Rock in chair

Publié par concombremasqué le 04.05.2018
503 lectures

 

 

 

 

J'en ai tout le corps qui tremble, 
Passer la nuit à t'attendre dans le rockin chair 
Rien de tel pour se détendre 
Que de laisser ma main pendre le long 
Du canon de mon revolver 

Dans le rock in rockin rock in rock in chair 

 

 
Rock in chair 
Dans le rock in rockin rock in rock in chair 
Rock in chair 

Je sais bien que t'as pas de comptes à me rendre 
Mais je me suis fait un sang d'encre 
Elle "J'étais chez mon grand-père" 
Ouh la la, j'aime pas tellement qu'on plaisante 
Quand j'ai le doigt sur la détente 
Et que je me sens presque à bout de nerfs 

Dans le rockin rock in... 

  


Je vois ton regard qui flanche 
Et tes petits seins qui se tendent 
Sous ton pull-over 
C'est ça, débloque-toi, roule des hanches 
C'est fou ce que ça me démange 
De t'envoyer six pieds en l'air 
Dans le rockin... 

Je m'en balance et je bande 
Pour une fille qui s'en branle 
Dans le rockin chair 
Ton cul contre mon ventre 
Rien de meilleur pour s'entendre 
Que de me laisser te le faire 

Dans le rockin...

Commentaires

Portrait de cbcb

Irradié, irradié, 
je suis le sage, le fou, le débile 
je suis du village l'idiot 
et j'entends les rumeurs de la ville 

J'entends les passages cloutés 
berçants les piétons sages 
au rythme des feux verts 
dans le désert des embouteillages 

Irradié, voyageur immobile, 
irradié, je suis le sage, le fou le débile et 
je suis du village l'idiot 
et j'entends les rumeurs de la ville 

Compagnon des lézards obscènes 
je déjeune à minuit 
des girafes rôties 
qui battent encore de l'aile 
sous le menton crochu des sorcières malsaines 

Irradié, voyageur immobile, 
irradié, je suis le sage, le fou le débile 
je suis du village l'idiot 
et j'entends les rumeurs de la ville 

Je suis celui qu'on veut, 
celui qu'on croit, 
celui qu'on voit danser sur les nuages bleus 

Tirant des cordes de ma lyre 
des sons hallucinants 
qui font bondir 
les petits du tapir au fond des entonnoirs, 
les soirs où sur eux s'abattent 
fièvres et cauchemars 

Je suis la dame en noir, 
l'elfe tout blanc, 
je suis, je suis le placide éléphant 
qui, balançant sa trompe à travers la futaie, 
bouffe en rêvant les enfants 
du chardonneret 

Connaissez-vous la druidesse, la fée 
qui d'un coup de baguette 
d'un A-bra-ca-da-bra fera de moi, 
éternelle âme en peine, 
un In-car-né 

Sinon, moi 
conquérant du vide 
je lance mes escouades 
d'éclairs de brume et de mirages 
à l'assaut des galaxies.