un article intéressant

Publié par seanaque le 24.06.2010
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paru dans une revue aux informations crédible dit que le traitement antirétroviral diminuerait la transmission du VIH de 92%.

Les personnes hétérosexuelles séropositives au VIH qui prennent un traitement antirétroviral ont 92% de risque en moins de transmettre le virus à leurs partenaires séronégatifs par rapport aux personnes non traitées. Ces résultats d’une importante étude de cohorte prospective apportent une nouvelle preuve de l’intérêt du traitement comme moyen de prévention, au niveau populationnel, de l’épidémie.

De nombreuses études publiées depuis 10 ans, suggèrent une réduction significative de la transmission du VIH chez les couples « séro-discordants » grâce aux traitements antirétroviraux si le partenaire séropositif a une charge virale indétectable. Ces données ont entraîné plusieurs controverses au niveau international : consignes de prévention individuelle, critères et délai d’instauration du traitement antirétroviral…
Les chercheurs ont étudié les effets du traitement sur la transmission du VIH au sein de 3.381 couples « séro-discordants » dans 7 pays africains. Parmi eux, 349 personnes ont débuté une trithérapie, elles avaient, en moyenne, 198 lymphocytes CD4/µL (161-265). Sur 103 séroconversions des partenaires, seule une a eu lieu avec une personne sous traitement. Cela correspond à un taux de transmission de 0,37 pour 100 personnes-années contre 2,24 chez les couples non traités.
De même, chez les couples dont le partenaire VIH+ n’était pas traité, des CD4 élevés et une charge virale basse semblaient réduire la transmission du virus. Le plus fort taux de transmission (8,79 pour 100 personnes-années) était observé chez les personnes non traitées avec un taux de CD4 inférieur à 200/µL.
Ces résultats confirment donc l’intérêt du traitement antirétroviral pour limiter la propagation de l’épidémie. Néanmoins, au niveau individuel, le risque persiste après l’instauration du traitement et le counselling doit être renforcé pour garantir le maintien de mesures de prévention individuelle.

Les chercheurs travaillent pour le NIH nord américain; sont à Seattle et ont bénéficié pour ce travail de l'aide de la fondation de Bill Gates et sa femme.

Ils ont publié dans le Lancet en juin 2010 ,pages 2092 à 2098

Commentaires

Portrait de ecceomo

c'est ce changement de d'angle de vue qui peut permettre aussi un changement d'image sur la maladie. 

Le paradigme du tout Kpote, l'hystérie outrancier de certains messages associatif produit en effet stigmatisation et exclusion.

Ce changement est en cours et accéléré depuis les annonces suisses.

Combien de temps encore faudra til se battre contre des moulins réactionnaires (au sens de frein au changement) et simplistes 

ecceomo 

Positivement / / De passage avant compostage