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Publié par jl06 le 13.04.2021
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Covid, plus d'un million de morts en Europe. OMS: "La pandémie à un point critique, les infections exponentielles"

Au moins 2939562 sont morts dans le monde depuis l'apparition du nouveau coronavirus à Wuhan, en Chine

 "La pandémie à un point critique, les infections exponentielles"

  La campagne de vaccination qui s'accélère dans toute l'Europe n'arrive toujours pas à arrêter l'avancée du virus qui a laissé jusqu'à présent plus d'un million de morts sur le terrain, rien que sur le Vieux Continent, et évoque de sinistres souvenirs de pestes et d'épidémies d'un temps lointain, mais qui cela ne semble plus si éloigné. 

La situation semble vouée, au moins à court terme, à s'aggraver, avec l'avertissement de l'OMS: les contagions de Covid-19 se développent de façon exponentielle sur toute la planète et la pandémie atteint un point critique. Les 52 pays et territoires européens, s'étendant à l'est jusqu'à l'Azerbaïdjan et la Russie, sont la région du monde avec le plus grand nombre de décès et de cas, plus que la désastreuse Amérique latine, plus que les États-Unis et le Canada réunis.

 

Selon un décompte de l'AFP, sur le vieux continent, la pandémie a causé le chiffre effrayant de 1 000 288 décès et 46 496 560 infections, tandis qu'en Amérique latine et dans les Caraïbes, il y a 832 577 décès et 26 261 006 infections. À la troisième place de ce triste classement, les États-Unis et le Canada totalisent 585 428 décès et 32 ​​269 104 infections. Puis progressivement tous les autres: Asie (285.824 décès, 19.656.223 cas), Moyen-Orient (119.104 décès, 7.011.552 cas), Afrique (115.779 décès, 4.354.663 cas) et Océanie avec seulement 1.006 décès et 40.348 cas.

 

Covid, OMS: "Nous enregistrons environ 4,4 millions de nouvelles infections par semaine"

 

Il y a eu au moins 2939562 décès dans le monde depuis que le nouveau coronavirus a fait son apparition à Wuhan, en Chine. Une image dévastatrice, face à laquelle l'OMS lance une nouvelle alerte. Depuis Genève lors d'une conférence de presse, le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus prévient que la pandémie est à un «point critique», avec des infections en augmentation «exponentielle» notamment en Amérique du Sud et en Asie.

Vaccins en Europe et décès, tous les cas au-delà d'AstraZeneca

 

"En janvier et février, le monde a connu une baisse des infections à Coronavirus pendant six semaines consécutives", résume le responsable de l'OMS, expliquant que "maintenant, au contraire, nous venons de sept semaines consécutives de cas croissants et de quatre semaines de décès en hausse" . La tendance épidémiologique des sept derniers jours, qui a enregistré "le quatrième plus grand nombre de cas en une semaine" est particulièrement préoccupante.

Covid, parce que nous ne savons pas s'il y aura une immunité collective

 

Une bataille, celle contre Covid, qui ne peut être gagnée qu'avec une campagne mondiale de vaccination massive qui marque pourtant le pas entre retards de livraisons, inégalités de distribution, thésaurisation opaque. Et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, revient pour pointer du doigt l'échec du système multilatéral de réponse à la pandémie. Dix pays dans le monde, dénonce le chef des Nations Unies, ont entre les mains les trois quarts de tous les vaccins disponibles. 

Commentaires

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"ÇA PEUT PARTIR TRÈS VITE": LES SOIGNANTS S'INQUIÈTENT DE LA POSSIBLE DIFFUSION DU VARIANT BRÉSILIENHugo SeptierLe 13/04/2021 à 7:22Des patients atteints par le Covid-19 à Santo André, Etat de Sao Paulo, au Brésil le 26 mars 2021

Des patients atteints par le Covid-19 à Santo André, Etat de Sao Paulo, au Brésil le 26 mars 2021 - Miguel SCHINCARIOL © 2019 AFP

Les professionnels de la santé s'inquiètent de la virulence de cette mutation, qui se répand rapidement sur le continent américain. 

Plus contagieux, plus virulent, et potentiellement plus résistant aux vaccins, le variant brésilien est-il la nouvelle menace qui plane sur l'Europe? La mutation P1 du coronavirus n'en finit plus d'inquiéter les professionnels de la santé, après avoir sévi à Manaus, ville située au cœur de la forêt amazonienne qui paie actuellement un lourd tribut à la maladie, à tel point qu'elle a été renommée "la capitale mondiale du Covid".

"On voit que ce variant sévit alors même qu’un certain nombre de la population a déjà été atteint (par le Covid-19), on voit qu’il a une capacité de réinfection, ce qui n’est pas forcément le cas des autres variants", explique sur BFMTV Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).

"Il peut monter très vite"

Actuellement, sa présence semble extrêmement faible sur le territoire français. "Pour l’instant, pas de panique, en France le taux est très bas, de l’ordre de 0,1%, mais il doit être sous surveillance", avertit Alain Ducardonnet, consultant santé de BFMTV.

 

Interrogé par le Parisien, Bruno Lina, chef du Centre national de référence des virus respiratoires de Lyon et membre du Conseil scientifique tempère également le danger à très court terme. "Aujourd’hui, le variant brésilien est quasiment inexistant, aux alentours de 0,5%, selon notre dernière enquête Flash. Le sud-africain est un peu au-dessus de 5%", estime-t-il, à titre de comparaison.

Seulement, cette implantation actuellement basse du variant P1 sur le sol européen n'est en aucun cas gage de sûreté pour les semaines à venir. "Au début, cela peut paraître anodin, puis il peut monter très vite", martèle l'épidémiologiste Antoine Flahaut, toujours auprès du quotidien francilien.

Pour se rendre compte de l'ampleur d'une possible future propagation de cette mutation, il convient alors d'observer sa trajectoire sur l'ensemble du continent américain. Cette fois-ci, c'est le professeur Rémi Salomon, représentant des médecins de l’Assistance-publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui en fait l'amer constat.

"Le (variant) brésilien, on le sait, est désormais très bien installé en Amérique du Sud, au Chili, évidemment, mais ça y est, on voit aussi qu’il remonte. Il y a près de 800 cas en Colombie-Britannique, et il arrive aux États-Unis, dans le Massachusetts, en Floride… La leçon à en tirer est que ça peut partir très vite, y compris en Europe!", reprend-il, toujours auprès du Parisien.

Quelle réaction du système immunitaire?

Outre sa virulence, un doute central se pose concernant le variant P1: sa potentielle résistance aux vaccins.

"L’une des questions qui nous pose problème aujourd’hui à la commission scientifique, c’est de savoir si ce virus n’échappe pas au système immunitaire, et notamment s’il ne risque pas de mettre à mal la politique vaccinale", glisse auprès de BFMTV Benjamin Davido.

Une interrogation partagée par le professeur Bruno Lina, qui de son côté explique la différence entre le variant brésilien et les autres mutations qui sévissent actuellement sur le sol européen.

"Ce qui le distingue vraiment du Britannique est sa capacité d’échappement immunitaire. En clair, alors qu’on sait que la vaccination marche très bien sur le mutant anglais, on voit une perte de protection avec les variants brésilien et sud-africain", avertit-il.

Un doute qui planait déjà avec le vaccin Pfizer lors de l'arrivée du variant sud-africain en France, qui nécessitait "six à quatorze fois plus d’anticorps pour le bloquer", rappelle auprès du Parisien Olivier Schwartz, directeur de l’unité virus et immunité de l’Institut Pasteur.

"Ce qu’il faut voir, c’est son efficacité (du vaccin, NDLR) dans la durée. Peut-être qu’au début, le niveau d’anticorps est suffisant, mais qu’il décroît au fil du temps. D’ailleurs, Pfizer travaille sur une troisième dose", pronostique-t-il.

Quels contrôles?

Alors, se pose logiquement la question des contrôles plus stricts des passagers en provenance du Brésil. Si le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a assuré qu'il était impossible de suspendre les vols en raison de la nécessité d'assurer la libre circulation des ressortissants français, de nombreux professionnels de la santé réclament des mesures plus fortes. "On ne peut pas plaisanter avec le variant brésilien", insiste l'infectiologue Gilles Pialoux ce mardi matin sur BFMTV-RMC.

La possibilité d'une quarantaine obligatoire et surveillée pour les voyageurs, plutôt qu'un simple test antigénique et une attestation sur l'honneur, est évoquée mais elle pourrait cependant ne pas suffire, estiment certains.

"Les contrôles sanitaires existent, la question serait donc: faut-il interdire les vols? Ce serait une façon de mettre une pression sur les pays jusqu’à ce qu’ils prouvent qu’ils mettent des mesures en place", conclut Bruno Lina, toujours auprès du Parisien.

"On devrait être plus vigilant sur les vols qui arrivent, mais en fait, il faut reconnaître que probablement le variant est déjà là. Il faut que la quarantaine pour les passagers soit imposée, mais encore une fois c’est en France même qu’il faudra être vigilant et bien dépister ce variant brésilien", conclut Alain Ducardonnet.

 

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Paris a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » tous les vols entre le Brésil et la France en raison des inquiétudes autour du variant brésilien du Covid-19, a annoncé mardi le Premier ministre Jean Castex.

« Nous constatons que la situation s’aggrave et nous avons donc décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre tous les vols entre le Brésil et la France », a expliqué le chef du gouvernement lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale

Mieux vos tard que jamais .

faut comprendre l,angoisses des Français sur place .....MAIS le risque et trop grand de voir la campagne de vaccination tombé a l,eau !

la mortalité du variant brésilien hord de contrôle au Bresil fait pesé sur la planête une catastrophe !

En esperant qu,il ne soit pas trop tard ......