Selon les syndicats, les difficultés de Aides seraient dues à «une gestion calamiteuse»

Publié par Paradixman le 19.12.2013
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Au lendemain de l'annonce officielle d'un plan de licenciement de 65 salarié.e.s, les représentant.e.s du personnel critiquent très fortement l'équipe dirigeante de l'association.



Moins de 24 heures après le communiqué de presse de Aides annonçant la suppression de 65 postes (voir le poste précédent), l'intersyndicale contre-attaque. Dans un communiqué au ton très dur, elle reproche à la direction «sa gestion calamiteuse des fonds de l'association». Pour expliquer ses difficultés, Aides désignait un coupable: l'État. Faux, répondent les syndicats qui pointent au contraire d'autres problèmes: «En réalité, cette situation est imputable à la folie des grandeurs et au dilettantisme d'une direction fermée qui s'est enfoncée dans une spirale de dépenses sans fin: réorganisations multiples entrainant une envolée des charges, embauches sans garantie de financement, mise en œuvre de missions de services publics sur fonds propres, gestion financière déficiente…»

Dans le communiqué de la direction, le coût des opérations de dépistage rapide, insuffisamment financé par l'État, était mis en avant pour justifier le licenciement de 65 personnes. Pour l'intersyndicale, l'association s'est elle-même mise en difficulté, en finançant sur ses fonds propres des missions de service public, sans avoir la garantie d'être aidée par les pouvoirs publics. Plus grave, selon les syndicats, est la situation de l'association Coalition Plus elle-même dirigée par… le directeur général de Aides, Vincent Pelletier. Ce dernier aurait vu son salaire augmenter de 45% en 5 ans alors que l'association connaissait déjà des difficultés. Le déficit de Aides en 2013 – 2 millions d'euros – correspondrait à la dotation de l'association Coalition Plus pour la même année.

L'intersyndicale conclut son communiqué sur un ton offensif: «Nous ne nous résignons pas à abandonner notre outil de militance à un carré d'oligarques qui s'accrochent désespérément à leurs pouvoirs et avantages de toutes sortes. Nous n'acceptons plus que des fonds publics et privés colossaux, destinés à financer des missions d'intérêt général, continuent à être gérés avec un tel manque de discernement.» L'intersyndicale demande à être reçue par Marisol Touraine.

Commentaires

Portrait de cassidi

le problème dure depuis longtemps et c'est vraiment dommage car beaucoup de personnes aussi benevoles que permanents sont l'instrument d'une direction qui pense plutot à elle qu'aux personnes S+.

j'espere qu'une vrai revolution va bouger cette direction qui est incapable de bien gerer une association vitale pour les employes mais aussi pour les personnes S+.

Portrait de maya

je souhaite bonne chance à l'intersyndicale de tout coeur 

 c'est le carré d'oligarques trop payés et trop puissants en interne qu'il faudrait gicler à mon sens!

ya deja eu scandale sur le salaire du directeur général (vincent pelletier) ya qq années, c'est indécent ce genre de salaire dans une association de lutte contre le sida...

Quand la plupart des autres fourmis d'Aides se démènent pour un peu plus du smic ou sont bénévoles..

C'est l'état qui doit prendre en charge les dépistages ou si l'état délègue son boulot à lui de payer le cout réel des actions.

Le sida c'est pas fini, on a besoin des assoces pour porter nos voix, des assoces qui nous aident, ce que ne fait plus Aides sur le terrain et est délégué a de plus petites assoces dynamiques et sans fonds comme les petits bonheurs soutenu par aides mais pour combien de temps ? 

et si Aides en est la du fait des baisses de subvention que vont devenir les plus petites assoces qui subiront le même sort sans avoir les moyens d'Aides...

inquiétant :-(

Portrait de bernardescudier

Pouvez vous me confirmer l'info qu'Aides subventionne et délègue l'aide aux Ptits Bonheurs ?

Merci pour votre attention

Portrait de maya

mais oui Aides aide finacièrement les Petits bonheurs qui est une toute petite assoce avec 3 salariés seulement à ma connaissance, mais qui font un max de grandes choses pour les séropos de facon individuelle..

délégué pas officiellement mais tout le monde sait qu'Aides n'est plsu présent sur le terrain et ne fait plus du tout la même chose que dans les années 90 ou il y avait accompagnement des personnes.

A part le TROD...

suite de l'intersyndicale recu par mail ce matin :

Malaise général au sein de AIDES

 Une politique salariale brutale, contraire aux valeurs de l'association, qui suscite la réprobation massive des salariés
  Une direction, peu respectueuse des instances de représentation du personnel, qui préfère « passer en force » plutôt que de les consulter. Dans la même logique, la direction prend pour habitude de ne pas communiquer un certain nombre de documents au CCE,  nécessaires à l'exercice de sa mission. Si elle le fait, c'est souvent trop tard. La brutalité de la direction est attestée par le rapport Secafi, cette dernière  souhaitant « réduire les fonctions support sans que la consultation du CCE porte sur ce sujet ».

  • Une direction qui n'hésite pas à recourir aux « pressions » à l'endroit de certains salariés qu'elle souhaite voir partir.
  • Un PSE anti-social qui vise des salariés âgés et séropositifs, risquant de se retrouver en situation difficile sur le marché du travail, ce qui est contraire aux valeurs et objectifs fondateurs de l'association.

 
Au final, la politique salariale est désavouée par la moitié de l'effectif salarié de l'association, qui n'a pas hésité à signer une pétition contre la direction malgré le contexte économique national défavorable. Par cette pétition, les salariés prouvent qu'ils tiennent à leur association et expriment  clairement leur opinion quant à la manière de la gérer. Ils rappellent qu'ils n'acceptent pas le climat malsain et stigmatisant dû aux écrits à l'encontre de certains services, le climat d'insécurité engendré par les démarches visant au départ de certains salariés. Les salariés ne comprennent pas que l'effort principal des mesures d'économies porte sur les emplois et salaires sans que soit réinterrogée la stratégie financière qui a mené à la situation économique actuelle de l'association. Ils et elles souhaitent que l'association applique une politique salariale en phase avec les valeurs et principes de AIDES et qu'une interpellation soit faite pour mettre l’État face à ses responsabilités sur la question des financements.
 Tous les salariés de AIDES sont profondément attachés à leur association. S'ils sont venus y militer ce n'est pas par hasard mais parce qu'ils sont eux-mêmes séropositifs, parce qu'ils connaissent son histoire, vivent ses combats. NOUS sommes AIDES. C'est pourquoi, nous sommes d'autant plus scandalisés par l'écart désormais abyssal entre une gestion inhumaine et brutale, sous bien des aspects pire qu'une société du CAC 40, et les valeurs qui fondent l'association.
 Une organisation qui jette ses militants comme des kleenex a-t-elle encore quelque chose à voir avec celle, foucaldienne, qui promouvait activement le « malade réformateur social » il y a 30 ans de cela ? Comment ne pas se sentir floué dans son engagement face aux scènes désormais courantes de salariés en détresse, tétanisés par la peur et l'incompréhension ?
 
Une association de lutte contre le VIH qui envisage de virer sans ménagement des personnes âgées et séropositives n'a-t-elle pas perdu son âme ? La question est grave, elle chahute nos nuits. Comment se reconnaître dans AIDES - sa politique salariale, sa gestion des fonds, son traitement humain - aujourd'hui ?
 
Les salariés sont animés d'une conviction profonde : la lutte contre le sida ne peut se concevoir sans une politique éthique, juste et respectueuse des personnes au quotidien. Pour paraphraser Daniel Defert, dans sa lettre écrite à l'occasion de la création de AIDES en 1984, « face une crise morale qui est une crise d’identité, nous proposons un lieu de réflexion, de solidarité et de transformation, voulons-nous le (re)créer ? »

Portrait de maya

Explications !

 

Les difficultés financières de l'association sont moins imputables à la baisse des financements publics qu'à un pilotage calamiteux de la direction et de la présidence de AIDES.

 

  • Financement du dépistage rapide, c'est-à-dire d'une activité relevant du service public de santé, en partie sur les fonds propres de l'association. Cette gestion se révèle de plus entièrement fondée sur des spéculations, c'est-à-dire d'improbables financements supplémentaires attendus de l'Etat. Comme le souligne le cabinet d'experts indépendants Secafi, cette politique n'a pas d'autre but que de mettre l'Etat devant le fait accompli en essayant d'attirer davantage de financements publics, une stratégie vouée à l'échec dans un contexte d'austérité budgétaire. Ce choix d'orientation de dépenses, fondé sur des spéculations et des promesses, est  contraire à tous les principes de bonne gestion.

 

  • En plus des actions de dépistage, le conseil d'administration et la direction ont obstinément multiplié les projets financés à perte, au mépris de toute évaluation rationnelle de la situation (contexte de baisse de financements publics) et en ignorant les nombreux avertissements que le comité central d'entreprise lui a adressés. Ces manquements graves ont été pointés par le rapport Secafi, pour qui « la situation de déficits interroge lourdement sur la gestion de l'association ». Et ce d'autant plus que les produits (subventions et dons) ont augmenté de 2009 à 2012 (de 36,8 M à 40,6 M € soit 3,8M€ de hausse sur la période).

 

  • On note en conséquence une envolée des dépenses dues aux choix délibérés de la direction. Comparons entre 2011 et 2012 : + 300 K€ d'achats de matériel de dépistage, +552 K€ de frais de déplacement (développement dans les Caraïbes), +200 K€ de subvention à la Coalition PLUS, +1740 K€ de frais de personnel supplémentaires (+44 postes essentiellement pour le dépistage Trod, c'est-à-dire le dépistage rapide du VIH).

 

  • Les réorganisations internes, mises en œuvre successivement ces dernières années, ont aussi entrainé une explosion incontrôlée des dépenses en tout genre (frais de déplacement, de téléphone ...).

 

  • Pour couronner le tout, la politique salariale se révèle particulièrement inhumaine en faisant « payer » lourdement aux salariés les conséquences de ces projets financés à perte et des réorganisations qu'elle a engagées. Et en y allant crescendo : suppression de la prime annuelle (- 6% des revenus annuels), suppression de l'indexation automatique des fourchettes de salaires par catégorie suivant l'augmentation du SMIC, gel des augmentations collectives ... pour finir par un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

 

  • En entendant supprimer le tiers des effectifs des fonctions support, le PSE actuellement prévu par la direction obère durablement les chances de développement et à long terme la survie de l'association. En effet, selon ce PSE, c'est la moitié des postes du  siège, mobilisés sur des fonctions de pilotage, qui est supprimée ! Y-a-t'il un pilote dans l'avion ? Les craintes formulées dans le rapport Secafi se vérifient pleinement au regard du contenu de ce PSE qui taille massivement et indistinctement dans les effectifs : « réduire l'effectif support sans réflexion sur les besoins et l'organisation des fonctions support serait une erreur ».

 
La situation actuelle est la conséquence d'une succession d'erreurs de pilotage qui font peser un discrédit immense sur la direction et la présidence, grevant tant leur capacité à surmonter la crise actuelle qu'à assurer la survie de l'association dans le futur... A un niveau général, de nombreux manquements et défaillance de la direction ont été pointés dans les  rapports des cabinets Mazars et Secafi. Le rapport Mazars dénonce par exemple des « modes de managements peu contrôlants » qui reposent sur une évaluation davantage « fondée sur la confiance que le pilotage de l'activité ». Le rapport Secafi tire les mêmes conclusions : « l'association est fortement déconcentrée ce qui implique un pilotage d'ensemble assez marqué. Or il nous est apparu, au travers de diverses manifestations, que ce n'est pas le cas ».

 

Un déficit en partie « organisé » donc artificiel, conséquence logique d'une gestion discrétionnaire des fonds publics et privés.

 

  • Le transfert d'une partie des fonds de AIDES, 2 millions d'euros versés en 2013, montant équivalent au déficit de l'exercice 2013, à Coalition PLUS, une organisation opaque, qui au contraire de AIDES n'est pas pourvue d'organe de représentation du personnel, et donc de contrôle réel sur les comptes. Le déficit de AIDES est donc en grande partie artificiel.  Ce transfert de fonds qui était déjà de 1,5 M d'euros en 2011, met en lumière le conflit d'intérêt de Vincent Pelletier, directeur Général de AIDES et également... directeur de Coalition PLUS, double-fonction qui lui permet de cumuler les indemnités.

    Question : les salariés de AIDES doivent-ils payer pour un mouvement de fonds « artificiel » réalisé au sein d'une « maison commune » ? Plutôt que de tenter de reclasser les salariés licenciés à Coalition PLUS, comme l'envisage la direction dans le PSE, n'est-il pas plus logique de rapatrier les fonds engagés à l'association AIDES ? Cette opération financière est révélatrice d'une gestion des fonds qui se manifeste par un certain nombre d' « écarts », comme le souligne poliment  le rapport du Comité de la Charte, chargé d'évaluer la bonne utilisation des fonds, et auquel AIDES a tardivement adhéré : «  Des écarts significatifs apparaissent à ce stade entre ce qui a pu être relevé et ce que préconise la charte du comité, les points les plus saillants sont les suivants :

 

  1. un niveau de fonds propres encore insuffisants,
  2. une absence de dispositif de contrôle interne,
  3. l’absence de structure d’audit interne,
  4. une précision insuffisante des règles régissant les mandats des élus,
  5. l’absence de procédure sur les conflits d’intérêts. 

 

  • La politique salariale de la direction, reposant sur une gestion discrétionnaire des salaires, primes et promotions est du même tonneau ! Contestée depuis longtemps par les représentants du personnel, elle masque mal une logique de prédation des fonds à son bénéfice. Dans son avis rendu les 5 et 6 juin 2013, le CCE souligne ainsi qu'en  5 ans : « le revenu annuel en équivalent temps plein des 10 salariés les mieux payés de AIDES a augmenté de 37 %, celui du Directeur général de 45 %, celui des Directeurs généraux délégués de 39 % et celui des directeurs (catégorie 1) de 43 %... Le directeur général, amené à prendre en charge en 2011 la direction de la Coalition PLUS pour 25 % de son temps de travail, a pu conserver presque l'intégralité de ses revenus AIDES : la diminution du temps de travail consacré à AIDES a été compensée par une importante augmentation de son salaire ».

 
  voila qui donne à réfléchir ... 

Portrait de pascalcoucou

Avec toutes les petites infos de ces derniers jours, peu être un jour si c'était mieux géré, par les seroconcernés au lieu de salariés, je le vois souvent au lm par exemple les salariés, il y a eu remaniement, mais toujours les mêmes, pas un nouveau, ni un seropo, ça gène un peu, avec les docs aussi, peu d'entre eux se rendent aux réunions par exemple, enfin, voici un article vu ce matin je le mets des fois que certains y puisent des infos .

http://us3.campaign-archive1.com/?u=adf63c505ce58e4c2e7607b2a&id=04c4f184bb

                               Pascal ... .. .

Portrait de bernardescudier

Pouvez vous expliquer quelle stratégie financière a mené à la crise économique d'Aides ... ?  La prévention, les Trod, les augmentations de salaires ?

Merci pour votre attention.

Portrait de romainparis

Cela me rappelle furieusement ces entreprises qui, tout en faisant des bénéfices monstres, délocalisent, licencient, réduisent les petits salaires tout en leur demandant de travailler plus, juste pour augmenter la marge reversée à leurs actionnaires.

Je retiens particulièrement cette phrase : "

  • Une direction qui n'hésite pas à recourir aux « pressions » à l'endroit de certains salariés qu'elle souhaite voir partir.
  • Un PSE anti-social qui vise des salariés âgés et séropositifs, risquant de se retrouver en situation difficile sur le marché du travail, ce qui est contraire aux valeurs et objectifs fondateurs de l'association."

Ainsi que celle-ci : "Le transfert d'une partie des fonds de AIDES, 2 millions d'euros versés en 2013, montant équivalent au déficit de l'exercice 2013, à Coalition PLUS, une organisation opaque, qui au contraire de AIDES n'est pas pourvue d'organe de représentation du personnel, et donc de contrôle réel sur les comptes. Le déficit de AIDES est donc en grande partie artificiel.  Ce transfert de fonds qui était déjà de 1,5 M d'euros en 2011, met en lumière le conflit d'intérêt de Vincent Pelletier, directeur Général de AIDES et également... directeur de Coalition PLUS, double-fonction qui lui permet de cumuler les indemnités."
Ca pue la magouille.

 

Portrait de croquant

c est pas tout mais qui va s occuper de nous

c est bien beau de dire ,de lire, d intérpréter

ou de faire des ventes de "charité sur le rocher

mais qui s occupe des séropos malades, qui ne peuvent plus sortir, des gens que j aie vu a une assoss 

des séropos en chute libres, sans vétements propres, sans moyens pour aller chez le dentiste, le cerveau

bousillé par la maladie

sur ce site on parle et aprés.

comme tous ces séropos ici qui espèrent rencontrer quelqu un, passent des annonces et vont de désillusions en désllusions....

des seropos obligés de passer une annonce pour aller a une expo maiq qui va se bouger le cul?

merde vous etes a paris ou a coté de quelqu un de seul, sortez votre coeur et fermé un peu votre ordi

suce ce bonne soirée

Portrait de ce0413

En bois pour combler ton trou.Fais gaffe c'est du bois d'ébène.

J'ai pas lu tout le forum, schéma classique de l'avidité du genre humain aussi noble soit la cause.

Pas de souci croquant, NOUS on va s'occuper de nous, ces incapables ont les mets au placard.Les années noire du SIDA sont toujours d'actualité.

La société à besoin de bras pour tourner, pas d'invalides à qui l'on verse des dévidents à ne rien foutre.Triste vision du monde mais bien réelle.Je dois demeurer opérationnel .Une défaillance de ma part: soit on me retappe à moindre frais et ça repart , soit trop coûteux et tu te démerdes.

Eh! les humains, faut vous réveiller,c'est l'heurre d'aller staffer.Moi je peux pas aller staffer, on peu rien pour TOI.

Le SIDA a été une aubaine pour certains .Nous S+ nous sommes toujours dans le fossé.Le vieillissement ne va pas arranger la chose.C'est pas l'image du SIDA que l"on doit changer mais la société: remettre l'humain au centre , pas la productivité.

Magouille à qui le dis tu?J'en suis persuadé.

Lohic

Portrait de lounaa2

pascalcoucou wrote:

Avec toutes les petites infos de ces derniers jours, peu être un jour si c'était mieux géré, par les seroconcernés au lieu de salariés, je le vois souvent au lm par exemple les salariés, il y a eu remaniement, mais toujours les mêmes, pas un nouveau, ni un seropo, ça gène un peu, avec les docs aussi, peu d'entre eux se rendent aux réunions par exemple, enfin, voici un article vu ce matin je le mets des fois que certains y puisent des infos .

http://us3.campaign-archive1.com/?u=adf63c505ce58e4c2e7607b2a&id=04c4f184bb

                               Pascal ... .. .

Pascal parle de pas un séropo etc ci dessus ....

d'autres posts de ce forum disent que tout les salariés sont séropos , lol 

hummmmmmmmmUndecided

Portrait de pascalcoucou

Je précise ma phrase, j'ai parlé de remaniement, et sur mon lm par exemple, il n'y a eu qu'une personne d'arrivée, et deux de parties, et le taux de contaminés est bien plus faible, les S+ ou VHC, il n'y en a que peu en salariés, je parle de mon lm33,

A la DR c'est pareil peu de seropos, plus d’hépatiques mais bon, peu de concernés aussi, je ne sais pas sur les 30 salariés de gironde (environ), combien le sont ou pas, si l'on faisait le compte sur le total des salariés, on le saurai bien, mais c'est qu'il faut voir, les Séropos actifs sont peu fréquents, et ceux qui y sont, sont quand même bien implantés, mais à AIDES,  la gestion des postes est gérée d'une façon spéciale par rapport au milieu du travail, faut pouvoir tenir un poste, nous le voyons très bien en tant que volontaire à coté d'eux.

Je ne sais pas comment sera l'avenir, mais faut changer des choses, et pourtant, ça serait bien mieux de faire coordonner tout ce monde (salariés et malades) au lieu de continuer a se focaliser sur ce qui marche, et oublier les autres sujets ou ça patine, mais ça c'est une autre façon de voir, il y a toujours des trucs en dessous de la pile et d'autres qui passeront par dessus en vitesse.

Trop de laissés pour compte, sur les 120 000 S+ il y a ceux qui ne disent rien, et qui sont déçus, c'est trop opaque, pas de social sauf celui des conseils pour aller voir X ou Y pour t'aider, qui n'iront jamais voir une association comme AIDES, faudrait innover, parce que en ce moment, c'est pas la joie.

C'est vacances pour les fêtes, tout est fermé jusqu'au 3 janvier.

                                  Pascal ... .. .