Les schizophrénies sont souvent qualifiées comme étant atypiques, tout comme nos gènes sont atypiques puisque particuliers à chacun de nous. Pourrait-on dire que nous sommes génétiquement endémiques ?
Madame BACHELOT souhaite que les patients soient partie prenante de leur traitement HIV. Et je dis oui ! les patients doivent être partie prenante de leurs soins, responsables de leur santé et co-responsables du choix de la thérapie.
Co-responsable avec le médecin prescripteur. J'ai déjà développé les problématiques que cette corresponsabilité souleverait mais y reviens volontiers : choix arbitraire ou non du médicament, car selon quels critères ? Les éventuels effets secondaires à venir ? Les antécédents médicaux, familiaux, génétiques connus ou inconnus ?
Mon expérience personnelle en tant que personne séropositive depuis 10 ans, traitée par trithérapie durant 5 ans, puis SANS traitement durant 4 ans (fenêtre thérapeutique acceptée par le corps médical, sous surveillance trimestrielle, analyse de sang et consultation) m'a permis de mettre en application ce que pouvait apporter une co-responsabilisation dans le choix de mode de traitement. Pas sur le nom du médicament. Le praticien décidant de me traiter -s'il fallait revenir à une trithérapie- avec un médicament ne posant pas de problème en cas d'arrêt. Car pouvant être remplacé saqns problème particulier par un autre médicament. Ce qui n'est pas le cas pour toutes les trithérapies. Certaines étant difficilement remplaçables par une autre thérapie. La cause m'en a été expliquée, mais j'avoue que je suis incapable de m'en rappeler les termes. Je crois qu'il s'agit d'anti-corps.
Ainsi, si la virologie a doucement remonté durant ces quatre années de cessation de traitement, les rapports T4 / Virologie / et autres calculs incompréhensibles pour moi, étaient en adéquation avec les recommandations du Ministère de la Santé. Donc la surveillance de mon état de santé a été minutieusement exécutée.
En début d'année, suite à une péritonite, j'ai pris la décision de reprendre une trithérapie. Trivida + Kaletra. Et il n'y a pas eu de patatras. J'avais pris la précaution de ne pas lire les effets secondaires figurant sur les notices. Quelques effets secondaires sont bien survenus, mais rien d'insurmontable : dérangement intestinal (uniquement la nuit, donc pas de "gène" durant mon activité professionnelle, perte de goût (j'ai cessé de grignoter des petits gâteaux et quelques "flush" (bouffées de chaleur). Puis au bout de 3 mois, tout est rentré dans l'ordre.
Le médecin du MIST (Maladies Infectieuses) m'a indiqué officieusement en novembre dernier (soit 9 mois après la reprise de la trithérapie) que j'étais séro-négative. Mais je me méfie un peu des effets de linguistique, en me rappelant que la médecine complémentaire actuelle s'appelait il y a quelques années encore "médecine parallèle". Prudence donc sur le sens des mots et la mode des bons mots.
Et aussi, si ce mode de soin est bon pour moi, est-ce qu'il sera bon pour autrui ? Je ne pasle pas du traitement par lui-même, mais de l'approche du traitement par une consultation en co-responsabilité patient-praticien.
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Commentaires
GPS
Une bactterie d'anti-corps dans Lers
La bachelotophylos ?
J'adore. Hé Traitd'union, tu m'as vue hier soir à la pizzeria du 13ème arrondissement ?
Il ne me semble pas avoir déjà attrapé une obésité précose...
A moins que mon système immunitaire ne me prépare une mauvaise surprise, en douce.
Gros bisoux à toi.
Y a plus de virus?
Bonjour nikita
ton médecin t'a déclarée seronégative? j'avoue ne pas comprendre...quand on est seropositif, on l'est à vie, non? perso je ne connais qu'un seul cas de seroconversion, celui du patient américain opéré en Allemagne d'une greffe de moelle osseuse....