Arrêt traitement Eviplera et rapports non protégés
Bonjour à tous, j'ai 25 ans et je suis en couple avec un homme depuis 5 ans. J'ai étais en prison en mars de cette année, lors de mon entrée en prison j'ai étais soumis à des prises de sang et entre autres des test pour les hépatites et le sida, c'est avec stupeur que j'ai donc appris ma séropositivité. Pour moi le monde c'est écroulé, j'ai accusé mon partenaire de m'avoir trompé et de me l'avoir transmis, mais surprise il c'est révélé séronégatif. Donc ayant toujours était fidèle j'en ai conclu que j'ai étais contaminé avant d'être avec lui soit à l'âge de 18 ou 19 ans. Mes CD4 sont à 950, pourrais je en déduire que ma contamination est récente ?
Entre temps j'ai rencontrer en prison des spécialistes qui m'ont mis sous EVIPLERA, le seul problème est que ce médicament m'a donner des maux de ventre terribles qui ne sont pas passer avec les mois, j'ai donc décider d'arrêter de le prendre purement et simplement. Il faut savoir que je suis également sous traitement psychiatrique pour ma dépression et que je prends de nombreux neuroleptiques.
Quand à mon partenaire il est aujourd'hui incarcéré, mais il m'écris de nombreuses lettres ou il me dit que ma maladie ne change rien et qu'il est prêt à continuer notre relation (nous ne nous sommes jamais protéger sexuellement et mon partenaire est contre le port du preservatif). Seulement je culpabilise un peu et je me demande si ça ne serait pas inconscient de notre part de continuer à avoir des rapports non protégés ?
Commentaires
Le sujet est très sensible...
Ton immunité actuelle te mets à l'abri de tout problème de santé, même sans traitement. Cependant, sans celui-ci ta charge virale restant détectable, tu es potentiellement contaminant pour ton partenaire. Et là se pose deux problèmes : si tu en venais à le contaminé, son comportement resterait il le même ? Es tu sûr qu'il continuerait à le prendre aussi bien ? La psychologie de chacun est parfois imprévisible. D'autre part, toi même étant en dépression, tu risques de très mal vivre cette situation, et de t'enfoncer dans ta souffrance. Je n'ai pas de conseils à te prodigué, mais j'ai l'impression que tous deux, vous avez plus à perdre qu'a y gagner.
Salut
Peut être que tu as été infecté il y a plusieurs années et que tes CD4 restent tout simplement bon. Maintenant si tu veux avoir des relations sexuelles non protégées avec ton copain tu dois reprendre un traitement pour être indetectable, demande à changer de traitement afin d'en trouver un qui te va. Dans le futur tu auras toujours la possibilité d'alléger ton traitement. il faut savoir que si tu infectes ton partenaire et que celui-ci decide de porter plainte contre toi, c'est toi qui retournera en prison pas lui même si il dit qu'il ne veut pas du préservatif. Par contre si tu prends ton cachet et que tu es indetectable, tu pourras continuer avec ton partenaire sans préservatif.
Le sujet est très sensible...
Merci pour ta réponse, tu as mis des mots sur mon questionnement. Effectivement j'ai peur que si il venait à être contaminé il se retourne contre moi et que ça me brise le coeur. Mais je ne peux pas me résoudre à le perdre, et la sexualité fait partit intégrante d'un couple... alors que faire ?
Salut
Ah bon ? Si il est contaminé il peut porter plainte contre moi, je ne savais pas, c'est un risque que je n'avais pas mesuré. J'entends bien que si je deviens indétectable nous pourrons avoir des rapports non protégés mais combien de temps faut il en moyenne pour devenir indétéctable ?
Exit à raison...
Le risque judiciaire existe, à condition que ton ami porte plainte bien sûr. Et les peines encourues sont parfois très lourdes, avec des jurisprudences allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement. Ça fait réfléchir ! Et on rejoint mon propos précédent, il est difficile de préjuger du comportement de quelqu'un, avant et après avoir été contaminé. Ce que ton compagnon te dit aujourd'hui pourrait ne plus être valable demain. Il n'y a en réalité qu'une solution véritablement tenable, c'est effectivement d'obtenir une charge virale indétectable. Et ça peut être très rapide. Avec un traitement efficace, quelques semaines suffisent, même s'il vaut mieux avant d'avoir un rapport non protégé, une confirmation sur plusieurs mois. L'idéal pour toi, me semble t'il, serait que tu consultes un virologue (en CHU si possible), pour une prise en charge de qualité. Le choix de molécules disponibles actuellement, devrait permettre de trouver un traitement qui te soit adapté.
Question
Bonjour,
Comme tu as été incarcéré, tu peux nous parler de ton expérience en tant que séropositif en prison ?
Quand aux risques judiciaires si on contamine quelqu'un, on a tous été contaminés, on s'est tous fait avoir (pour ceux qui ont été contaminés par une relation sexuelle non protégée), on est responsable aussi.
Ce qui est pénablement répréhensible c'est de savoir porteur du virus, de mentir et d'avoir une relation sexuelle non protégée.
Pas vraiment manulyon
Rien n'oblige personne à annoncer son statut séropositif à son/sa partenaire (secret médical), ce n'est pas illégal de ne pas annoncer son statut ni même de coucher sans préservatif sans rien dire.
Ce qui est illégal c'est de transmettre le vih à son/sa partenaire. Si on est indétectable et que l'on a une relation non protégée, je ne vois pas en quoi annoncer son statut soit une obligation étant donné que l'on ne peut pas infecter son/sa partenaire.
Question
D'accord je vais écrire un nouveau sujet sur le forum ou je vais parler de la vie d'un séropositif en prison.
Je comprends que c'est répréhensible par la loi d'avoir des rapports non protégé si on se sait contaminé mais on m'as dit que même si mon partenaire était au courant de ma maladie et qu'il en prenais le risque il pouvais se retourner contre moi
Exit à raison...
Waw je ne pensais pas que le risque judiciaire s'élevais à 10 ans de prison, c'est impressionant, ça me dissuade d'avoir des rapports non protégé avec mon partenaire en fait. Je ne peux pas être sur de sa réaction s'il s'averait qu'il était contaminé.
Sachant que j'ai arrêter mon traitement depuis 3 semaines je vais attendre mon rendez vous chez le virologue pour essayer une autre mollecule que Eviplera en espérant que je devienne rapidemment indétectable.
Merci de ta contribution
Suite
S'il est au courant ça change tout. C'est uniquement si ton partenaire n'était pas au courant de ta sérologie.
Tu risques des poursuites uniquement si ton partenaire n'est pas informé et que tu as délibérément fait encourir un risque de contamination à ton partenaire.
Pour la prison, tu n'est pas obligé si tu ne le sens pas.
Il faut être précis...
Comme le dit manulyon, seules les contaminations en ayant caché son statut sérologique peuvent faire l'objet de poursuites et de condamnations. Je disais simplement qu'il faut se méfier de la nature humaine et que s'il venait l'idée à son compagnon, après contamination, de jouer "les vierges effarouchées" et de dire qu'il ne le savait pas, le risque encouru est quand-même très grand. Il pourrait le faire ne serait-ce que pour les indemnités qui sont en jeux. Je crois que l'intitulé du chef d'inculpation aux pénales c'est : "administration de substance nuisible suivie d'infirmité permanente". On peut bien sûr espérer que son ami est sincère, leur amour assez fort pour résister à une telle situation, mais en ce qui me concerne, et ayant pas mal d'années de plus que Sofiane, mon vécu m'inciterai à la prudence. Je pense tout de même que le plus grand risque, resterait la mise en péril de leur histoire.
Pour rappel
On est absolument pas obligé d'annoncer sa séroposivité même à son partenaire (secret médical).
J'attends Sofiane ton sujet.
Avec impatience.