MON EXPERIENCE DU VIH : TEXTE 6

Publié par pascal1969 le 24.08.2008
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Pendant trois ans, je n’ai fais que cela. Je n’ai pas cherché de travail. Je n’ai pas cherché à me faire des amis. Je n’ai pas cherché à multiplier les activités de loisirs. Je n’ai fait que cela. Au yeux de la société, j’étais officiellement sans travail mais en réalité, j’ai travaillé au-delà de ce qui est concevable pour la plupart des gens. Et j’aime cela ! Je n’ai fais que cela. C’est quoi cela ? Un travail sur la conscience. Devenir conscient. Purifier la conscience. Transformer la conscience. Élargir la conscience. Affiner la conscience! Etc.

 

 

Ce travail n’est évidemment pas terminé car c’est l’œuvre d’une vie entière. Mais toutefois, à force de persévérer, on finit par obtenir certains résultats. Et j’ai vécu des expériences de conscience qui se sont avérées décisives dans mon processus de guérison.

 

 

En ce qui concerne le VIH, il y a vraiment eu une expérience intérieure absolument décisive. Tellement décisive que je peux dire réellement qu’il y a un avant et un après.

 

 

En avril 2003, cela faisait déjà dix ans que je luttais à la vie à la mort contre le VIH. En fait, même si j’ai mis plusieurs années à l’admettre, le diagnostique de la séropositivité de 1993 a été un traumatisme profond et j’étais mort de trouille. Vivre avec la sensation d’avoir la mort aux trousses incite souvent à se bouger les fesses. C’est pour cette raison que j’ai remué ciel et terre dans le petit monde des médecines énergétiques. Et puis un jour, pendant une pratique intensive des prières de la conscience des cellules de Mère, dans une profonde méditation, une grâce m’a été accordée. Oui une grâce ! Je n’ai hélas pas d’autres mots pour qualifier cela. Pendant quelques instants, j’ai eu la perception que le virus était en face de moi, enfin je pouvais le regarder en face, entre quatre yeux si j’ose dire, alors j’ai senti que le virus n’avait aucun pouvoir sur moi, que son seul support, c’était ma propre peur, que par lui-même, il ne pouvait rien. Alors, toute peur du VIH a disparu de ma conscience. Et précisément parce que je suis un homme cohérent et rationnel, c'est à ce moment-là que j’ai décidé d'arrêter non seulement tout traitement mais aussi tout contrôle médical. Continuer tout le fatras médical contre quelque chose qui n'avait plus aucun pouvoir était absurde !

 

 

A suivre...