nawak

Publié par frabro le 16.08.2021
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Commentaires

Portrait de Big Bad Badaboum

.. même dans notre monde barbare, la liberté des Huns s' arrête là où commence celle des Goths.

Théou. (Ah, t,'y là !)

Portrait de jl06

Portrait de frabro

"Prenons du recul" comme ils disent...

Cette référence permanente à la seconde guerre mondiale et ses atrocités s'appelle "atteindre le point Godwin", et certains l'atteignent très vite y compris sur Seronet. Tout y est : le négationnisme par rapport aux chiffres de la pandémie, l'usage du mot "résistant" pour qualifier ceux qui refusent toutes les règles de la vie en société, appeler "dictature" toute promulgation de Loi, l'antisémitisme chez certains manifestants (toujours la recherche du bouc émissaire habituel...).

Ils ne comprennent même pas qu'ils sont abusés par des politiciens de seconde zone qui ont trouvé dans ce combat d'arrière garde l'occasion de renaître de leurs cendres. Manipulés par des sites qui diffusent en permanence de fausses informations, ils sont aveuglés par des croyances d'un autre âge. Et plus que tout, ils vivent dans la peur basique de tout progrès scientifique et préfèrent prendre des risques pour leur santé (et celle des autres au passage...) plutôt que "d'enrichir les labos". 

Inutile d'essayer de discuter avec eux, de toutes façons ils détiennent "La Vérité" et bien sûr nous rétorque que ce sont nous qui sommes manipulés.

Ce retour en arrière me rappelle tristement les débats sur le VIH/SIDA d'il y a dix ans et plus à la création de Séronet.

ça ne m'empêchera pas de vivre comme je l'entends, mais je plains les générations suivantes qui devront supporter (ou affronter ?) ces dangereux personnages hélas de plus en plus nombreux et bavards...

Portrait de Big Bad Badaboum

Les réseaux sociaux, hélas, aident ces courants de pensée dangereux.

Il est navrant de constater que aujourd'hui on a tendance à prendre pour avérée toute information relayée sur ceux-ci, sans chercher d où elle provient et si celle ci est réelle.

On est dans le principe du "dernier parlé qui a raison", sans réflexion ni approfondissement.

Si, au temps de Louis Pasteur, les réseaux sociaux avaient existé, nous serions certainement, hélas, beaucoup plus "enragés".

 

Portrait de jl06

Toulouse : un centre de vaccination vandalisé, 500 doses détruitesCes doses de vaccin, entreposées dans un centre de vaccination situé près de Toulouse, ont été volontairement détruites dans la nuit de lundi à mardi.

Portrait de jl06

Vaccination à Toulouse : Ce que l’on sait du saccage nocturne de 3.500 doses de vaccin

ENQUETE Les intrus qui se sont introduits dans le centre de vaccination de Saint-Orens près de Toulouse ne s’en sont pris qu’à l’informatique et aux flacons de vaccin. Le point sur l’enquête

Hélène Ménal - Publié le 18/08/21 à 14h23 — Mis à jour le 18/08/21 à 14h23 Les flacons de vaccin Pfizer que les intrus ont rendu inutilisables en les sortant du réfrigérateur. Les flacons de vaccin Pfizer que les intrus ont rendu inutilisables en les sortant du réfrigérateur. — H. Menal - 20 Minutes

  • Le centre de vaccination de Saint-Orens, près de Toulouse, a pu rouvrir ce mercredi, 24 heures après avoir été la cible d’une effraction.
  • Les intrus n’ont rien volé, ils se sont contentés de malmener les ordinateurs et de détruire 3.500 doses de vaccins.
  • Les patrouilles vont être renforcées aux abords de tous les centres de vaccination de la Haute-Garonne.

« Ils n’ont même pas volé un stylo ! ». Au centre de vaccination de Saint-Orens, qui a rouvert ses portes ce mercredi matin, 24 heures après une intrusion nocturne qui a paralysé son fonctionnement, les énormes piles de compresses sont intactes dans la réserve. Dans cette pièce de la salle communale transformée en armoire médicale géante, seuls le placard sécurisé contenant les ordinateurs de l’équipe et le petit – mais précieux – réfrigérateur ont été visés.

Les PC portables ont été pour certains piétinés au sol. Quant aux 500 flacons, livrés la veille, et contenant chacun jusqu’à sept doses de vaccin Pfizer, ils ont été tout bonnement sortis du frigo et éparpillés au sol. « La chaîne du froid a été rompue, ils ne sont plus utilisables », indique Jean Favarel, le médecin responsable du centre qui ne cache pas son « écœurement ». Pas de vol donc, juste une porte fracturée et une neutralisation des vaccins. Mais pas de tag rageur ou antivax non plus.

Vidéosurveillance et porte-à-porte

Après les constatations de police scientifique faites sur place mardi matin, les gendarmes vont notamment exploiter  les témognages, la vidéosurveillance de cette zone industrielle de la Marcaisonne, et poursuivre leur porte-à-porte. Ils n’excluent officiellement aucune piste mais l’absence de vol va orienter leurs investigations. La section de recherche de Toulouse est sur l’affaire épaulée par les gendarmes de Villefranche-de-Lauragais. « L’infraction est grave. Nous sommes déterminés à rassembler les preuves, à identifier les auteurs, et à les conduire devant les magistrats » , assure le général Charles Bourillon, le patron de la gendarmerie. Les responsables de cette « dégradation de biens d’intérêt général » encourent jusqu’à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.

Au plus mauvais moment

Du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin au maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR), l’annonce du gaspillage de 3.500 doses de vaccin a suscité l’indignation. « Il s’agit d’un acte stupide et irresponsable (…), d’un acte criminel, alors que le département est dans une situation particulièrement difficile [352 cas pour 100.000 habitants] et que les services de réanimation sont en tension », s’est offusqué Denis Olagnon, le secrétaire général de la préfecture de Haute-Garonne, en visite ce mercredi dans le centre vandalisé avec Dominique Faure, la maire de la commune.

« Nous sommes venus apporter un message de soutien et de solidarité vis-à-vis des gens qui s’investissent pour l’intérêt général. Et l’intérêt général, c’est d’être vacciné parce que quand on ne l’est pas, on a douze fois plus de chance de se retrouver en soins critiques », a insisté le représentant de l’Etat.

Des vigiles à Saint-Orens et des patrouilles partout ailleurs

Dans tout le département, les forces de sécurité ont « reçu des consignes de vigilance renforcée ». Les patrouilles de police et de gendarmerie vont se multiplier aux abords des centres de vaccination. Concernant Saint-Orens, la mairie a opté pour la présence nocturne de deux vigiles. Depuis le début du mois à Toulouse, les bureaux de l’Ordre des infirmiers ont été dégradés par des antivax et un message menaçant a été découvert au vaccinodrome.