être invisible, est-ce raisonnable ....... ?

Publié par jl06 le 13.05.2019
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Les agressions contre les personnes LGBT en hausse “significative"

Lundi 13 mai 2019 à 13:25

 

 

Image d'illustration. Photo © MARIO RUIZ/SIPA

 

Plus de la moitié des personnes se définissant LGBT interrogées par l’Ifop affirment avoir fait l’objet d’une agression homophobe au cours de leur vie.

Selon une enquête de l’Ifop publié ce lundi 13 mai, les agressions contre les personnes LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) connaissent une augmentation importante. 22% des personnes se définissant comme LGBT ont été victimes d’agression physique à caractère homophobe dans leur vie, rapporte Ouest-France. Au total, 55% des personnes LGBT auraient fait l’objet d’une agression homophobe, quelle qu’en soit la forme, au cours de leur vie. Selon l’Ifop, cette hausse est « significative » par rapport à sa dernière étude sur le sujet, datée de juin 2018. 

Dans le détail, le nombre de victimes de violences physiques a plus que doublé entre juin 2018 et avril 2019, passant de 3% à 7% des personnes interrogées. 29% d’entre elles évoquent des injures, 21% des destructions de biens et 22% des attouchements à caractère sexuel. Dans 78% des cas, l’agresseur est un homme, âgé de moins de 30 ans pour 75% des agressions et qui agit en présence d’un groupe pour 61% des personnes interrogées. 

Adopter des « stratégies d’invisibilité »

Comme le rapporte Ouest-France, citant l’étude, 60% des personnes LGBTinterrogées auraient songé à se suicider au cours des douze derniers mois. Seulement 27% des personnes interrogées affirment avoir signalé les faits dans un commissariat et 20% avoir porté plainte officiellement. 19% des personnes agressées déclarent avoir cherché du soutien auprès d’une association LGBT. 

Interrogées par l’IFOP sur leur « stratégies d’évitement », les personnes LGBT affirment adopter des « stratégies d’invisibilité » : 62% d’entre elles éviteraient de se tenir la main, 63% choisiraient de ne pas s’embrasser. 37% des personnes interrogées expliquent éviter certains quartiers et 33% affirment qu’elles ne rentrent pas seules chez elles. Selon Ouest-France, les résultats de cette enquête seront présentés mardi 14 mai à Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

Commentaires

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Homophobie: Une «année noire» pour les personnes LGBT en 2018 avec 231 agressions physiques recensées

Les agressions physiques envers les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bis, trans) ont atteint un niveau inégalé en 2018, signe d'une homophobie »de plus en plus violente" selon le rapport annuel de SOS Homophobie dévoilé mardi.

20 Minutes avec AFP - Publié le 14/05/19 à 08h25 — Mis à jour le 14/05/19 à 08h25

A l'appel d'organisations LGBTQI+ (Federation Trans et Intersexes, STOP Homophobie, Acceptess Transgenres, OUTrans), plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République a Paris le 9 avril pour dire non a la transphobie et apporter leur soutien a Julia, une femme transgenre agressée le 31 mars sur cette même place. A l'appel d'organisations LGBTQI+ (Federation Trans et Intersexes, STOP Homophobie, Acceptess Transgenres, OUTrans), plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République a Paris le 9 avril pour dire non a la transphobie et apporter leur soutien a Julia, une femme transgenre agressée le 31 mars sur cette même place.Avec 231 agressions physiques recensées, «2018 a été une année noire pour les personnes LGBT», écrivent Véronique Godet et Joël Deumier, coprésidents de SOS Homophobie. L’association remet ce mardi son rapport annuel sur les actes homophobes enregistrés l’an passé.

Pour 2018, elle déplore un « triste record ». Le précédent datait de l'année 2013 - 188 cas -, marquée par un pic des actes homophobes lié à l'adoption de la loi autorisant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe.

« Une homophobie et une transphobie de plus en plus violente »
«Cela montre que l'on fait face à une homophobie et une transphobie de plus en plus violente», constate Joël Deumier. Parfois jusqu'à la mort, avec le meurtre en août de Vanesa Campos, une travailleuse du sexe transgenre tuée par balle dans le Bois de Boulogne.

L'année 2018, qui enregistre un bond de 66% des agressions physiques LGBTphobes par rapport à 2017, doit ses mauvais résultats à son dernier trimestre, lors duquel un cas d'agression par jour en moyenne a été signalé à SOS Homophobie.

A l'automne, plusieurs victimes avaient créé l'émoi en relayant sur les réseaux sociaux leurs visages tuméfiés. «Des victimes se sentent de plus en plus à l'aise et légitimes pour prendre la parole dans le débat public», se réjouit Joël Deumier.

Un plan de lutte contre les violences LGBT « largement insuffisant »
Le 21 octobre, une foule de 3.000 personnes s'était rassemblée à Paris à l'appel de plusieurs associations après cette série d'agressions homophobes dans la capitale.

En réaction, la secrétaire d'Etat chargée de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa, avait présenté fin novembre un plan de lutte contre les violences LGBT.

« Sur la dizaine de mesures annoncées, seules deux ont été mises en oeuvre: une circulaire de la ministre de la Justice Nicole Belloubet adressée aux parquets et une campagne de sensibilisation à l'école lancée en janvier. Pour nous, c'est largement insuffisant », pointe Joël Deumier.

Il attend notamment un «premier bilan chiffré» du nombre de policiers, gendarmes, magistrats et professeurs formés aux violences LGBT. Sollicité par l'AFP, le cabinet de Mme Schiappa n'a pas donné suite.

Les signalements des agressions de lesbiennes ont bondi de 42%
Au total, en 2018, «SOS Homophobie a recueilli 1.905 témoignages d'actes LGBTphobes», en augmentation de 15% par rapport à 2017 (1.650 témoignages), soit la troisième année de hausse consécutive, observe l'association, qui tire ses données de sa ligne d'écoute, son chat ou son formulaire en ligne.

Les manifestations de rejet (62%) et les insultes (51%) sont les faits les plus fréquemment signalés par les victimes, devant les discriminations (38%), le harcèlement (20%), les menaces (17%) et la diffamation (17%).

Fait notable: les signalements des agressions de lesbiennes ont bondi de 42%, avec 365 actes répertoriés. «Un par jour, c'est énorme», souligne Véronique Godet. «Avant, les lesbiennes minimisaient les agressions, les insultes. Désormais, elles prennent plus souvent la parole. Cela s'inscrit dans une vague revendicative, dans le sillage des mouvements féministes initiés par #Metoo et #Balancetonporc», constate-t-elle.

«Les lesbiennes continuent d'être invisibilisées», observe néanmoins SOS Homophobie dans son rapport. «Leur sexualité est niée ou fantasmée dans une société encore très hétéronormée. Se tenir la main dans la rue, c'est encore se mettre en danger pour les lesbiennes, qui aimeraient que ce ne soit plus un acte militant mais un geste naturel», regrette Véronique Godet.

Le problème de l’homophobie en ligne
Enfin, comme chaque année depuis 2010, Internet reste «le premier lieu d'expression des LGBTphobies», déplore l'association, avec 23% des signalements. La députée LREM Laetitia Avia a déposé en mars une proposition de loi visant à lutter notamment contre les contenus homophobes en ligne. Le texte, que le gouvernement voudrait présenter en Conseil des ministres à l'été, prévoit notamment d'imposer aux plateformes internet et aux réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête, de retirer sous 24 heures tout propos haineux.

« C'est une loi qui irait dans le bon sens », estime Joël Deumier, car «il y a un lien de cause à effet direct entre les violences en ligne et les violences réelles ».

 

Commentaire, il y a 24 minutes
"Ces minorités complexées sont de plus en plus visibles, n’hésitant pas à s’exhiber à provoquer... 
Tous les homosexuels que je connais restent discrets et tout se passe bien !"

Commentaire, il y a 57 minutes
"La sexualité comme la religion étant du domaine privé il ne peut y avoir d'agressions physiques."

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Augmentation « spectaculaire » des cas de lesbophobie, selon SOS-Homophobie

Dans son rapport annuel présenté mardi, l’association constate une hausse de 42 % des cas de discrimination rapportés par des femmes homosexuelles.

Par Solène Cordier Publié aujourd’hui à 03h44, mis à jour à 08h40.

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SEVERIN MILLET

En dix-huit ans de grande distribution, Céline avait certes entendu des remarques liées à sa sexualité. Quelques blagues salaces, des sourires entendus, mais guère plus. Pour cette quadragénaire, mère de deux enfants, qui assume depuis son adolescence son orientation homosexuelle, les vrais ennuis ont commencé en 2015, peu après son mariage et un changement de rayon : « Tous les jours, un de mes responsables et un autre collègue me lançaient des insultes, comme “lèche-moulasse”, “clitorine” On me demandait qui faisait l’homme et qui faisait la femme. »

A plusieurs reprises, quand des jeunes filles sont embauchées dans son magasin, on les prévient : « Si tu bosses avec Céline, fais gaffe, elle aime les moules. » Le harcèlement dure plus de trois ans. Ses collègues, quand ils ne rient pas de concert, « plongent la tête dans les yaourts ». Céline, qui a un caractère bien trempé, ne se démonte pas et répond souvent en termes fleuris. « N’empêche qu’au bout d’un moment, ça abîme. J’avais l’impression de ne plus être moi, mais une espèce de bête sexuelle, homosexuelle. C’est comme si j’étais dépossédée de mon identité. »

« Vous êtes gouines ? Car si c’est le cas on n’accepte pas ça ici »

Céline (qui a souhaité garder l’anonymat) fait partie des quelques centaines de femmes qui ont contacté SOS-Homophobie en 2018 et rapporté au final 365 cas de « lesbophobie », soit un par jour. Une proportion en hausse de 42 % par rapport à 2017, relève l’association dans son rapport annuel, présenté mardi 14 mai, qui pointe par ailleurs une recrudescence des agressions physiques, de plus de 66 %.

En 2018, l’association a reçu en tout 1 905 témoignages (+ 15 %), au sujet de 1 634 actes anti-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans). Et si plus des deux tiers concernent des hommes, le bond du nombre de cas de discriminations signalés par les femmes interroge. « Ces chiffres traduisent très vraisemblablement une prise de parole des femmes plus forte, conséquence des mouvements comme #metoo et #balancetonporc, même si beaucoup ne témoignent toujours pas », estime Véronique Godet, coprésidente de SOS-Homophobie.

De l’insulte à l’agression physique, tous les actes lesbophobes ont augmenté de manière « spectaculaire », relève le rapport. Les exemples cités parlent d’eux-mêmes, qu’il s’agisse de menaces : « Vous êtes gouines ? Car si c’est le cas on n’accepte pas ça ici. Ici, c’est ma plage et c’est fait pour les familles. Il y a des enfants », dit l’un. Ou, dans la bouche d’un couple de sexagénaires : « Je n’ai rien contre les couples comme vous mais vous devriez avoir honte. » Sans oublier le « Sale gouine ! », lâché par une voisine, parmi d’autres insultes, devant la fille de 10 ans d’une dame vivant en couple lesbien. Femmes et homosexuelles, les lesbiennes sont aussi particulièrement la cible de menaces ou de violences d’ordre sexuel.

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par des algorthimes savant des que tu prononce sont non tu es repéré .... le moment dans lui faire remonté notre raz  le bols  ( le cul ) de sa  sournoiserie de faux enfant de coeur ......

  • Des silhouettes à l'effigie de Mark Zuckerberg à Washington.

Des silhouettes à l'effigie de Mark Zuckerberg à Washington. — Jose Luis Magana/AP/SIPA

  • Le cofondateur de Facebook, Chris Hughes, s’est prononcé la semaine dernière pour le démantèlement du groupe, jugé trop puissant.