Populisme médical

Publié par frabro le 14.04.2020
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Commentaires

Portrait de jl06

                   '' Il faudrait que les médias soient dans un mouvement éducatif, afin d‘élever les gens, leur apprendre a critiquer, prendre du recul, pour ne pas tomber dans la premère croyance. Des journalistes ne jouent pas ce rôle en la matière. Lancer des sondages, demander son avis à tout le monde sur un plateau, est irresponsable. ""

MAIS NON LES MEDIAS NE VIVENT QUE DU BUZZZ  .............COMME LES POLITIQUES ,

 

par contre comment un prof de cette renomée à pu en arriver la ... ,car si je ne me trompe il à était reconnues par ces paires pendant des décénnies ...!

Portrait de frabro

Il a perdu les label INSERM et CNRS en 2017 à cause de ses dérives et est largement financé par SANOFI, fabriquant de la chloroquine... Pas besoin de chercher plus loin !

Portrait de jl06

Coronavirus : l’Espagne sort de son « hibernation » et distribue des masques dans le métro

Dix millions de masques de protection « hygiéniques » ont commencé à être distribués par la police et la garde civile dans les stations de métro de Madrid et d’autres villes espagnoles, lundi 13 avril. Une mesure prise, alors que quelques activités considérées comme non essentielles ont pu reprendre dans le pays, après deux semaines d’« hibernation » forcée de l’économie.

Nous ont fait dans  la  couture .....le chic français ! 

Portrait de Aradia

Si on cherche par là, bon nombre de médecins ont des conflits d'intérêts, notamment le Pr Karine Lacombe.

On n'a pas fini de chercher.

Un médecin est fait pour soigner, par l'écoute, la compassion, voire un peu de "drogues".

Je ne comprends pas que l'on puisse dénigré le Pr Raoult qui a un CV long comme le bras,  c'est l’une des références mondiales dans la recherche en maladie infectieuses, c'est un franc tireur et ça ne plait pas,  car c'est un homme libre dans sa tête.

 Didier Raoult était en conflit avec le mari de l’époque de la ministre de la santé Agnès Buzyn, Yves Lévy, le tout sur fond d’accusation de conflits d’intérêts visant le directeur de l’Inserm.

L'avenir dira qui a raison. Mais on sent que le lobby de la pharma n'aime pas le Pr Raoult. Si son médicament fonctionne, la pharma va manquer un magot formidabe.

 il est Marseillais et au taf 24/24 pour trouver une solution , ceux de Paris passent à la télé...Y'a pas photo.

 

Portrait de frabro

Mais de respecter la rigueur scientifique et la déontologie médicale, deux choses dont Raoult semble de plus en plus dépourvu. 

Quand à Lacombe, elle a largement répondu à ces critiques de soi disants conflits d'intérêt. Ce débat là (ou ce déballage ?) ne me concerne pas.

Portrait de Aradia

Je n'ai pas trouvé le financement de Sanofi au Pr Raoult.

Par contre j'ai vu que Sanofi avait offert 300 000 doses de chloroquine au Pr raoult...est ce un conflit d'intérêt?

C'est un Don béni du ciel.

 

https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/covid-19-sanofi-offre-300-000-traitements-de-chloroquine-suite-lessai-prometteur-de-marseille

Portrait de Aradia

frabro wrote:

 

Quand à Lacombe, elle a largement répondu à ces critiques de soi disants conflits d'intérêt. Ce débat là (ou ce déballage ?) ne me concerne pas.

Par contre le déballage de Raoult te concerne, de toute façon j'arrête la polémique, chacun son camp...seul l'avenir nous le dira.

C'est bien d'avoir des contradictions...Fin de partie pour moi.

Le débat est clos.

 

Portrait de jl06

Une étude menée sur 900 soignants va évaluer si deux médicaments, l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, sont efficaces pour empêcher d'attraper le Covid-19, ont annoncé mardi les hôpitaux de Paris (AP-HP).

Ses résultats sont attendus dans environ "70 jours", a expliqué à l'AFP son responsable, le Pr Jean-Marc Tréluyer, de l'Unité de recherche clinique Necker-Cochin (AP-HP/Université de Paris).

Nommée PrEP COVID, cette étude ne porte pas sur le traitement de la maladie, mais sur sa prévention, en associant un traitement médicamenteux en prophylaxie à des gestes-barrières (lavage de mains, masques...).

"Les soignants ne peuvent pas se confiner du fait de leur travail, donc ça nous semblait important de nous intéresser plus particulièrement à eux, mais si cela fonctionne, ça peut ensuite être valable pour d'autres populations", poursuit le Pr Tréluyer.

30 JOURS DE RECRUTEMENT

900 soignants participeront à l'étude, lancée mardi. Il faudra 30 jours pour tous les recruter et ils seront traités pendant 40 jours.

Ils seront répartis dans trois groupes: 300 recevront de l'hydroxychloroquine (dont le nom commercial est Plaquenil), dérivé de l'antipaludéen chloroquine, 300 recevront de l'azithromycine (un antibiotique) et 300 un placebo.

Ils seront testés "en début de protocole, en fin de protocole et en cours de protocole s'ils présentent des signes" d'infection au coronavirus, selon le Pr Tréluyer.

L'hydroxychloroquine et l'azithromycine ont beaucoup fait parler d'eux ces dernières semaines: leur association est utilisée par le professeur marseillais Didier Raoult, non pas pour prévenir mais pour traiter le Covid-19.

Ses études se sont toutefois attiré des critiques en raison de leur méthodologie. Elles ne comportent pas de groupe-contrôle (c'est-à-dire des patients à qui on n'administre pas le traitement étudié), ce qui empêche donc d'établir une comparaison pour déterminer l'efficacité du traitement.

Contrairement au protocole de l'équipe du Pr Raoult, les responsables de l'étude de l'AP-HP ont choisi de ne pas associer les deux médicaments, mais de les évaluer séparément.

"Dans l'association hydroxychloroquine/azithromycine, il y a un risque de toxicité cardiaque, ça ne nous semblait donc pas opportun d'associer les deux dans le cadre d'une étude de prévention", selon le Pr Tréluyer. Des électrocardiogrammes sont d'ailleurs réalisés sur les participants.

L'idée de tester ces médicaments pour prévenir le Covid-19 est calquée sur "ce qu'on fait contre le paludisme ou le sida", explique-t-il.

"EN COMPLÉMENT DES GESTES BARRIÈRES"

Dans le cas du sida, la PrEP ("prophylaxie pré-exposition") consiste à administrer à des gens séronégatifs des comprimés de Truvada (ou de ses génériques) pour faire barrage au virus, alors que ce médicament était initialement destiné aux séropositifs.

Toutefois, cela ne remplace pas le port du préservatif, mais s'y ajoute. La logique est la même dans l'étude lancée mardi.

Si les médicaments testés s'avèrent efficaces, il ne devront pas être utilisés "à la place des gestes-barrières mais en complément", insiste le Pr Tréluyer.

"Au 12 avril 2020, 3.610 professionnels de l'AP-HP ont été infectés par le Covid-19", a indiqué dans un communiqué l'AP-HP, selon laquelle "trois sont malheureusement décédés".