C’était une nuit de novembre
Aux Allées du Parc de la Colombière.
Je marchais, triste, pour me rendre
Rue de Verdun, chez le Père et la Mère.
Cette froide nuit de novembre,
Dont je garde un souvenir plus qu’amer,
Non, tu ne te fis pas attendre
Pour me proposer une sombre affaire.
Ce fut cette nuit, en novembre,
Dans ton auto, sur la banquette arrière,
Que tu te permis de me prendre
-Vieux Salaud !- ce qui m’était le plus cher.
Durant cette nuit de novembre,
Je sais trop bien que tu n’en as que faire,
Mais tu ne te montras pas tendre
Et tu me baisas, oui, pour une misère.
Depuis cette nuit de novembre,
Je me souviens ton odeur, tes yeux clairs,
Et je n’ai jamais su apprendre
A aimer d’amour gratuit et sincère.
Ce fut une nuit de novembre,
Au coin d’une rue, près d’un réverbère,
Que je me résignai à vendre
Mon corps et ma dignité toute entière.
Rien que cette nuit de novembre,
Aux Allées du Parc de la Colombière,
Pour faire de moi l’Enfant cendres,
Et de la vie, mon doux calvaire.
C’était une nuit de novembre
Aux Allées du Parc de la Colombière...
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