La nuit s'installe...

Nuit parcemmée d'écumes, comme les parcelles de mon histoire
L'heure toujours prête à saigner la larme, le vent coupant les retards
Devant l'antre qui pleure, qui suinte la moisissure, la machoir ouverte
Les bras marqués au sang, perforer de dent et la douleur offerte...
... Le jour ne reviendra plus...
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Craqueler, l'émail souffre de devoir tout renoncer et perforer la sève
Où saigne encore la gencive d'une passive douleur, d'un sombre rêve
Encore cueillir les ronces au lieu des fleurs et dire tout le mal que l'on tait
Tout le voile que l'on étend sur cette mer permutée de calvaire comme un trait...
... Le jour ne reviendra plus...
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Laisser mourir la pensée virgule d'une autre mort plus solennelle, rouge
Sur ces lèvres sèchées, une voyelle s'étreint au souffle qui lui reste, je bouge
Le mouvement saccagé dans ces cordes, son fiel, son terrible passé dénudé
Le tout redessiné de noir plus terne que la foire devant laquelle j'ai tout oublié...
... Le jour ne reviendra plus...

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(c) Kalisha

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