Du courage .... les politiciens(nes)

Publié par jl06 le 03.09.2019
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FAUT aller au bout du bout cet à dire : Suprimé l,exsition dans les cités ..... arreter les mariages arrangés  qui se multiplient dans les cités et ailleurs ...  bref ils vous faut des burnes .... pas gagnés ! Elle coutes chers la paix sociales aux femmes ....

arrêter de faire de com ! passer aux actes   !Embarassed

 

Grenelle des violences conjugales : « Des femmes nous appellent au 3919 parce qu’elles ont peur de mourir
Les féminicides se multiplient, le gouvernement lance son "Grenelle des violences conjugales", les associations vigilantes

PAR AFP Mis à jour le 03/09/2019 à 06:34 Publié le 03/09/2019 à 06:30

Des policiers à Calais, le 23 juin 2017

 

Des policiers à Calais, le 23 juin 2017 AFP / PHILIPPE HUGUEN

Le gouvernement lance ce mardi à Matignon, en présence de familles de victimes, un "Grenelle" des violences conjugales, dont les associations espèrent qu'il débouchera sur un "plan Marshall" pour enrayer un phénomène ayant déjà fait plus de 100 morts depuis le début de l'année.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit annoncer dès mardi après-midi "de premières mesures d'urgence visant à renforcer la protection des victimes", ont annoncé ses services. "Des mesures supplémentaires concertées de manière collective arriveront plus tard", a ajouté son entourage.

Devant quelque 80 invités - responsables associatifs, acteurs de terrain, policiers, gendarmes, magistrats ou avocats -, plus de 10 membres du gouvernement, dont Marlène Schiappa (égalité femmes-hommes), Nicole Belloubet (Justice) et Christophe Castaner (Intérieur), animeront des "ateliers" sur la prévention des violences, la "mise à l'abri et l'accompagnement" des victimes, ou la "sanction" des auteurs violents.

"On souhaite avoir un vrai travail interministériel mais surtout collectif avec les associations",a-t-on indiqué à Matignon.

Les associations féministes mobilisées sur le sujet souhaitent que l'événement débouche sur un "plan Marshall" doté d'"au moins" 500 millions, voire un milliard d'euros, loin des 79 millions d'euros de crédits spécifiquement alloués à cette lutte, selon une étude menée par cinq organisations.

Marlène Schiappa, de son côté, a annoncé la semaine dernière la création d'un "fonds spécial" contre les féminicides d'un million d'euros à destination d'"associations de terrain", un chiffre jugé très insuffisant par les associations.

"Ce qu'on attend, c'est des résultats", a martelé lundi Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes, lors d'une conférence de presse réunissant une dizaines d'associations.

Les militantes demandent notamment la création, avant la fin de l'année, d'au moins 2.000 places d'hébergement supplémentaires pour les femmes ayant fui le domicile conjugal, un renforcement de la prévention contre les violences sexistes dès l'école, ou la création d'instances judiciaires spécialisées.

"CONFIANTES MAIS VIGILANTES"

Cette photographie d'illustration prise le 2 septembre 2019 montre une femme se cachant le visage devant le poing d'un homme à Nantes, reproduisant une supposée scène de violence domestique. Cette photographie d'illustration prise le 2 septembre 2019 montre une femme se cachant le visage devant le poing d'un homme à Nantes, reproduisant une supposée scène de violence domestique. AFP / LOIC VENANCE

Elles préconisent également de mieux former les policiers et gendarmes appelés à recueillir les plaintes des femmes victimes, afin d'éviter que celles-ci se voient éconduire ou répondre que porter plainte "ne sert à rien".

"Confiantes" avant ce Grenelle, les associations se veulent néanmoins également "vigilantes", notamment face au risque que l'événement se résume à une "opération de communication de la part du gouvernement".

"On ne veut pas un Grenelle des fake news (...) On souhaite que ce qui va être annoncé soit budgété, soit concrètement réalisé. L'attente est énorme. Les 100 femmes qui ont été assassinées (depuis le début de l'année) nous obligent", a souligné Anne-Cécile Mailfert.

A la veille du Grenelle, ce chiffre est même monté à 101, avec le décès d'une vieille dame de 92 ans dans le Tarn. Son mari de 94 ans est soupçonné de l'avoir rouée de coups de canne.

Pour l'année 2018, le ministère de l'Intérieur avait recensé 121 féminicides.

Cette journée d'ouverture du "Grenelle", le 3.9.19, sera aussi l'occasion de communiquer et mieux faire connaître la ligne téléphonique 3919, dédiée aux femmes victimes de violences.

Les conclusions de la concertation doivent être annoncées le 25 novembre, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Un calendrier qui a suscité le scepticisme de certaines militantes. "Pourquoi organiser un Grenelle sur plusieurs mois alors que les solutions pour lutter contre les violences au sein du couple sont connues et reconnues de longue date ?", s'est ainsi interrogée Caroline De Haas, membre du collectif #NousToutes, qui appelle à "une volonté politique et des moyens hors du commun" pour enrayer ce fléau.

Le Grenelle "n'est pas une baguette magique", a reconnu de son côté Marlène Schiappa. "Les violences conjugales et les féminicides ne vont pas s'arrêter dès le lendemain", a observé la secrétaire d'Etat dans une interview au Parisien de mardi. "C'est un travail de longue haleine".

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"Tenez, monsieur le Président, vous avez là un casque double". Emmanuel Macron se coiffe des écouteurs et l'écoutante du 3919 prend l'appel. Au bout du fil, une femme menacée par son mari, qui ignore la présence du chef de l'Etat. Pour cette discrète visite mardi de la plateforme d'accueil téléphonique des violences conjugales, dans le 19e arrondissement à Paris, Emmanuel Macron a convenu d'écouter un appel sans intervenir. Même lorsqu'il entend un gendarme refuser obstinément son assistance à l'épouse en détresse, le jour d'ouverture, à Matignon, le Grenelle de la lutte contre les violences conjugales.

Lire aussi - Grenelle des violences conjugales : ce qu'il va se passer maintenant

Dans son petit bureau, Elena, écoutante depuis 20 ans, répond calmement à son interlocutrice, 57 ans et 40 ans de mariage. Comme beaucoup d'autres, elle a attendu que ses enfants soient grands pour se décider à quitter l'époux qui la frappe. Elle vient de porter plainte pour violences, à nouveau, et veut passer récupérer ses affaires chez elle mais a peur de son mari. Ce moment-là est souvent celui qui exacerbe les violences du mari.

Un gendarme refuse de raccompagner chez elle une femme menacée par son mari

"Vous êtes à la gendarmerie? Vous êtes en danger, votre mari est au domicile. Les gendarmes peuvent vous accompagner", la rassure Elena. Mais non, les gendarmes refusent catégoriquement, se désole la victime. Moue énervée du président. Elena insiste: "Ils doivent porter assistance aux personnes en danger". Ils ne veulent pas, lui répond l'épouse. Elena lance un regard interrogatif au chef de l'Etat et change d'angle d'attaque. "Est-ce que le colonel veut bien me parler ? Non ? Et il vient de sortir ?"

De guerre lasse, un gendarme a pris le combiné. "Bonjour monsieur, est-ce que vous pouvez la raccompagner chez elle?" Non lui répond le militaire, "il faut un ordre d'huissier. Et ce n'est pas dans le code pénal".

Le président, qui jamais n'interviendra, secoue la tête, indigné. Elena insiste, en pure perte. "Mais c'est votre mission, de porter assistance aux personnes en danger. Non, non, je ne veux pas vous apprendre votre métier... cette dame est menacée de mort, vous attendez qu'elle soit tuée? Non, je ne suis pas sourde...!" Pendant un quart d'heure, très calmement, l'écoutante plaide, en vain.

La gendarmerie a annoncé l'ouverture d'une enquête

Enervé, le président s'empare d'un stylo et lui écrit sur un calepin quelques arguments pour tenter de convaincre le gendarme: "l'huissier appliquera une décision de justice. C'est au gendarme de la protéger dans un contexte où le risque est évident".

L'écoutante lance alors au gendarme : "Non il n'y a pas besoin d'un huissier de justice! C'est le droit, pas la justice pénale". Mais le gendarme ne cède pas. "Je pense que c'est de la mauvaise volonté", lâche enfin Elena avant de lui souhaiter une bonne journée. Emmanuel Macron sourit de l'euphémisme. Elena reprend la victime en ligne et l'oriente vers une association locale puis raccroche.

"Ca vous arrive souvent, ça?" lui demande aussitôt le président. "Oh oui, et de plus en plus", rétorque Elena. "Dimanche, pareil, la gendarmerie a refusé de prendre la plainte d'un dame." "Il n'était pas agressif", poursuit le président, "il dit juste qu'il n'y a rien dans la code pénal de prévu. Bien sûr on peut faire passer le message localement. Mais c'est un problème de formation et de perception du danger. Pas de décret ni de loi."

"Même si le contexte du cas évoqué doit être précisé, la prise en compte de cette victime en difficulté apparaît totalement défaillante", a réagi la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) auprès de l'AFP. Une enquête administrative a été ouverte et confiée à l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) "pour déterminer les circonstances de ce manquement", selon la gendarmerie nationale.

"L'absence d'écoute et l'opposition répétée du service de gendarmerie contacté apparaissent en totale opposition avec la charte d'accueil des victimes et des règles de prise en compte des femmes en difficultés", a-t-on souligné de même source

 

 

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On fait le point sur l'enquête après le meurtre de Salomé G., battue à mort à Cagnes-sur-Mer

PAR LA RÉDACTION Mis à jour le 04/09/2019 à 14:01 Publié le 04/09/2019 à 13:57

Des anonymes ont laissé des fleurs et des messages là où le corps de Salomé G. a été retrouvé, non loin de la gare de Cagnes-sur-MeR.

 

Des anonymes ont laissé des fleurs et des messages là où le corps de Salomé G. a été retrouvé, non loin de la gare de Cagnes-sur-MeR. Photo Frantz Bouton

Après la conférence de presse tenue par la procureur de la République de Grasse ce mercredi matin, on fait le point sur le meurtre de Salomé G, survenu dans la nuit du 30 au 31 juillet à Cagnes-sur-Mer.

L'AUTOPSIE DE LA VICTIME EN COURS

Salomé G., 21 ans, a été mortellement battue dans la nuit de vendredi à samedi et son corps abandonné dans une impasse proche de la gare SNCF de Cagnes-sur-Mer.

Grassoise, étudiante, elle était la petite amie du principal suspect, en couple depuis 9 mois et qu'elle avait rejoint depuis dix ou quinze jours dans son logement du 53 boulevard Maréchal-Juin à Cagnes-sur-Mer.

Une autopsie est en cours pour déterminer les causes exactes du décès, mais les premières constatations laissent à penser que la jeune femme a succombé "à un violent traumatisme crâno-facial", une strangulation peut aussi être à l’origine de l’issue fatale. Dans tous les cas, "les résultats de l’autopsie seront déterminants pour établir les causes de la mort, mais aussi pour l’enquête confiée à l’IGPN sur la non-assistance à personne en péril".

LE SUSPECT RISQUE LA PERPÉTUITÉ

Interpellé dimanche au lendemain de la mort de Salomé G. et après 48 heures de garde à vue, Amin M., 26 ans, a été mis en examen pour "meurtre par concubin" et placé en détention provisoire.

Le suspect a reconnu la dispute, mais contesté être l'auteur des violences mortelles.

D'autres plaintes ont été déposées par le passé contre Amin M., notamment par sa mère et une ex compagne, mais avaient été classées sans suite faute d'éléments suffisants.  

Le suspect n'a pas de casier judiciaire, ni de pathologie mentale, selon une première expertise.

S'il est reconnu coupable du meurtre de Salomé G., il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

DEUX ENQUÊTES DE L'IGPN

Le parquet de Grasse avait saisi la police des polices, afin de préciser les conditions d’intervention des équipages ce soir-là.

À cette enquête administrative est venue s’en ajouter une autre, judiciaire, pour non-assistance à personne en péril vise à préciser la réaction exacte des policiers, mais aussi des témoins, pour voir si elles étaient adaptées. L’objectif, résume Fabienne Atzori, la procureur de la République de Grasse, est de répondre à la question : "Si les policiers l’avaient trouvée, est-ce qu’on aurait pu la sauver ?".

LA PHRASE DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR

Mardi soir sur France 3, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est exprimé sur l'intervention de la police dans a nuit de vendredi à samedi.  "Ce qui a été remonté : entre le moment de l'appel et la présence des policiers, il s'est passé 11 minutes à 2 heures du matin. (...)" Est ce que cette intervention a été trop longue ? "Entre le moment de l'appel, le fait d'armer un équipage et de venir sur le lieu précis, ce n'est pas beaucoup. Mais dans tous les cas, cela a été trop (...). Dans tous les cas, c'est un échec de notre intervention car nous n'avons pas pu protéger cette femme".

Une phrase à laquelle a réagi le syndicaliste Laurent Martin de Frémont (Unité SGP Police), invité de France bleu Azur ce mercredi matin.

"Oui c'est un échec car la mission s'est soldée par la mort de cette jeune femme, a indiqué le syndicaliste. En revanche, dans la façon d'intervenir, je vous dirais que ce n'est pas un échec".

"Nous, on s'en remet au factuel", a-t-il déclaré avant de préciser que le premier témoignage que les policiers ont recueilli sur place lors de l'intervention était "très confus" et que le "deuxième témoin n'était pas dans la capacité de donner une description de l'individu".

LE "GRENELLE" DES VIOLENCES CONJUGALES

Le meurtre de Salomé G., 100e féminicide de l'année 2019 en France, est survenu trois jours avant le "Grenelle" consacré à la lutte contre les violences conjugales où différentes mesures ont été annoncées mercredi par le gouvernement.

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est engagée mercredi à mettre en place "début 2020" le bracelet antirapprochement dans la lutte contre les violences conjugales, un dispositif qui a fait ses preuves en Espagne mais encore jamais testé en France.

LES RASSEMBLEMENTS EN HOMMAGE

Après deux rassemblements -lundi sur le lieu où le corps de Salomé G. a été découvert et mardi place Masséna à Nice- deux autres rendez-vous sont prévus pour dénoncer les violences conjugales.

Jeudi, devant la gare SNCF de Cagnes-sur-Mer à midi, à l'appel de l’association citoyenne Relancer Cagnes.

Samedi, à l’initiative de Laurence Trastour-Isnard, députée et de Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer, à 18 heures au niveau du cours du 11-Novembre, dans le centre-ville cagnois. Le cortège se rendra ensuite à l’Hôtel de ville.

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« Celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme », pour un chanteur marocainPar   / Vendredi 6 septembre 2019 à 22:5510Manifestation contre les violences subies par les femmes, le 29 septembre. Photo © SEVGI/SIPA 

Lors d’une émission télévisée diffusée fin juin, le chanteur marocain Adil El Miloudi a fait l’apologie des violences conjugales. 

Rien de moins qu’une apologie de la violence. Lors d’un passage sur la chaîne ChadaTV, le 29 juin dernier, le chanteur marocain, Adil El Miloudi affirmait sans sourciller que « celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme ». Des propos tenus dans l’indifférence de l’Hexagone jusqu’à ce vendredi 6 septembre où les réseaux sociaux ont exhumé les paroles de l’artiste dans un climat sensibilisé aux violences faites aux femmes.

« Chacun peut faire ce qu’il veut de sa femme, la frapper, la tuer »

Mais le chanteur ne s’est pas arrêté là. Celui-ci s’est même vanté d’avoir trompé la vigilance de la police espagnole qui l’avait mis en garde à vue pour avoir tabassé sa femme : « Elle a dit aux flics que je ne lui ai rien fait, ils m’ont relâché 24 heures après. Au Maroc, cela est normal, chacun peut faire ce qu’il veut de sa femme, la frapper, la tuer... ». En mars 2018, Adil El Miloudi avait d’ailleurs usé d’un live Facebook pour prendre la défense d’un autre chanteur, Saad Lamjarred, mis en examen à l’époque pour viol, comme le relevait le Huffpost Maghreb.3