit sur les paquets de cigarettes des gens qui meurent, avec des poumons noirs, il faudrait faire la même chose en montrant qu’avec le Covid on peut atterrir en réanimation, et qu’en réanimation seule une personne sur deux s’en sort", relève-t-il. "Que les déconfinés désinvoltes se rappellent, dit encore Franck, qu’on peut avoir 46 ans, zéro facteur de risque, et s’en sortir par miracle."

Portrait de mohican

Après deux mois de confinement, de nombreux Français se plaignent de ne plus vouloir... sortir de chez eux.

Le métro parisien ce lundi 11 mai, premier jour du déconfinement.© MARTIN BUREAU / AFP Le métro parisien ce lundi 11 mai, premier jour du déconfinement.

Le "syndrome de la cabane" est-il le grand traumatisme du déconfinement? De plus en plus de spécialistes alertent sur les dangers psychologiques autour de la fin du confinement et la peur de l'épidémie. 

 

Ce "syndrome de la cabane", que l’on appelle aussi le "syndrome de l’escargot", porte plutôt bien son nom puisqu’il désigne la peur de sortir de chez soi. Décrit pour la première fois en 1900 avec des chercheurs d’or aux Etats-Unis qui restaient isolés pendant des mois dans des cabanes… et qui, à la fin de leurs longues missions, pouvaient être méfiants au moment de ressortir et de retrouver la civilisation.

Et c’est ce à quoi on assiste en ce moment, après deux mois de confinement. C’est pour cela que les psychologues se remettent à parler de ce syndrome, qqui se manifestent souvent par les mêmes symptômes: la fatigue, l’engourdissement des jambes, de longues siestes, la difficulté à se lever le matin.

Cela se manifeste aussi par un mélange sentiments: la tristesse, la peur, l’angoisse, la frustration. Un sentiment également de "rejet du monde extérieur", autrement dit, on veut rester dans sa "cabane". Certaines personnes redoutent d’en sortir pour croiser du monde.

D'autres développent aussi des troubles d’hypervigilance, des troubles du sommeil et même des troubles alimentaires. Autant de symptômes qui peuvent vous encourager à consulter.

Portrait de mohican

L’Europe doit se préparer à une deuxième vague du nouveau coronavirus, a prévenu la directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), Andrea Ammon, au moment où de nombreux pays ont amorcé un déconfinement.

La question n’est pas de savoir s’il y aura une nouvelle vague de contaminations, mais « quand et de quelle ampleur », a affirmé Andrea Ammon dans un entretien jeudi au quotidien britannique « The Guardian ».

« Nous devons être réalistes »

« Le virus est autour de nous, circulant beaucoup plus qu’en janvier et février », a-t-elle ajouté, soulignant que les chiffres concernant l’immunité de la population n’étaient pas encourageants: « 85% à 90% » restent exposés à la maladie Covid-19.

 

« Je ne veux pas dresser une image catastrophique mais je pense que nous devons être réalistes. Ce n’est pas le moment, maintenant, de se relâcher complètement », a-t-elle ajouté.

L’Europe est le continent le plus touché par la pandémie, avec près de 2 millions de cas, dont 169.932 mortels, principalement au Royaume-Uni, en Italie, en France et en Espagne, selon un comptage jeudi de l’AFP.

Au total, la planète a franchi le cap des cinq millions de cas, parmi lesquels 328.220 décès.

« les gens pensent que c’est fini »

Le Centre de prévention, petite agence de l’UE basée en Suède qui joue un rôle de conseil sur le contrôle des maladies infectieuses, avait indiqué, début mai, que « la vague initiale de transmission a passé son pic », avec une baisse des nouveaux cas dans la plupart des pays de l’UE.

Alors que de nombreux pays européens ont commencé à lever les restrictions liées au déconfinement, Andrea Ammon estime toutefois qu’une seconde vague ne sera pas nécessairement désastreuse si les gens continuent de respecter les règles de distanciation.

Lassés des restrictions, surtout « maintenant que l’on voit clairement (les infections) baisser, les gens pensent que c’est fini. Mais ça ne l’est pas », a-t-elle averti.

Les gouvernements ont « sous-estimé », au début de la crise, la vitesse de propagation du virus, à laquelle ont contribué les vacances de neige dans les Alpes début mars, selon elle.

Portrait de mohican

Selon la municipalité, une personne devait avoir les clés du stade et a ouvert.

Le Parisien© Capture twitter Le Parisien

Dimanche après-midi, quelque 400 personnes se sont réunies pour assister à un match de football à Strasbourg (Bas-Rhin), rapporte France Bleu. Ce, alors que les rassemblements de plus de dix personnes sont toujours interdits dans l’espace public.

 

Un appel avait été lancé sur Facebook annonçant ce match entre deux quartiers.

« Une équipe de joueurs du Neuhof a rencontré une équipe de Hautepierre sur un terrain dans un autre quartier », a expliqué l’adjoint aux sports de la ville Serge Oehler. « On ne sait pas s’il s’agit d’équipes officielles ou de quartier » a-t-il ajouté. Le Neuhof et Hautepierre sont deux quartiers sensibles de Strasbourg.

« Nous avons des vidéos, il y aura des sanctions »

« Quelqu’un devait avoir les clés » pour ouvrir le stade Paco-Matéo dans lequel se sont rassemblées « entre 300 et 400 personnes », a précisé l’élu. « Je suis effaré par l’irresponsabilité de ces adulescents. On a le sentiment qu’ils ne risquent rien, qu’ils se sentent forts et en pleine santé. Ils ne se rendent pas compte du cluster qu’on risque d’avoir », s’est alarmé l’adjoint aux sports, qui craint « un deuxième confinement ».

 

« Nous avons des vidéos, nous allons vérifier et il y aura des sanctions », a-t-il ajouté.

Ce rassemblement a provoqué des réactions au-delà de Strasbourg. « 400 personnes réunies à Strasbourg pour un match de foot inter quartiers c’est franchement déraisonnable. Le virus est toujours présent et ce genre de réunion peut constituer une mini bombe virale », a ainsi dénoncé Gilbert Deray, médecin à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

Portrait de mohican

 

Zinedine Zidane se serait rendu dans l'une de ses maisons de la communauté de Madrid alors qu'il n'avait pas le droit de se déplacer pendant la phase zéro du confinement.

Zinedine Zidane© ICON Sport Zinedine Zidane

Zinedine Zidane n'aurait pas respecté les règles de confinement. Selon le quotidien catalan Sport, l'entraîneur du Real Madrid se serait rendu dans une ville de la communauté de Madrid, éloignée de la capitale espagnole, la semaine dernière. L'explication serait la présence d'une résidence secondaire acquise il y a un peu plus d'un an. 

 

Zidane aurait décidé de s'y rendre pendant la phase zéro du confinement, qui était active jusqu'à dimanche et qui interdisait les déplacements au sein de la communauté de Madrid sauf pour raisons professionnelles. Le quotidien précise que l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France a brisé les règles une seconde fois, ce même dimanche. Cette fois, il se serait rendu dans cette résidence en compagnie de son fils, Luca. 

Le quotidien Sport ne s'appuie que sur des témoignages de voisins. Aucune autre preuve (comme des photos) n'a filtré. Ce type d'infraction était passible de 1.500 euros d'amende. Particulièrement touchée par le coronavirus, l'Espagne se déconfine progressivement. Le gouvernement a donné son feu vert à la reprise de la Liga, qui pourrait intervenir le 11 juin par le derby de Séville, comme l'a annoncé, Javier Tebas, président de la Ligue. 

 

Zinédine Yazid Zidane, né le 23 juin 1972 à Marseille donc français : C'est pour cela que je l'ai mis sur ce blog !...

Portrait de mohican

Ce mardi 25 mai, lors d’un reportage réalisé à Strasbourg à la suite d’un match de football organisé clandestinement, l’équipe de Quotidien a été caillassée par des protagonistes mécontants.

Le métier de journaliste n’est pas sans risques. Ce n’est pas l’équipe de Quotidien qui dira le contraire ! Réputée pour son côté piquant et moqueur, la bande n’est pas toujours bien reçue lorsqu’elle réalise un reportage. Ce fut le cas ce mardi 25 mai, au cours d’un sujet sur un match de football clandestin qui a eu lieu à Strasbourg. Pour l’occasion, les journalistes avaient donné rendez-vous à Serge Ohler, le maire adjoint aux sports. L’interview suivait son cours aux abords du stade où la rencontre a eu lieu lorsque soudainement, un membre de l’équipe s’est exclamé : « On est en train de nous caillasser, les gars ! Le jeune là-bas, il est en train de nous lancer des cailloux » A bien y regarder, il y avait effectivement un jeune homme dissimulé derrière un buisson qui semblait leur jeter des pierres. Mais pas de quoi alarmer l’homme politique qui, par peur de « stigmatiser la jeunesse », n’a d’abord rien dit.  les journalistes reçoivent des jets de pierres© Capture écran TMC Une interview de Quotidien tourne mal : les journalistes reçoivent des jets de pierres

L'équipe de Quotidien renonce à son interview

Lorsque Serge Ohler a vu un caillou passer sous son nez, il s’est pourtant tout de suite montré moins zen. Coupant court à l’entretien, il s’est ainsi tourné vers le protagoniste en déclarant : « Eh ! T'as un problème ?? C'est quoi le problème ? » C’est alors que son interlocuteur lui a répondu que le problème c’était lui, et qu’il n’avait pas l’intention de le laisser poursuivre son interview. Il n’a pas menti, puisque les jets de cailloux ont continué. Ce n’est qu’une fois l’entretien coupé que le jeune homme s’est montré plus loquace. Il a ainsi estimé qu’un « match de foot entre deux cités » ne méritait pas un tel intérêt, avant de s’en prendre directement au maire adjoint. « Vous faites quoi pour le quartier ? Vous avez fermé tous les trucs qu'il y avait ici ! Faut que les stades rouvrent ! Le virus maintenant c'est passé ! Arrêtez un peu ! », lui a-t-il reproché. Il lui a d’ailleurs fait une promesse : « Bientôt, il y aura un autre match. »

Portrait de mohican

Les restrictions sont notamment toujours plus importantes dans les zones orange (Ile-de-France, Guyane et Mayotte) que sur le reste du territoire

A partir de mardi, l’interdiction de se déplacer à plus de 100 km de chez soi est levée sur l’ensemble du territoire.© ISA HARSIN/SIPA A partir de mardi, l’interdiction de se déplacer à plus de 100 km de chez soi est levée sur l’ensemble du territoire.

DECONFINEMENT - Les restrictions sont notamment toujours plus importantes dans les zones orange (Ile-de-France, Guyane et Mayotte) que sur le reste du territoire

 

Déplacements, sports, bars et restaurants, établissements scolaires : avec le début de la phase 2 du déconfinement mardi, de nombreux interdits nés en réponse à la pandémie de coronavirus tombent, mais ce n’est pas pour autant un retour à la normale. Les restrictions sont notamment toujours plus importantes dans les zones orange (Ile-de-France, Guyane et Mayotte) que sur le reste du territoire.

Déplacements

A partir de mardi l’interdiction de se déplacer à plus de 100 km de chez soi est levée sur l’ensemble du territoire. Il est ainsi permis de prendre l’avion ou le train, à condition de porter un masque (à partir de 11 ans). Les trajets en avion entre la France continentale, et l’outre-mer et la Corse sont en revanche limités aux motifs impérieux familiaux et professionnels, jusqu’à nouvel ordre.

Le port du masque est également obligatoire pour les passagers des taxis et VTC, ainsi que dans les transports en commun urbains, où les déplacements en heure de pointe peuvent être restreints aux trajets domicile-travail, scolaires, et médicaux. Les préfets peuvent également décider de rendre obligatoire le port du masque dans l’espace public.

Les frontières sont toujours fermées. Le Premier ministre s’est dit favorable à une réouverture des frontières intérieures de l’UE à partir du 15 juin. Pour les frontières extérieures, la date devrait être plus tardive.

Loisirs et culture

Les parcs et jardins, ainsi que les forêts, sont ouverts dans toute la France, tout comme les plages, lacs et centres nautiques. Le préfet peut y imposer le port du masque.

Les musées, monuments et parcs zoologiques peuvent rouvrir, avec masque obligatoire. Des règles différentes s’appliquent en revanche pour certaines activités entre les zones vertes et les zones oranges. Les théâtres peuvent ainsi rouvrir dans les zones vertes le 2 juin, avec port du masque obligatoire, mais pas dans les zones oranges où la réouverture est fixée au 22 juin, début de la phase 3. Même calendrier différencié pour les salles des fêtes et salles polyvalentes.

Les casinos peuvent rouvrir mardi en zone verte, uniquement pour les machines à sous et avec masque. Les parcs de loisirs peuvent également rouvrir en zone verte, avec masque obligatoire, mais seulement le 22 juin en zones oranges. Sur tout le territoire, les colonies de vacances pourront rouvrir seulement en phase 2, le 22 juin, tout comme les cinémas.

Les rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public restent interdits au moins jusqu’au 21 juin, et les grands événements de plus de 5.000 personnes jusqu’au 31 août. Les discothèques et salles de jeux sont toujours fermées jusqu’à nouvel ordre.

Vie sociale

Les cérémonies de mariage sont autorisées. Les conditions du confinement dans les Ehpad sont à nouveau assouplies à partir de vendredi, avec un élargissement des conditions de visite. Sont désormais permises les visites de plus de deux personnes à la fois hors chambre, les visites de deux personnes en chambre sous condition, les visites de mineurs (à condition qu’ils puissent porter un masque).

Tourisme

Les bars, cafés et restaurants peuvent rouvrir mardi dans les zones vertes en respectant certaines règles (10 personnes maximum par table, un mètre minimum entre chaque groupe, places assises uniquement même dans les bars, masques lors des déplacements). Dans les zones oranges, seuls les terrasses et espaces ouverts peuvent rouvrir.

Les hôtels peuvent rouvrir sur tout le territoire. Les autres hébergements touristiques (villages vacances, campings, auberges collectives) peuvent rouvrir seulement en zone verte. Tout comme les établissements thermaux.

Etablissements scolaires

Après une première étape le 11 mai, les établissements scolaires continuent de rouvrir progressivement. Les écoles primaires, qui avaient commencé à accueillir des élèves, doivent toutes rouvrir au moins une partie de la semaine, avec une limite de 15 élèves par classe.

Les collèges qui avaient commencé à ouvrir en zone verte rouvriront pour toutes les classes en zone verte. En zone orange, les élèves de 6e et 5e seront accueillis prioritairement. Le port du masque est obligatoire.

Pour les lycées, la réouverture sera progressive, mais uniquement en zone verte. Les universités ne doivent pas rouvrir avant septembre.

Sport

En zone verte, les gymnases et piscines peuvent rouvrir le 2 juin. Les salles de sport également, avec masque obligatoire sauf durant la pratique sportive. Les stades, arènes et hippodromes peuvent rouvrir mais sans public. En zone orange, tous ces lieux restent fermés.

La pratique des sports individuels reste autorisée. Mais les sports collectifs et de contact sont interdits au moins jusqu’à la phase 3.

MASQUE!!!!C ETAIT PLUS HONNETE ET PLUS SIMPLE D ADMETTRE QUE LE PORT DU MASQUE EST PRIMORDIAL PARTOUT EN DEHORS DE CHEZ SOI.

Portrait de mohican

Le nombre de contaminations a récemment rebondi dans le Grand Est, avec une dizaine de foyers épidémiques détectés. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'épidémie repart dans cette région, comme l'explique à Europe 1 Santé Publique France.© LUCAS BARIOULET / AFP Le nombre de contaminations a récemment rebondi dans le Grand Est, avec une dizaine de foyers épidémiques détectés. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'épidémie repart dans cette région, comme l'explique à Europe 1 Santé Publique France.

Le nombre de contaminations a récemment rebondi dans le Grand Est, avec une dizaine de foyers épidémiques détectés. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'épidémie repart dans cette région, comme l'explique à Europe 1 Santé Publique France.

C'est un nuage dans le ciel épidémique français, plus dégagé en ce moment : dans la région Grand Est, les chiffres des contaminations au coronavirus repartent à la hausse depuis une semaine, et en particulier à l'est, en Lorraine, dans les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle, autour de Nancy. Des territoires où une dizaine de clusters ont aussi été identifiés. Mais faut-il s'en inquiéter ?

Sur le papier, les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle devraient repasser en orange, en particulier à cause du taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de tests positifs pour 100.000 habitants. Ce taux a triplé en moins de dix jours, passant largement au dessus de la barre des 20. Dans le même temps, la moyenne nationale se situe autour de 5. Pour l'Agence régionale de santé, le virus circule donc encore activement dans la région.

Plus de tests qu'ailleurs

Le préfet de Meurthe-et-Moselle estime que ces chiffres sont dus à un certain relâchement de la population, en particulier lors de la dernière "Fête des voisins". "Ce sont les départements français qui pratiquent le plus de tests. Plus on pratique de tests, plus on va trouver de cas infectieux", tempère Michel Vernay, responsable de la cellule Grand Est à Santé Publique France. "C'est en réalité une opportunité, car plus on découvre de cas, plus on peut faire du contact tracing et isoler ces cas contagieux. Et donc, in fine, casser les chaînes de transmission."

La vigilance est donc toujours de mise, mais il ne faut pas s'inquiéter immédiatement : la reprise de l'épidémie n'est pas en vue. D'ailleurs, les indicateurs hospitaliers, comme le nombre de patients en réanimation ou les passages aux urgences, sont toujours au vert.

Portrait de mohican

[Mise à jour le vendredi 12 juin 2020 à 11h37] Depuis le déconfinement, les personnes présentant des symptômes évocateurs du Covid-19 doivent être testées ainsi que leurs cas contacts si le test est positif. Ces tests massifs mettent en évidence de nouveaux clusters de contamination en France. Où sont-ils ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Que faire si vous êtes concerné ?

Définition : que veut dire "cluster" ?

Le terme de "cluster" a été employé dès le début de l'épidémie de coronavirus en France quand les premiers foyers de contamination ont été identifiés. "Cluster" est ainsi un terme anglais qui signifie en français "grappe" ou "groupe". Dans le cas de la pandémie de Covid-19, les autorités sanitaires emploient ce terme lors de la survenue d'au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours et qui appartiennent à une même communauté ou ont participé à un même rassemblement de personnes, qu'ils se connaissent ou non.

Où étaient les premiers clusters de coronavirus en France ?

Le virus Sars-CoV-2 étant très contagieux, plusieurs clusters ont été identifiés en France dès la fin du mois de février. Dans le compte-rendu du Conseil des ministres du 29 février 2020, le gouvernement confirmait :

  • Un premier "cluster" dans l'Oise, et en particulier sur les communes de Creil, Crépy-en-Valois, Vaumoise, Lamorlaye et Lagny-le-Sec ;
  • Un second "cluster" en Haute-Savoie, dans la commune de La Balme
  • Un troisième cluster à Mulhouse causé par un rassemblement évangélique qui s'est tenu du 17 au 24 février. Sans ce rassemblement "la France serait probablement plus proche de l'Allemagne, a déclaré le Pr Jean-François Delfraissy, Président du Conseil Scientifique Covid-19 le 5 juin sur France InfoCe cluster majeur de Mulhouse a ensuite disséminé dans l'ensemble de la France (le virus, ndlr), dans la deuxième période du mois de février".

En réaction à ces clusters et pour essayer de freiner la transmission du virus, le gouvernement avait décidé d'appliquer des mesures restrictives : interdiction des rassemblements collectifs dans les villes touchées, fermeture des établissements scolaires, limitation des déplacements... Le virus s'est ensuite largement répandu en France jusqu'au confinement de la population.

Où se trouvent les nouveaux clusters ?

Du 17 mars au 11 mai 2020, la population française a été confinée pour freiner l'évolution de l'épidémie de coronavirus et éviter un afflux massif de malades dans les hôpitaux. Le dépistage du coronavirus était alors réservé uniquement aux cas à risque et à certains professionnels comme les soignants. Il n'y avait pas de dépistage des cas contacts donc plus d'identification de "cluster". Depuis le déconfinement, les personnes présentant des symptômes évocateurs du Covid-19 doivent être testées ainsi que leurs cas contacts si le test est positif. Le but étant d'éviter de nouvelles chaînes de transmission et une deuxième vague épidémique. Le 11 juin, lors d'un point épidémiologique, Santé Publique France annonce qu'au 9 juin 2020, un total de 193 clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) ont été rapportés : 179 clusters en France métropolitaine et 14 dans les départements régions d'outre-mer. "Le nombre hebdomadaire de clusters signalés est en diminution" indique Santé Publique France. La moitié des clusters est en cours d'investigation, 20% ont été maîtrisés, 31% sont clôturés et 1% ont diffusé dans la communauté (en Guyane). Parmi l'ensemble des clusters, 67% ont plus de 5 cas. Ils concernent des établissements de santé (29,5%), des personnes en situation de précarité et de vulnérabilité (15,0% en établissements d'hébergement social et d'insertion, et 5,7% en communautés vulnérables), et plus largement des entreprises (15,5%, en entreprises privées et publiques hors établissements de santé).

Distribution des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) par semaine de signalement, rapportés à Santé publique France entre le 9 mai et le 9 juin 2020.Distribution des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) par semaine de signalement, rapportés à Santé publique France entre le 9 mai et le 9 juin 2020Distribution des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) par semaine de signalement, rapportés à Santé publique France entre le 9 mai et le 9 juin 2020 © Santé Publique France

Parmi les clusters connus au 11 juin : 

  • 45 clusters ont été signalés depuis le 11 mai dans le Grand Est, 42 sont en cours d'investigation et 3 sont clôturés, indique l'ARS de la région le 11 juin, soit 355 cas positifs. 25 clusters concernent des établissements médicalisés pour personnes âgées.
  •   Répartition des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) en cours d’investigation par département, rapportés à Santé publique France, entre le 9 mai et le 9 juin 2020Répartition des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) en cours d’investigation par département, rapportés à Santé publique France, entre le 9 mai et le 9 juin 2020 © Santé Publique France33 clusters en Ile-de-France (hors Ehpad et établissement de santé) ont été identifiés et rapportés à l'ARS et la Cellule régionale de Santé publique France. 9 étaient en cours d'investigation au 3 juin 2020. La majorité des clusters de la région concernent des établissements sociaux d'hébergement et d'insertion (19/33) identifiés suite à des campagnes de dépistages organisées. Le nombre de cas confirmés et probables rapporté était inférieur à 10 pour plus de la moitié des clusters (23/33) et aucun décès n'a été signalé. Parmi les clusters identifiés : un foyer de jeunes travailleurs de Clamart (Hauts-de-Seine), un foyer de travailleurs étrangers des Ulis (Essonne) où trois cas positifs de Covid-19 ont été confirmés vendredi 15 mai, un cluster de 9 personnes qui travaillaient sur un chantier à Villeneuve-le-Roiun établissement social d'hébergement de Montgeron (Essonne), un EMS pour personnes handicapées d'Alfortville (Val-de-Marne).
  • 15 clusters dans les Hauts-de-France ont été identifiés entre le 9 mai et le 3 juin : 2 ont été clôturés et 2 sont considérés comme maîtrisés. Parmi les 11 clusters en cours d'investigation, 7 se situent dans le Nord, 3 dans le Pas-de-Calais et 1 dans la Somme. Cinq clusters ont été signalés en milieu professionnel, 4 en établissements de santé, 3 en établissements sociaux d'hébergement et d'insertion ou communautés vulnérables, 1 en milieu scolaire et 1 sur une unité géographique limitée, détaille Santé publique France dans son bilan épidémiologique régional du 4 juin
  • 14 clusters en Occitanie : dans le point épidémiologique du 11 juin, Santé Publique France indique que 9 ont été clôturés et 5 sont en cours d'investigation ou maitrisés. Ils concernent essentiellement des Ehpad et en milieux professionnels.
  • 14 clusters en Paca -hors Ehpad et foyers familiaux restreints- ont été identifiés dont 5 sont encore en cours d'investigation, 6 ont été clôturés, 3 sont maîtrisés. Plusieurs cas de COVID-19 ont été détectés dans des exploitations agricoles du pays d'Arles (Bouches-duRhône) et dans le Vaucluse. Une campagne de dépistage élargi a été mise en œuvre afin de limiter la transmission du virus au sein de la population des travailleurs.
  • 17 clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) ont été rapportés dans la région dont 7 sont en cours d'investigation, principalement en milieu professionnel, en établissement de santé et chez les populations vulnérables, 7 sont clôturés et 3 sont maîtrisés. Aucune diffusion communautaire (survenue de nouveaux cas hors de la collectivité et en lien avec le cluster) non contrôlée n'a été rapportée. Parmi les nouveaux clusters déclarés : un cluster en Loire-Atlantique dans un foyer pour jeunes handicapés, un lieu d'hébergement pour mineurs isolés et un cluster en Vendée dans une école de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Sept personnes, enseignants ou personnel municipal, y ont été testées positives au covid-19. Aucune personne est dans un état grave, selon France 3 Pays de la Loire. Le 24 mai, cinq personnes d'une même famille de Rom ont été hospitalisées, au CHU de Nantes, trois en réanimation ; deux autres au centre des maladies infectieuses et tropicales de Nantes, rapporte Ouest France. Une sixième personne, extérieure à la famille, a été hospitalisée le lendemain.
  • 3 clusters en Nouvelle-Aquitaine en cours d'investigation dans la région et 3 clusters maîtrisés : "Le nombre de cas groupés ou de chaines de transmission active est en nette diminution dans la région" indique Santé Publique France le 11 juin. Aucune diffusion communautaire non contrôlée n'a été rapportée à ce jour. Parmi les clusters précédemment identifiés dans cette région :  un à l'hôpital de Loudun où 280 personnes ont été testées et 23 sont positives au Covid-19)un dans un centre d'accueil pour demandeur d'asile, un dans un collège de Chauvigny (Vienne), un en Dordogne après des obsèques à Eglise-Neuve-de-Verg et un à l'Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active de St-Maixent. Dans un communiqué du 28 mai, l'ARS annonçait qu'un enseignant de l'école maternelle Montjovis à Limoges a été testé positif au COVID 19. En conséquence, l'école maternelle a été fermée et un dépistage collectif est organisé sur 49 personnes.
  • 12 clusters en Auvergne-Rhône-Alpes sont en cours d'investigation au 3 juin "soit 6 de plus par rapport à la semaine dernièreprécise Santé Publique France. Le cluster survenu dans une résidence sociale en Haute-Savoie a été clôturé suite à la levée des mesures d'isolement et en l'absence de nouveau cas identifié. Ces 12 clusters sont répartis dans 8 départements et la moitié d'entre eux concerne des établissements de santé : 6 clusters en établissements de santé (2 dans l'Allier, 2 dans le Rhône, 1 en Isère et 1 en Savoie), 4 clusters en milieu familial élargi (1 dans le Cantal, 1 en Haute-Loire, 1 en Savoie et 1 en Haute-Savoie), 1 cluster en milieu scolaire dans la Drôme, 1 cluster dans un centre l'accueil et d'orientation de l'Allier. 
  • 7 clusters en Normandie ont été investigué depuis le déconfinement (hors clusters intrafamiliaux et en EHPAD), 2 sont encore en cours d'investigation, un dans un établissement de santé et un en milieu familial élargi. 
  • 5 clusters en Centre Val-de-Loire sont rapportés au 3 juin dont 4 en cours d'investigation : le premier a été signalé dans un abattoir de Loiret, le 14 mai 2020. Au 3 juin, 96 cas confirmés au sein de l'entreprise ont été recensés dont 5 antérieurs au 11 mai, date du déconfinement. Dans le deuxième cluster, 6 étudiants et un membre de la famille de l'un d'entre eux ont été testés positifs à la cité universitaire de Tours entre 17 et le 22 mai 2020. Les résultats des dépistages des personnes contact sont tous négatifs à ce jour. Ce cluster a été classé comme maîtrisé. Un troisième cluster a été signalé le 25 mai 2020 dans un établissement de soins du Loiret. A ce jour, 14 cas confirmés ont été identifiés dans l'établissement (patients et soignants) et 3 parmi les contacts familiaux. Le mardi 19 mai 2020, un établissement de santé dans le Cher a signalé 5 cas parmi ses patients. Au 3 juin, 5 soignants et 15 patients positifs ont été identifiés. Le dernier cluster rapporté ce jour concerne une collocation d'étudiants dans le Loiret. Quatre cas ont été recensés. Un dépistage élargi à la résidence et à la Cité universitaire a été organisé en lien avec le CHR d'Orléans. Suite à ce dépistage, un cas a été identifié mais aucun lien épidémiologique a été établi avec ce cluster.
  • 5 clusters en Guyane : 2 communautaires (Rémire-Montjoly et Kourou), 1 professionnel (Cayenne) et 2 familiaux élargie (Matoury/Macouria et Kourou).
  • 1 seul cluster en Bretagne reste en cours d'investigation, c'est-à-dire pour lequel un cas a été confirmé au cours des 7 derniers jours. Les clusters initialement détectés peu après le déconfinement sont pour la plupart maitrisés. Mais "même si ces clusters sont à l'heure actuelle maitrisés, ils ne sont pas encore considérés comme clos au vu du délai de contamination pouvant atteindre 14 jours" précise Santé Publique France. Parmi les premiers clusters en Bretagne après le 11 mai : 69 personnes travaillant dans l'abattoir Kerméné des Côtes-d'Armor testées positives au Covid-19 (200 ont été testées), et un cluster dans un hôpital de Lannion. Les principaux clusters ont été en entreprise
  • 2 clusters en Bourgogne Franche-Comté.
  • En Corse, un seul cluster a été rapporté le 21 mai et est désormais clôturé.

Comment est identifié un cluster ?

Depuis le déconfinement, une personne qui présente des symptômes évocateurs d'une infection au Covid-19 doit être testée par PCR. Le patient doit respecter sans délai une période d'isolement strict, en attente du résultat du test (et jusqu'à 2 jours après la disparition des symptômes si son test est positif)Le "contact tracing" (tracement des cas contacts, en français) est immédiatement entamé pour identifier les personnes contacts avec le malade de 48h avant l'apparition des premiers symptômes jusqu'à l'isolement. Si le test du patient est positif, les cas contacts sont tous testés. C'est comme ça que de nouveaux clusters ont été identifiés depuis le 11 mai en France. 

Pour permettre le contact tracing de l'ensemble des malades, l'organisation suivante est mise en place : 

  • Niveau 1 – Le médecin consulté par le patient présentant les symptômes de Covid-19 est chargé de réaliser le contact tracing pour l'entourage proche du patient.
  • Niveau 2 – L'Assurance maladie étend la recherche des personnes contacts aux sphères professionnelle, amicale, de loisirs et autres. Elle prescrit aux personnes contacts un test PCR et peut délivrer un arrêt de travail pour les personnes contacts qui ne peuvent pas travailler.
  • Niveau 3 – L'Agence régionale de santé, avec les cellules régionales de Santé publique France, interviendront pour l'identification et l'investigation des clusters et situations complexes, en complément des niveaux 1 et 2.

Que faire si on est cas contact dans un cluster ?

Quand on est "cas contact", il faut : 

  • Porter systématiquement un masque grand public en contact avec d'autres personnes à l'extérieur ; 
  • Contacter un centre de dépistage pour prendre rendez-vous. Le test doit avoir lieu immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle ;
  • Se rendre au centre de dépistage avec sa carte d'identité, sa Carte Vitale et son ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • Rentrer chez soi et rester confiné en attendant les résultats du test qui interviennent généralement dans les 24 heures au plus tard. 
  • Les cas contacts doivent respecter une période d'isolement pour une durée d'environ 14 jours selon la situation.
  • Test coronavirus : sérologique, rapide, où le faire, combien ça coûte ?

    Il existe plusieurs tests de dépistage du coronavirus : des tests virologiques par PCR (dans le nez), sérologiques avec recherche d'anticorps dans le sang et bientôt salivaires. Où se faire tester ? Quand ? Faut-il une ordonnance ? Combien ça coûte ? Est-ce remboursé ?

Les données collectées dans le cadre des examens de biologie Covid-19 pourront être réutilisées dans le cadre d'enquêtes sanitaires (suivi des patients diagnostiqués positifs au Covid-19 et/ou recherche des " cas contact "), de surveillance épidémiologique et de recherches via la plateforme des données de santé. Elles seront conservées pour une durée maximale d'un an. "Le patient qui effectue un test Covid-19 ne peut pas s'opposer au traitement de ses données dans l'outil SI-DEP, du fait de l'intérêt public que ce suivi représente" précise le gouvernement.

Portrait de mohican

 

Parmi les trois foyers identifiés, l'un se trouve dans une entreprise à Fécamp, un autre dans un Ehpad de l'Orne. Le taux de reproduction du coronavirus en Normandie a "dépassé le seuil de vigilance, fixé à 1", prévient l'Agence régionale de Santé.

Trois nouveaux foyers épidémiques ont été identifiés en Normandie, annonce l'Agence Régionale de Santé dans un communiqué publié vendredi soir. Ils s'ajoutent aux cinq autres déjà annoncés quelques heures plus tôt près de Rouen (Seine-Maritime).

Un nouveau foyer dans un Ehpad de l'Orne

Dans la commune de Belbeuf (Seine-Maritime), 13 cas positifs ont été comptabilisés. 25 personnes contacts ont également été identifiées, dont sept testées "négatifs". "Les autres sont en attente de résultat", précise l'ARS. À environ 80 kilomètres, la ville de Fécamp enregistre un nouveau cas de contamination dans une entreprise. Dix collègues ont par conséquent été testés, dont deux testés positifs, quatre autres en attente de résultat.

Enfin, un troisième foyer a été identifié dans un Ehpad d'Argentan, dans l'Orne, où un dépistage de tous les résidents et professionnels ont permis de détecter quatre contaminations, deux chez les résidents, deux autres au sein du personnel. Un nouveau épistage collectif doit être réalisé dans une semaine.

Ces trois clusters s'ajoutent donc aux quatre foyers dits "familiaux" - le virus s'est propagé au sein de quatre familles vivant sur la rive gauche de Rouen ou des communes proches- , ainsi que celui identifié dans un second Ehpad de la région. L'ARS explique être remontée aux premiers foyers grâce au système de contact-tracing, après avoir reçu les signalements de plus de deux cas au sein d'une même famille.

Le paramètre "R" dépasse le seuil de vigilance

Depuis jeudi en Normandie, "le taux de reproduction effectif du virus" ou R0, a "dépassé le seuil de vigilance, fixé à 1", fait savoir l'ARS. "Il est désormais de 1,14 ". Ce chiffre correspond au nombre moyen de personnes qu’un malade positif va contaminer. A l'échelle nationale, le R0 se situe actuellement à 0.93. Le seuil d'alerte est fixé quant à lui à 1,5.

"La situation de la Seine-Maritime fait évidemment l’objet d’une attention particulière afin d’anticiper toute évolution défavorable et de mettre en place les mesures appropriées".

"On peut clairement parler d’une recrudescence de cas",  indique à France Bleu Benoît Cottrelle, chef du pôle veille et sécurité sanitaire à l’ARS normande, pour qui "cette situation n’est pas normale mais n’est pas non plus préoccupante ou inquiétante".

La situation est "surveillée de près, on surveille si d’autres cas apparaissent dans la population en dehors de ces regroupements familiaux", a-t-il ajouté.

Le nombre de clusters, à savoir de regroupements de cas de Covid-19, progresse en France mais les «indicateurs de circulation» du virus SARS-CoV-2 restent «à des niveaux bas», selon l'agence Santé publique France (SpF).

Dans son point hebdomadaire sur l'épidémie, l'agence sanitaire note une «légère augmentation du nombre de nouveaux clusters», mais une «absence de diffusion communautaire non contrôlée». Comme les semaines précédentes, SpF note surtout l'absence de «signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie».

Entre le 7 et le 13 juin, 2837 patients ont été testés positifs au SARS-CoV-2, soit 1,3% des 214.252 test PCR pratiqués pour cette semaine dans le pays, un taux en baisse par rapport à la semaine d'avant (1,5%).

Toutefois le nombre hebdomadaire des clusters découverts en France est passé de 29 à 37 en l'espace de sept jours. A la date du 16 juin, un total de 74 clusters était «en cours d'investigation» dans le pays. Ceux-ci concernent principalement des établissements de santé (20%), des entreprises privées et publiques, hors santé (19%) et des milieux familiaux élargis (16%).

Une analyse par départements montre que le plus grand nombre de clusters en cours d'investigation se trouve en Guyane (12), dans le Nord (6) et en Loire-Atlantique (5).

Sur un total de 239 clusters découverts depuis le 9 mai, la moitié sont aujourd'hui considérés comme «clôturés» (aucun nouveau cas déclaré après la période d'isolement de 14 jours imposée aux personnes en contact avec les malades), et 19% sont considérés comme «maîtrisés» (absence de nouveaux cas sept jours après le dernier cas).

Un cluster se définit comme la survenue d'au moins trois cas confirmés ou probables sur une période de 7 jours dans une même communauté ou parmi des personnes ayant participé à un même rassemblement.

Portrait de mohican

Géodes - Santé publique France

 

Publication de nouveaux indicateurs sur COVID-19 :

par pathologies > C > COVID-19 > Données SI-DEP

 

Nombre de personnes positifs - tous âges2020-06-17 = France : 698

 

Plus de 500 nouveaux cas par jour on est loin des chiffres donnés par L'ARS......

Portrait de mohican

Certains indicateurs, dont le fameux "R" effectif, repartent à la hausse dans certaines régions.

 

Alors que le plus dur semblait être passé, la pandémie de Covid-19 revient en Europe et en Asie où les exemples de "deuxièmes vagues" se multiplient. Au Portugal, le confinement va être resserré à partir de mardi dans la région de Lisbonne afin d'enrayer une éventuelle reprise de l'épidémie de coronavirus. La semaine dernière, après la détection de dizaines de nouveaux cas à Pékin, les autorités chinoises ont décidé de reconfiner partiellement la capitale. La Corée du Sud affirme quant à elle se trouver en plein milieu d'une "deuxième vague".

 

En France, la situation n'est pas aussi grave. "A l’exception de Mayotte et de la Guyane, l’ensemble des indicateurs de circulation du SARS-COV-2 est à des niveaux bas" affirme Santé Publique France dans son bulletin épidémiologique hebdommadaire paru vendredi 18 juin. Un point a cependant inquiété: le fameux "R" effectif est désormais supérieur à 1 dans trois régions métropolitaines.

 Le nombre de clusters augmente...

Le nombre de clusters augmente lui aussi, indéniablement. Au 27 mai 2020, Santé Publique France recensait 109 clusters dans le pays. Au 16 juin, le bilan s'élève désormais à 239. Si l'augmentation paraît alarmante à première vue, le directeur de recherche au CNRS relativise:

"On s'attendait à avoir des clusters après le confinement, ce n'est pas surprenant. Pour l'instant, ils semblent être rapidements détectés donc c'est rassurant. Tant que le nombre de clusters ne se mutiplie pas par deux toutes les semaines, la situation est maîtrisée. Mais il faut rester vigilant."

A l'heure actuelle, sur les 239 clusters, un peu plus de 115 sont "clôturés" (absence de nouveaux cas 14 jours après le dernier cas) et 45 sont "maîtrisés" (absence de nouveaux cas 7 jours après le dernier cas).

 

"Pour l'instant, on ne peut pas parler de deuxième vague" assure Eric Daudé tout en rappelant à "rester vigilant". La Fête de la musique, à l'origine de larges rassemblements dans plusieurs grandes villes (ParisLyon, Bordeaux...), a par exemple suscité une certaine inquiétude. Pour le directeur de recherche du CNRS, il est cependant trop tôt pour évaluer son impact:

"Les grands rassemblements de ce type peuvent être inquiétants car ils sont propices à créer de nouveaux clusters. Il faudra voir dans les villes concernées si, dans 7 ou 10 jours, les cas de Covid augmentent."

Portrait de mohican

Dans une note rendue publique dimanche, le conseil scientifique estime cette hypothèse « extrêmement probable ». Pour autant, une deuxième vague n’est pas inévitable, précise un de ses membres.

La France n’en a pas fini avec le coronavirus. Alors que la vie semble lentement reprendre son cours normal depuis le début du déconfinement, le conseil scientifique a appelé à la plus grande vigilance dans une note transmise au gouvernement dimanche 21 juin [PDF], assurant qu’une intensification de la circulation du virus était probable dans les mois à venir.

« Une intensification de la circulation du SARS-CoV-2 dans l’hémisphère nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l’approche de l’hiver) est extrêmement probable », écrivent les membres du conseil scientifique, qui citent trois raisons motivant leurs inquiétudes.

 

La première est l’immunité collective développée en France. Selon les données à sa disposition, le conseil l’estime à 5 % de la population française, un niveau « très insuffisant pour empêcher la survenue d’une deuxième vague épidémique ».

A Mayotte, se trouve l’un des plus gros clusters de France

Vient ensuite la circulation du virus encore très active dans le monde, et notamment dans l’hémisphère sud, où de nombreux pays entrent dans la période hivernale. On peut ainsi relever le cas du Brésil, deuxième pays le plus touché au monde derrière les Etats-Unis avec plus de 50 000 morts pour plus de 1,1 million de cas. Lundi, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a prévenu que la pandémie « continuait de s’accélérer » dans le monde.

Enfin, le conseil scientifique s’appuie sur « l’expérience des pandémies grippales qui se sont déroulées en deux ou trois vagues avant d’adopter un rythme saisonnier ». Autant d’éléments qui lui font redouter un retour en force du virus à la fin de l’année.

« Pas du tout la même situation qu’en février et en mars »

Interrogé sur Franceinfo sur une éventuelle deuxième vague en France, le virologue Bruno Lina, l’un des auteurs de cette note, a toutefois tenu à rassurer : « Si on parle d’une échéance à court terme, on n’est pas dans une perspective où l’on craint l’apparition rapide d’une deuxième vague », a-t-il expliqué.

Une circulation accrue à l’automne est toutefois bien possible, précise-t-il, avant d’ajouter : « Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’on n’est pas du tout dans la même situation dans laquelle on était en février et en mars. On a des outils, des moyens, qui nous permettent de mieux surveiller ce virus et de faire probablement ce que l’on n’a pas réussi à faire dans la première vague épidémique, c’est-à-dire de contrôler cette diffusion dès l’identification très rapide des cas. »

Face à la probabilité d’une circulation accrue à l’automne, le conseil scientifique a préconisé de conserver les données de santé recueillies pendant l’épidémie. L’allongement de la durée de conservation de ces données (qui permettent de détecter et isoler les contacts de personnes malades) est prévu par le projet de loi sur la fin de l’urgence sanitaire, débattu au Sénat depuis lundi.

Portrait de mohican

Le Sénat français, dominé par l'opposition de droite, a adopté le projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire après le 10 juillet, mais en réduisant la portée des restrictions que pourra prendre le gouvernement jusqu'à l'automne.

Trois mois après son entrée en vigueur, le Sénat a adopté lundi 22 juin le projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire après le 10 juillet.

 

Le projet de loi a été voté en première lecture à main levée, avec notamment le soutien des élus Les Républicains (LR), la gauche s'opposant à un texte en "trompe-l'œil" qui revient à "prolonger l'état d'urgence".

Députés et sénateurs tenteront de se mettre d'accord sur un texte commun, jeudi en commission mixte paritaire, faute de quoi une nouvelle lecture devra être organisée dans les deux chambres, l'Assemblée ayant le dernier mot.

Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a prévenu que le Sénat avait trouvé "un chemin très étroit pour ne pas rejeter le texte" et était arrivé "à la limite" de ses "possibilités de souplesse".

Des exceptions en Guyane et à Mayotte

Entré en vigueur le 24 mars face à l'épidémie de Covid-19, l'état d'urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, avait été prolongé en mai jusqu'au 10 juillet.

Le gouvernement entend y mettre fin, à l'exception de la Guyane et Mayotte où il sera prolongé "jusqu'au 30 octobre inclus", car le virus y circule encore activement. "La situation est en train de se dégrader considérablement" en Guyane, a d'ailleurs averti Antoine Karam (app. LREM), sénateur de cette collectivité où la ministre des Outre-mer Annick Girardin est attendue mardi.

Pour le reste du pays, le texte permet pendant la même période des restrictions sur la circulation des personnes, l'accueil du public dans certains établissements ou les rassemblements. Les sénateurs ont modifié le texte pour permettre au gouvernement de "réglementer", tout en excluant la possibilité d'interdiction.

"Il y a une limite à ce qu'on peut faire en matière de restriction des libertés publiques", a affirmé le président de la commission des Lois Philippe Bas (LR), qui a défendu des dispositions "proportionnées" à la situation et fait valoir que le gouvernement pourrait toujours déclencher à nouveau l'état d'urgence sanitaire. Le ministre de la Santé Olivier Véran a tenté sans succès de rétablir le texte voté à l'Assemblée nationale.

"Le retour du droit commun, c'est la fin de l'exception (...) ce n'est pas la fin de la vigilance", a-t-il martelé, soulignant que "de nombreuses mesures garderont leur pertinence dans les mois à venir", alors que les risques de redémarrage de l'épidémie de coronavirus "existent bel et bien".

En ce qui concerne l'obligation de tests pour les personnes se déplaçant en avion entre les territoires ultramarins et l'hexagone, les sénateurs l'ont limitée aux personnes "ayant séjourné au cours du mois précédent dans une zone de circulation de l'infection".

Ils ont en outre modifié l'article du code de santé publique qui a servi de fondement aux premières mesures restrictives au début de l'épidémie afin de le "clarifier et sécuriser". Ils ont ainsi limité les possibilités d'intervention du ministre de la Santé aux mesures relatives à l'organisation du système de santé et de placement en quarantaine et à l'isolement.

Les sénateurs ont enfin adopté sans modifications l'article prolongeant la conservation de certaines données collectées par les systèmes d'information de santé. Les députés ont restreint cette possibilité à la seule finalité de surveillance épidémiologique et de recherche, sans identification des personnes.

Portrait de mohican

Après l'école Lamoricière dans le XIIe arrondissement, mardi, une deuxième école a fermé ses portes ce mercredi matin à Paris après qu'un enseignant a été testé positif au Covid-19. Il s'agit de l'école Saint-Merri dans le IVe arrondissement, qui compte 450 élèves. « Nous avons appris la nouvelle par mail hier soir (mardi NDLR) », raconte Delphine, maman d'une élève de 8 ans.

 

Les enfants à l'isolement pendant 14 jours

Dans ce mail que nous avons pu consulter, la directrice de l'établissement précise que « tous les enfants et tout le personnel doit être mis à l'isolement 14 jours ». Elle ajoute que seuls certains enfants, contactés par l'école, seront dépistés, « ceux qui ont été en contact avec le cas avéré ».

« Pour nous, c'est un crève-coeur », réagit ce mardi matin Ariel Weil, le maire (PS) du IVe arrondissement, qui confirme que le cas aurait été détecté « parmi un membre du corps enseignant ».

« C'est super rageant pour nous tous »

« Il n'y a pas de cluster, c'est une mesure de précaution prise par l'ARS (agence régionale de santé). Mais quand on pense à tout le travail qui a été fait avec les directeurs et les directrices d'écoles et la mobilisation de tous les enseignants, avec l'application d'un protocole monstrueux, un nettoyage minutieux des locaux par une société privée, pour qu'enfin l'école puisse rouvrir à 100 % depuis lundi… C'est super rageant pour nous tous », ajoute l'élu, impuissant face à la fermeture de « la plus grande école du centre de Paris » qui ne rouvrira pas d'ici les vacances.

La mise en isolement demandée par l'ARS ne concerne que les enfants ou les adultes travaillant dans l'école. « Les autres membres de la famille ne sont pas concernés », précise le mail de la directrice. Une mesure qu'ont du mal à comprendre certains parents, à l'image de Delphine qui s'interroge plus sur la logique sanitaire mise en place que sur l'arrêt de l'activité scolaire de sa fille : « On me demande de mettre ma fille à l'isolement par précaution. Mais pour mon mari qui travaille dans une boîte de 4000 personnes, pas de problème », relève la maman. « Pour moi, soit les enfants ont été en contact avec la personne et c'est normal qu'ils soient isolés, ainsi que leur entourage et que tout le monde soit dépisté. Soit l'enfant n'a pas été en contact et dans ce cas il n'a pas à être isolé ».

Portrait de mohican

 

La municipalité conseille toutefois de venir dans les bureaux de vote masqué, ce dimanche, jour du second tour des élections municipales

Le port du masque était obligatoire rue Sainte-Catherine, à Bordeaux, depuis le 11 mai 2020.© UGO AMEZ/SIPA Le port du masque était obligatoire rue Sainte-Catherine, à Bordeaux, depuis le 11 mai 2020.TIKALIKATA - La municipalité conseille toutefois de venir dans les bureaux de vote masqué, ce dimanche, jour du second tour des élections municipales

Bordeaux, le port du masque n’est désormais plus obligatoire sur l’ensemble des marchés couverts et de plein air, ni pour déambuler dans les rues Sainte-Catherine et de la Porte-Dijeaux. Le port du masque « reste cependant obligatoire dans certaines situations », précise la mairie sur son site internet. Soit « à l’accueil de l'hôtel de ville, dans les transports en commun ou dans les magasins, à la discrétion des responsables », détaille-t-on du côté du Palais Rohan.

 

Et d’ajouter : « La ville conseille toujours le port du masque, mais ne l’oblige plus ». Les équipes de Nicolas Florian conseillent ainsi « fortement » de venir dans les bureaux de vote masqué, ce dimanche, jour du second tour des élections municipales.

Un masque pour « 80 à 90 % de la population »

Fin avril, Bordeaux Métropole avait lancé sa distribution de masques « grand public » par la poste avec un objectif : un masque pour « 80 à 90 % de la population dans la semaine du 11 mai », selon  Nicolas Florian. Ce jeudi après midi, sur Twitter, la ville a annoncé la relâche du port de ces maques, rendu obligatoire par décret dans le cadre du déconfinement progressif depuis le 11 mai.

Pour rappel, dans le cadre du déconfinement, la rue Sainte-Catherine avait été entièrement réaménagée, avec deux contre-allées sur les côtés pour organiser les files d’attente devant les boutiques, et une voie centrale réservée à la déambulation. Quant aux quais, en bord de Garonne, ils avaient été rouverts aux promeneurs et aux joggeurs mais devant l’afflux de Bordelais, la mairie les avait finalement rendus « dynamiques » fin mai et ce, jusqu’au 10 juillet. Ils ont finalement été « libérés » le 2 juin, dernière étape du déconfinement progressif donnant le feu vert à la réouverture des bars et des restaurants.

 

 Coronavirus repart à la hausse en Europe, alerte l’OMS.....!!!!!! Bordeaux est totalement irresponsable.

Portrait de mohican

La campagne de tests expérimentale à grande échelle destinée à identifier des « clusters dormants » a débuté lundi en Île-de-France, où les habitants de 32 communes vont pouvoir bénéficier d'un dépistage gratuit, a annoncé l' Agence régionale de santé (ARS).

 

Dans le cadre de cette opération, annoncée la semaine dernière par le ministre de la Santé Olivier Véran, 1,3 million de personnes au total vont recevoir des bons de l'Assurance maladie leur proposant d'aller faire un test de dépistage virologique (« PCR »).

Ces tests pourront être réalisés dans n'importe quel laboratoire public ou privé. En cas de résultat positif, des tests sérologiques seront proposés « pour savoir si la contamination est ancienne ou récente », a précisé le directeur général de l'ARS, Aurélien Rousseau.

Selon l'agence sanitaire, 32 communes de plus de 10 000 habitants ont été sélectionnées pour cette vaste campagne. Certaines ont déjà fait l'objet ces dernières semaines d'opérations ponctuelles organisées par l'ARS, d'autres non.

Les communes concernées

Sur les 32 communes, huit se trouvent en Seine-Saint-Denis (Gagny, Bobigny, Stains, Bondy, Drancy, Le Bourget, Epinay-sur-Seine, Sevran) et huit dans le Val-d'Oise (Goussainville, Garges-lès-Gonesse, Cergy, Argenteuil, Bezons, Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel). Ces deux départements figurent parmi les plus touchés par l'épidémie de coronavirus.

La campagne concernera également le Val-de-Marne (Villejuif, Limeil-Brévannes), les Hauts-de-Seine (Colombes, Nanterre, Gennevilliers, La Garenne-Colombes), les Yvelines (Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Limay, Mantes-la-Ville, Trappes, Elancourt), l'Essonne (Grigny, Evry) et la Seine-et-Marne (Melun, Montereau-Fault-Yonne).

L'importance du facteur socio-économique

Selon l'ARS, trois critères ont été retenus pour établir cette liste : un critère épidémiologique (taux de contamination supérieurs à la moyenne nationale) ; un critère d'accès au dépistage (proportion de tests effectués inférieure à la moyenne) ; et un critère lié à la situation économique et sociale de la commune.

Ce facteur socio-économique « est important » car « on sait que l'épidémie a frappé plus fortement ces derniers mois les territoires avec des populations pauvres », souligne Aurélien Rousseau.

A ce stade, les arrondissements parisiens n'ont pas été inclus dans la liste en raison de leur poids démographique et de l'organisation de plusieurs barnums sur la voie publique, selon l'ARS. Mais de nouveaux territoires pourraient être concernés par l'opération, si elle s'avère concluante.

Des expérimentations possibles en province

Selon Olivier Véran, cette campagne « de très grande ampleur » vise à identifier des « clusters dormants », à savoir des territoires « où il y a du réservoir viral, avec des personnes asymptomatiques, qui peuvent transmettre le virus sans le savoir ».

« On est pour l'instant au stade de l'expérimentation […]. Cette expérimentation pourra ensuite être étendue à d'autres régions », a prévenu le ministre.

 

MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS,IL AURAIT FALLU LE FAIRE AVANT LE DECONFINEMENT.....ET PARTOUT EN FRANCE !

Portrait de mohican

 

Une équipe médicale prend en charge un patient atteint du Covid-19, au sein de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Franco-Britanninque de Levallois-Perret, le 9 avril 2020.© LUCAS BARIOULET / AFP Une équipe médicale prend en charge un patient atteint du Covid-19, au sein de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Franco-Britanninque de Levallois-Perret, le 9 avril 2020.

La France a enregistré 30 nouveaux décès dus au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le bilan depuis le 1er mars à 29 843 décès, a annoncé mardi 30 juin la Direction générale de la santé.

La France a enregistré 30 nouveaux décès liés au Covid-19, portant le total à 29 843 dans les hôpitaux et les établissements pour personnes âgées depuis le début de l’épidémie, a indiqué la direction générale de la Santé mardi 30 juin.

Le nombre de patients du Covid-19 en réanimation continue parallèlement de baisser avec 602 malades, soit 17 de moins que lundi. Au total, 8 536 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19 en France (-152 en 24 heures).

 Le virus continue à circuler sur le territoire

Les 30 nouveaux décès annoncés ce mardi portent le total des morts liés au Covid-19 à 19 346 dans les hôpitaux (+21 en 24 heures), et 10 497 dans les établissements sociaux et médico-sociaux, dont les Ehpad, soit 9 nouveaux décès en une semaine. Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes) regroupent 74 % des patients hospitalisés en réanimation.

La circulation du virus en Guyane reste par ailleurs préoccupante, souligne la DGS. Après une première évacuation sanitaire de deux patients vers la Guadeloupe, d’autres opérations du même type sont en cours de planification.

Le virus continue à circuler sur le territoire, a également mis en garde la DGS, en notant que 301 clusters (cas groupés) ont été enregistrés depuis le 9 mai, dont 8 nouveaux. Les autorités restent attentives à l’apparition de potentiels clusters, souligne la DGS.

Depuis le début de l’épidémie, 104 620 personnes ont été hospitalisées, dont 18 374 en réanimation. 76 274 personnes sont rentrées à domicile.

Portrait de mohican

Depuis le week-end dernier, une vingtaine de personnes atteintes du Covid-19, tout juste de retour d'Algérie, ont été hospitalisées dans plusieurs hôpitaux français. Les infectiologues redoutent une réactivation de l'épidémie.

Un cri d’alarme doublé d’un ras-le-bol. Alors qu’ils pensaient pouvoir enfin souffler après trois mois de lutte acharnée contre l’épidémie de Covid, les infectiologues sonnent de nouveau l’alerte. Depuis le 29 juin, dans plusieurs grands établissements parisiens, Pitié-Salpêtrière, Tenon, Saint-Antoine, Bichat, mais aussi à Lyon, Marseille, Grenoble et Reims, une vingtaine de malades atteints du Covid-19 ont été hospitalisés. Avec un point commun : ils revenaient tous récemment d’Algérie. «Si l’on en juge par leur état au moment de leur prise en charge, ils étaient déjà malades quand ils ont pris leur vol de rapatriement : au moins trois sont en réanimation et un est décédé, précise un médecin parisien, atterré par l’apathie des autorités. Vu l’importance des flux de populations entre la France et l’Algérie durant l’été, il est urgent de prendre des dispositions pour éviter que le virus ne recommence à circuler à bas bruit.»

«A croire que les autorités n’apprennent rien»

Côté algérien, c’est chose faite. Face à la recrudescence des cas de contaminations sur son territoire, notamment dans les régions de Blida, Sétif et Oran, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le 28 juin le maintien de la fermeture de ses frontières terrestres maritimes et aériennes. Toutefois les ressortissants de l’Union européenne ou les Algériens y résidant légalement conservent, eux, la possibilité d’embarquer sur un vol ou un bateau à destination de la France. Avec pour seule contrainte le port du masque durant leur voyage de retour. «Ils font redémarrer l’épidémie artificiellement avec les voyageurs !» s’emporte un infectiologue, las de son combat de Sisyphe contre le coronavirus. «En février, c’était la même histoire avec les Chinois. A croire que les autorités n’apprennent rien. Avant d’être hospitalisés, les malades ont le temps de contaminer pas mal de monde, à commencer par leur famille restée en France. Le Covid, c’est décidément l’épidémie de la pénurie et de la bêtise.»

Interpellée par les praticiens hospitaliers, la direction générale de la santé (DGS) a reconnu le phénomène du bout des lèvres : «Nous avons détecté plusieurs cas de Covid-19 sur le territoire national chez des personnes ayant séjourné récemment en Algérie», indique l’administration, à Libération. Et la DGS d’assurer que toutes les dispositions sont prises pour limiter le risque : «Nous suivons ces cas en lien avec l’assurance maladie et les agences régionales de santé avec la plus grande attention. L’objectif est d’éviter l’installation de chaînes de transmission et l’apparition de nouveaux clusters sur le territoire national suite à ces retours. A cet effet, chaque cas détecté est pris en charge, isolé et le contact tracing mis en place autour de ces personnes.» Mercredi, lors d’une réunion avec les infectiologues, la DGS a indiqué vouloir systématiser les tests de dépistages dans les pays tiers avant l’embarquement dans les avions. «Mais qui va aller vérifier ?» ironise un hospitalier.

Doubler les précautions

Sans attendre, l’AP-HP a choisi de doubler les précautions. Dans un courrier envoyé vendredi, les responsables de son service prévention du risque infectieux relèvent que sur 310 nouveaux cas identifiés depuis le 15 juin, «au moins 13 avaient voyagé à l’étranger ou étaient rapatriés de différents pays : 6 d’Algérie, et respectivement 1 d’Afghanistan, Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Pakistan, Roumanie, Serbie». Un décompte «pas exhaustif», précise l’AP-HP, et de fait très inférieur à la réalité pour les seuls rapatriés d’Algérie, mais déjà suffisamment inquiétant pour que le service de prévention passe une consigne claire aux établissements de santé franciliens : «Nous recommandons de dépister systématiquement à l’admission par PCR Sars-CoV-2, les patients rapatriés ou ayant voyagé dans les quatorze jours précédents, en provenance d’un pays étranger, de Guyane ou de Mayotte.»

Source.