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Mots clés  : génériques

Un générique a les mêmes principes actifs et la même forme que son princeps. Le princeps est le nom donné au médicament de référence vendu sous un nom commercial alors que le générique porte le nom de sa molécule.

Depuis 2012, plusieurs génériques ARV sont arrivés en France et sont vendus entre 50 et 60 % moins chers que le princeps. C'est le cas de Combivir, Epivir 150 mg, Sustiva et Viramune 400 mg en libération prolongée. Pour la Viramune, il faut noter que le générique est à libération immédiate, ce qui implique deux prises par jour à 200 mg à la place d'une seule.

Dans le rapport d'experts 2013 la prescription et la dispensation de médicaments ARV génériques disposant d'une AMM (autorisation de mise sur le marché) est encouragée. Ce qui peut poser problème pour les combos, les ARV tout-en-un comme Atripla (Truvada+Sustiva) où seul le Sustiva est génériqué. La substitution par le générique efavirenz de Sustiva occasionnerait la prise de deux cachets à la place d'un.

Qu'en est-il pour vous ? En avez-vous discuté avec votre médecin ? Vous a-t-il proposé de prendre un générique à la place de votre traitement habituel ? Si la substitution à la pharmacie hospitalière est automatique dès la mise sur le marché d'un générique, qu'en est-il du pharmacien de ville ? A-t-il déjà substitué votre traitement ? Etes-vous sensibles à la diminution substantielle du coût de votre traitement ?

Commentaires

Portrait de Muffin64

Je crois Sophie que cela concerne peu d'entre nous car nous sommes pour la plupart ici avec les nouveaux ARV. Pour Atripla pas de solution puisque seul le sustiva est en générique. Pour ma part en changeant de trithérapie au mois de mars 2014 le coût de mon traitement a baisse. Je souhaiterai que mes résultats d'analyses sanguines au mois d'avril soit nickel pour continuer. Pourtant Eviplera est plus récent (2012) que ma précédente trithérapie : Truvada, Prezista, et Norvir. Je suis passe de 1037.48 euros par mois a 756,57 euros...J´avoue que ça fait plaisir. Je ne suis pas sur que mon pharmacien puisse me substituer même si il en avait la possibilité  des génériques a la place des ARV marques sur nos feuilles a 100 %. Évidemment le coût est important mais l'efficacité aussi. Si on se soigne mal on coûtera plus cher a la sécu et a la collectivité a moins de creuser ma tombe en arrêtant mon traitement lol mais je blague :)))

Portrait de romainparis

je les refuserai - si j'ai le choix ! - pour les ARV. Je ne pourrais pas être sûr qu'ils soient bien dosés, parce ce problème a déjà existé en Afrique avec les génériques ARV.

Portrait de Muffin64

Je suis d'accord. Je refuserai si j'ai le choix egalement. Je pense que c'est trop important pour nous en particulier le dosage du médicament donc on peut pas comparer une pathologie chronique ou ce type de type de pathologie mortelle a un simple rhume. 

Portrait de Muffin64

que je pense que la prescription médicale en hôpital "nous préserve des génériques". Pour ceux qui consultent en médecin de ville je pense que les pharmaciens substituent plus...

Portrait de Sophie-seronet

Hello Muffin,

A priori, la pharmacie hospitalière substitue dès que le générique est commercialisé et elle n'est plus en mesure, par la suite, de proposer le princeps. Exception faite pour le moment pour les ARV sous forme de combos, les tout-en-un, qui ne sont pas cassables et donc non substituables.

Mais peut-être ne parlais-tu que de la prescription du médecin d'hôpital versus médecin de ville... Dans ce cas, seule la mention "Non substituable" apposée sur l'ordonance empêche le pharmacien de le faire.

Bises. Sophie

Portrait de Muffin64

Ce qui ne me fera pas lacher l'hôpital pour une consultation en ville avec un médecin!  Je vais en pharmacie ville et toujours dans la même et non par contre dans la pharmacie-hospitalière qui est pas très commode en sous-sol et dont les employés changent tous le temps. Ils ont aussi des manques de médicaments parfois ce que mon pharmacien de ville n'accepte jamais pour ses clients. Merci Sophie!