Enfin, mon père

Publié par RAINBOW75 le 22.06.2011
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Cette recontre après 22 ans d'absence et de silence

Cette côte atlantique pleine de souvenirs d'enfance

Aujourd'hui c'est presque la chanson de Nantes

Cette maladie qui te ronge fait echo au mal qui toujours me hante

Depuis tant d'années à la douleur de vivre il s'apparente 

C'est encore le mal qui nous fait nous unir et c'est pour presque te dire au revoir

Tu laisses connaître avec pudeur celui que tu aurais pu être

Tu confirmes ton mal de vivre, responsable de mon désepoir

Je t'ai tellement haï plus que moi même que j'ai balancé à travers les fenêtres

Comme pour conjurer le sort de cet étranger que tu avais laisser naître

Les nuits m'ont beaucoup souri mais tellement menti

Tout n'était que grimace et je n'étais qu'un kiki

Le reniement, la perdition, la fuite: tout fut très violent

Cette émotion que nous nous vîmes par deux fois

Elle reste dans l'abîme où nous partageons nos lois

Une dernière bonne route en mer, pour toi qui l'aimais tant

Mais l'amour n'est rien si on nous le prend

Aujourd'hui tu le sais, je n'étais qu'un enfant

L'homme lui t'accompagnera, ce sera l'unique fois

Que cette poudre rejaillise et que je te glisse

Dans une partie de moi pour que tout finisse

Enfin, Mon père...