Il faudrait que j'essaie, que je tente de soulever mon désespoir, ma langue à essuyer le bitume, j'ai ma vie qui rampe. Il faudrait que je reconte les lourdes, les jours qui tombent, les balafres et les lumières éteintes, la vie est triste sur mes tempes. J'ai des ombres au bout de mon fusil, je n'arrive pas à les viser et dans mes veines le jus des jours qui se fracassent. J'ai déjà vu tout ça et les larmes rugueuses, les prières infâmes, j'ai du bout des lèvres le sang sur mes vergetures qui se glace.
Je ne suis...
pas d'ici...
Kalisha KA !
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