Combien de fois n'ai-je pas lu ici sur le site qu'un/une séropo s'était adressé à une association pour s'entendre dire que finalement il /elle avait bien la chance de se retrouver sdf, sans soutien, sans argent... car il y avait nécessairement plus malheureux qu'elle ou que lui. On lit même régulièrement les propos d'associatifs qui se plaignent d'autres associatifs au motif que les seconds ne pensent finalement qu'à assurer leur pérennité mais pas notre pérénnité.
Des preuves ? Sophie-Seronet se fera sans doute la plaisir de rechercher sur le site tous les billets et commentaires qui décrivent cette situation. Sinon on les tient à sa disposition puisqu'avec des collègues, terme qu'elle n'aime pas, nous avons collecté ce type de billets et commentaires depuis l'existence du site. Nous les avons classés, archivés, rendus disponibles en un clic avec toute la compétence que nous confère notre formation, et à la demande de parlementaires... Les fonctionnaires sont, comme les fourmis, besogneux et souvent archivistes.
Nos médicaments sont nuls à chier, dangereux, délétères... Il sont à l'origine même de l'exclusion que nous vivons. Ce n'est pas grave. On s'occupe de vous. Soyez tranquilles. Nous sommes bien sûr financés par les laboratoires. Mais il y a une tournante (sic). On alterne régulièrement.
C'est la réponse d'associatifs qui vivent tout ça à distance, qui ne vivent pas le sida mais qui en vivent, sans connaissance de la réalité, du haut de leur Tour, comme aurait écrit un sacré insecte aujourd'hui décédé... Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ont même le toupet de faire front aux fonctionnaires, voire de les menacer. Si ! Si ! Selon eux, l'omerta devrait être la règle et leurs intérêts notre pacte social de malades. J'ai reçu un mp d'une modératrice du site. On dirait du Alliot-Marie pur jus ce qui démontre que ces associatifs n'ont toujours rien compris à rien ! On voit bien ce que cela donne aujourd'hui en Tunisie, ce genre d'intimidation...
Qu'ils se méfient ! La différence entre les associatifs et les fonctionnaires, c'est que les associatifs réagissent sur l'instant à coups de communiqués de presse. Les fonctionnaires travaillent eux sur le temps long, à coup d'archives, d'enquêtes et de preuves. Et des choses oubliées pour l'opinion peuvent ressurgir, des années après leur avènement.
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Commentaires
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Au paradigme de l'autogouvernement...
Que l'omerta se brise.
Bien à vous
Bravo !
Yes
Cette loi du silence doit s'arreter, et je veux bien faire partie de personne qualifié de psychotique, et je tiens a rester moi-meme, avec des valeurs d'équités, ne pas m'enfoncé dans ce monde de moutons à qui ont laisse croire tout et n'importe quoi.
Les labo détiennent toutes les ficelles, en Tunisie, ils ont la dictature, nous avons des
géant qui à mon avis génère un crime contre l'humanité toute entière....
Ni aveugle, ni soumise et encore moins esclave.
Les temps change......Nous sommes des milliard de fourmis sur cette planète.
les larmes au yeux
nécessaires mais pas indispensables
Je serai peu être plus modérée (pour une fois ) en regardant autour de moi et en
arrière . Je crois que les associations d'aides aux malades que nous sommes, ont eu
dans le passé leur importance et ont joué leur rôle d'informateur . J'ai eu l'occasion
de me retrouver à " Aides" un mois d'Aoùt 2004 ; mon mari était dans le coma (28 jours)
en soins palliatifs et le pronostic vital était bien là. J'ai trouvé une chaleur humaine
de la part de la directrice (?) de l'antenne de C-F ,où j'ai pu déversé toutes les larmes
de mon corps ,en trouvant ce réconfort attendu . On a parlé des heures....ça m'a aidée
à repartir ,à lutter .
Aujourd'hui ,je n'y vais plus . Car ,les sachants c'est nous : je n'ai pas grand-chose à
apprendre, je ne peux que soulager des peines . Cette antenne s'est dé liquéfiée au fil
du temps ,les premiers battants sont restés chez eux et l'ambiance est devenue
lourde des ambitions de personnes sans humanité . Je ne trouve plus l'urgence du
désespoir des malades en manque d'Amour ; le " club" s'est vidé ,n'y trouvant plus
les réponses à mes questionnements concrets et pratiques.
Nous sommes les sachants ;la maladie est omniprésente .
Les assoc. ont eu leur temps mais la maladie étant désormais classifiée comme
chronique ,sortez vos mouchoirs et subissez :j'entends:" on ne plus rien vous offrir"
Un café ,peut-être ?
je me sens un peu larguée ,après ces années d'angoisses ,il n'y a plus d'urgence
même si...
Meliah
continue nathan
:-)
moi j ai retenu la (tournante) pour le reste j ai rien compris., je devrai demander explication a mr sait tout du site...
bein,comme j ai que deux neuronnes...ça fait leger
avis perso
pas pour étre consolé