Folles vacances et retour de transhumance (Episode 2)

Publié par Jhparis le 25.09.2008
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A l’occasion et dans la conversation, j’apprends que mon Docteur House (je l’appelle comme cela eu égard à son ironie, cynisme et second degré qui me font rire) s’apprête à effectuer la même transhumance au même endroit, chose qui sera avérée par la suite quand je le croiserai à la plage, le poil au vent et muni de son seul tanga brésilien orange. Putains de pédés, ils se gaussent partout dans Paris quand ils partent en vacances que cela leur fera du bien de sortir du Marais et ils retrouvent les mêmes aux mêmes endroits, contradiction objective vite balayée par une faculté à taire ce point et faire comme si on était les seuls frenchies expatriés lors de nos arrivées sur le Circuit gay estival.

Bref, après avoir consciencieusement rempli mes 20 kilos réglementaires de bagage pour l’avion, m’être dit une nouvelle fois sans succès qu’il faut que j’arrête d’emmener ma salle de bain dans un vannity géant, je préparais ma pile de livres à bouquiner, ultime épisode dans le rite de préparation des vacances. J’accumule en période de travail des piles de livres à lire en vacances aussi surement que les mamies à la campagne collectaient les vignettes de la supérette du village pour se payer une ménagère. C’est mon passe temps favori à la plage, efficace lors des séances de bronzage qui constitue l’activité essentielle d’un bon vacancier et pour tout pédé provoque une immense fierté en cas de teinte cramoisie affichée à son retour comme un étendard ou doigt d’honneur virtuel adressé aux malchanceux sédentaires parisiens. Cela constitue tout autant un substitut adéquat sur un transat de mon écran d’ordinateur professionnel et troisième fonction autre que celle littéraire, c’est un paravent du regard pour matage en règle des bodybuildés en maillots de bain.

 

 

Retour en arrière, je partais donc en direction de l’aéroport, mon mari sous le bras, pour ma destination fétiche. Bande de curieux vous voulez savoir ? Et bien choisissez selon vos goûts entre Ibiza, Mikonos, Sitges, Playa del Ingles ou bien encore Bodrum ou autre, en somme une destination estampillée Gay aussi sûr que la saucisse de Morteau à son AOC.

 

 

Crânement je peux y aller les yeux fermés, connaissant tant la zone d’enregistrement dédiée pour la destination, prenant de toute façon un vol régulier dont les horaires n’ont pas changé depuis 2 ans et connaissant également, couloirs, zone d’embarquement, zone de réception des bagages, voie de transfert à l’arrivée etc etc etc Nous sommes donc arrivés et fissa à la plage voir l’étal de pédés mélangeant chaires déjà cuites et celles fraichement arrivées. Le cru était bon cette année constatais-je.

 

 (L'intégrale de mes "Folles vacances et retour de transhumance (4 Episodes)" sur mon blog http://www.seronet.info/blogs/jhparis)