Un poème que j'ai écrit

Cinq ans déjà

Il est cinq heure du matin, ce treize juillet

Je me lève après une nuit agitée

Ce jour gravé à jamais dans mes pensées

Ce treize juillet 2005 où mes larmes ont coulé

Il est cinq heure du matin, et déjà mes émotions

Me viennent et je ne me retiens pas de pleurer

Je me sens mal et parle sans locution

Je pense à toi, toi qui est partie il y a cinq ans dans un monde de paix

Je me revois la veille venir te voir

Je me doutais pas à cet instant que c'est la dernière fois que je te verrai

Et ce treize juillet 2005 qui m'a plongé dans le noir

Quand tu es partie dans ce monde lointain, rempli de paix

Oui, tu ne souffres plus, toi qui a tant souffert

Toi, qui a eu une dure vie et qui ne méritait pas de partir ainsi

Car ceux qui t'aiment, qui t'aimaient, qui t'aimeront à l'infini

Tu sais, tu étais quelqu'un d'extraordinaire, tu étais ma grand-mère

Alors la fête nationale, je l'ai zappé, pas le coeur de m'amuser

Même si au fond c'est que tu aurais sans doute voulu

Mais, ce n'étais pas possible dans l'état que j'étais

Je crois quand tu es partie une chose en moi c'est perdu

Mais, si je m'envole dans mes pensées

Pour essayer de te retrouver, de te rencontrer

Même si je sais que je ne pourrai plus jamais te voir

Je sais que tu seras à tout jamais dans mon coeur, dans ma mémoire

Ce treize juillet je pense à toi, comme à tous les autres

Cette vie est bien dure envers les êtres qui ne méritent pas de partir en souffrant

Toi, qui était la force, la beauté intérieure, une âme pure, qui était entre autre

Une gand-mère qui adorait sa famille, ses enfants, ses petits enfants, ses arrières petit-enfants

Tu nous manqueras, tu nous manques, pépère est parti aussi te rejoindre dans ce pays lointain de paix

J'espère qu'au moins vous êtes heureux et vivais en toute sérenité