Un compagnon de longue date

Bonsoir tout le monde,

Nouvel inscrit. Premier post. Merci de votre indulgence à tous et à toutes si je commets un impair (mauvais choix de rubrique, contenu du post, etc.), je ferai de mon mieux pour m'améliorer avec le temps...

Je souhaitais écrire quelques lignes pour témoigner d'une situation forcément particulière et sans aucune prétention à généraliser. En revanche, si cela peut aider quelqu'un d'une manière ou d'une autre, je serai content.

L'idée est simplement de souligner l'importance pour les gens en situation de détresse psychologique (et notamment souffrant de troubles tels qu'une dépression unipolaire, d'un trouble bipolaire, d'un trouble borderline, etc.) d'être extrêmement vigilant concernant le VIH (tout comme le VHC et les IST). Et d'encourager tout particulièrement leurs proches à l'être pour eux.

Une nouvelle fois, je ne peux ni ne veux généraliser mais force est de reconnaître que très peu d'information circule en la matière - y compris et surtout chez certains psychiatres - et c'est extrêmement grave. Dans mon cas, non pas un mais trois psychiatres (d'âge, de parcours et de personnalité très variés) n'ont strictement rien fait pour ne serait-ce qu'informer, soutenir et prévenir autant que faire se peut leur patient des risques encourus. Bien au contraire.

Je suis farouchement convaincu de ma responsabilité dans ma situation et sais très bien qu'il m'incombait au bout du compte de faire (ou plus exactement ne pas faire) telle ou telle chose pour me préserver. Néanmoins, outre le parcours de vie de chacun(e), il est critique de rappeler que les gens comme moi sont soumis à une double peine : ses propres faiblesses et une pathologie qui ne fait qu'encourager ces faiblesses - et démultiplier les risques encourus.

Si jamais vous vous estimez en situation de détresse psychologique (peu importe le nom que votre médecin donnera à celle-ci) et prenez régulièrement des risques évidents (du bareback "bien plus excitant" aux sex-clubs et autres environnements "sur-stimulants", d'une soirée chems "entre potes" à un slam "trippant", etc.), par pitié : parlez-en. Si votre psychiatre ne vous mets pas clairement en alerte (et je ne parle pas d'un petit "pensez quand même à vous protéger" mais d'un réel encouragement à vous rapprocher d'une structure qui puisse vous aider si lui ou elle ne s'estime pas capable de le faire), n'hésitez jamais à vous rendre au sein d'un CEGIDD ou à pousser la porte d'une association. Cela ne vous prendra qu'une poignée de minutes et vous ne serez jamais jugé(e).

A titre de simple exemple : mon précédent psychiatre pré-contamination au VIH a régulièrement dédramatisé mes "démarches de décompression" (c'est-à-dire les situations à risque dont je lui parlais en détail) et n'a eu de cesse de me les présenter comme un "mal nécessaire" pour ne pas faire "sauter la cocotte minute". Et ce n'est qu'un exemple de ce que j'ai pu entendre chez différents praticiens. Oui, il y a d'excellents médecins (j'en parlais sur le chat) mais, comme dans toute profession, il y a également des gens incompétents.

Si vous vous sentez concerné(e)s de près ou de loin par ce post ou si vous connaissez une personne autour de vous qui témoigne d'une certaine fragilité et ne vous paraît pas suffisamment soutenu(e), regardez les choses en face : beaucoup d'entre nous continuons régulièrement de grossir les rangs des gens contaminés par le virus du SIDA. Notamment parce que notre pathologie nous rend encore plus susceptible que d'autres de faire un faux-pas. Et je n'apprendrai rien aux personnes concernées : c'est tellement cool de se sentir invulnérable et indestructible. Et plus le danger augmente, mieux c'est. Je sais tout ça - très bien, trop bien. Et vous le savez aussi. Mais en parler, c'est déjà un pas en avant, un énorme pas en avant. Je ne l'ai jamais fait. Ca m'a coûté cher, très cher : IST, VHC, aujourd'hui VIH. Si je peux ne serait-ce qu'aider une ou deux personnes à ne pas baisser les bras devant ses démons intérieurs et simplement essayer de ne pas faire la même erreur que moi...

Bien à vous tous/toutes,

eLeX

Commentaires

Portrait de avenger

oui petite nuance le vih est le virus ,le sida est l'entrée dans la maladie ou bien la phase terminale de l'infection a vih ( sida)

cordialement.

éric.

Portrait de jl06

 Mr et bi ? , donc pas bien vu ... cherche pas à comprendre eux même ne savent pas ! a l,occasion il te bloque même ........n,éssaient même  pas d,avoir un avis different....faut laisser pisser .

revenont a t,on post .... tu t,imagine bien que nous en avons vu passer des posts pareils ....

cela fait toujours du bien une petite piqure de rappel , dans les premiers posts je parler des endroits sexes , oui et après ...rien de plus .... je dirait même que grace a la prep ont bz encore plus nos capotes ....ta même l,air con avec ta capote ....!

Borderline / Bipolaire , moi ça me vas très bien ..... quand tu plonge ... la remonté un régal , je mis suis habitué ont vie très bien enssembles , et si un jour je remonte pas temps pis j,en aurai profité , 

la normalité me fait chié au plus haut point .....ils savent tout , connaisent tout, etc ....,et s,en contentes Wink

je comprend pas pourquoi tu passe ta vie chez les psy .... sont plus fou que nous ... enfin ,  j,engage que moi ... 

bonne fin d,apm 

 

 

Portrait de serofqdv

Sinon les médicaments aussi sont responsables de ces troubles. Alors n'hésitez pas à parler à votre médecin de vos antécédents psychiatriques. 

Le Tivicay (continu dans le triumeq et les nouvelles bitherapies) est fortement déconseillé si vous êtes prédisposé aux problèmes mentaux. 

Moi par exemple on m'a mis sous eviplera sans me demander si j'avais des problèmes psychiatriques. Résultat : intensification des troubles mentaux, ça fait 3 ans et ça me suit encore aujourd'hui...