Syndrome cérebelleux

Publié par Baboon le 10.07.2008
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Ca ne m'était encore jamais arrrivé jusqu'à présent mais aujourd'hui, je me suis viandé dans ma baignoire pendant ma douche matinale.

J'explique : dans ma présentation ici, j'ai parlé que j'avais dévellopé une LEMP en 2005 et qu'il me restait encore quelques séquelles gérables.

La perte d'équilibre en fait partie (le plus souvent ce sont juste des vertiges aisèment controlables). Jusqu'à aujourd'hui, je n'étais jamais tombé et la pratique intensive du Pilates (gym douce travaillant sur la posture et l'équilibre, entre autres) m'avait permis de bien contrôler mes déséquilibres.

Est-ce du fait de mon emploi du temps surchargé qui m'a empêché de pratique mon sport favori depuis quinze jours, est-ce le sol glissant de la baignoire au moment d'un vertige ? Surement un peu des deux. 

Ce qui est sur c'est que ça doit être aussi en lien avec mon billet précédent : les vertiges sont de plus en plus fréquents depuis deux semaines.

Je prend du Rivotril pour corriger les effets des symptomes cérebelleux en général (tremblements intempestifs des membres gauche, voix chevrottante, déséquilibres...). Je me demande d'ailleurs si cette prescriptions va passer dans ses médicaments "de confort" menacés actuellement de non prise en charge en ALD. Pourtant il m'est indispensable.

Je me suis fait mal pendant la chute mais ça n'est jamais que quelques bleus qui disparaîtront rapidement.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est que mon activité associative va prochainement m'amener à animer des formations, des groupes de parole, à prendre la parole en public. Ma voix dans ces situations est soumise à un stress (assez légitime en général lors de la prise de parole en public) et je m'interroge vraiment sur ma capacité à être intelligible et à poser suffisamment cette voix pour être compris de tous. 

Je ne peux pas augmenter la dose de Rivotril (mon neurologue voulait même que je la diminue progressivement), au risque de somnoler grave et de perdre l'attention ou la concentration nécessaire.

Je m'inquiète également sur ma capacité à conduire. Les vertiges n'arrivent jamais quand je suis assis mais avec l'évolution qu'ils prennent, ça me pend au nez.

Je suis un peu inquiet quant à ma capacité à rester autonome. Rien d'alarmant en tout cas, mais ma chute de ce matin, me fait cogiter grave.

Si jamais mon organisme venait à nécessiter plus que le traitement médicamenteux, il me resterait la solution, initialement évoquée, de l'implantation d'une éléctrode dans le cervelet (même technique que pour les parkinsoniens) avec tous les risques que ce genre d'opération comporte.

Franchement la perspective ne m'enchante guère.

Bon j'arrête là mes jérémiades, avec deux posts sur mes états d'âme, vous allez finir par croire que je suis un rabat-joie. Ce qui, je crois, n'est pas le cas ; en tout cas d'après les gens qui me connaissent-. La prochaine fois j'essaierai de faire de l'humour. Et puis, je vais affronter ça comme le reste. En allant globalement mieux, je suis sûr que ces manifestations cérebelleuses vont s'atténuer également. L'espoir est toujours devant moi : à moi de m'en saisir.