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Mots clés  : essai vaccinalvaccination

Commentaires

Portrait de frabro

" Le vaccin Tat Oyi en association avec la trithérapie pourrait être une approche thérapeutique efficace contre les cellules infectées par le VIH-1".


Si ce remède "miracle" doit être associé à une trithérapie, ce n'est pas un vaccin thérapeutique mais seulement une composante de plus des traitements possibles. Et encore, ça reste à prouver...


La prudence s'impose et ce n'est pas de la haine. Depuis 25 ans, les marchands d'espoir à deux balles nous en tant promis, des remèdes miracle et des "vaccins", qu'il est un peu  normal que nous doutions.

Portrait de éclaireur


Rédaction Médicale et Scientifique

Actualités des sociétés de rédacteurs et des revues biomédicales : JAMA, The Lancet, BMJ, NEJM, revues électroniques,... ISSN 2429-152



Quelle incrédulité, quelle méconnaissance des règles scientifiques élémentaires, ou alors besoin de parler dans les radios sans message clair, quite à tromper... Si les politiques suivent les scientifiques, c'est une erreur, car ils n'ont pas à diffuser les découvertes scientifiques. Venant de Mme Marisol Touraine, c'est pas étonnant.. Quand à Mme Geneviève Fioraso, elle aurait dû être mieux conseillée...  Et l'Elysée s'est même fendu d'un communiqué ! Les responsables sont peut-être des conseillers qui méconnaissent les règles scientifiques, à savoir le directeur de l'Inserm, Pr Yves Lévy, et le responsable de la task force Ebola, le Pr Jean-François Delfraissy... triste aventure que de faire croire que le traitement du virus Ebola existe... même si le message est prudent, c'est ce que va croire le public, alors que les investigateurs n'ont rien confirmé. Les revues scientifiques et les agences d'enregistrement des médicaments sont bafouées, voire embobinées,...


EXTRAITS ET MORCEAUX CHOISIS CONCERNANT CES MESSIEURS BIEN INSTALLE DANS LEUR CONFORTABLE FAUTEUIL......

AVANT  DE DISCREDITER IL FAUT BALAYER DEVANT SA PORTE

pourquoi cette petite structure courageuse Marseillaise dérange t elle autant ???

Si ce n 'est qu elle vient déranger un ordre ......bien établi ...

QUELQUES LIENS INTERESSANTS ......

https://blogs.mediapart.fr/formindep/blog/180415/le-system e-d-influence-des-laboratoires-pharmaceutiques

http://www.cisscorse.fr/774-le-virus-des-conflits-d-interets-touche-les-experts-de-l-hepatite-c

BRAVO !!!

il faut arréter de nous faire croire que politique , conflits d intérêts,  abus de pouvoirs, ne sont pas liè .

Il est peut etre temps de comprendre .

Le travail de cette petite structure est remarquable , sa lutte .....non financé par des dotations du gouvernement.....Ni par des

organismes publics hormis un prêt ...Qu elle devra .....remboursé.....

Mérite tout notre respect et notre soutien ....

Merci a ce chercheur Erwann LLoret  .....merci à Biosanthec ...et à cette passionnaria    .....Corinne Treger ..

qui contre vents et marées lutte avec force et courage.... PAS FACILE SEULE CONTRE TOUS.

Portrait de goldo

Pour en revenir aux affirmations du genre  : "ce n'est pas un vaccin car il ne permet pas une guérison totale, on aura toujours le virus...."

D'abord une maladie se définit non par la présence de virus dans l'organisme mais par leur action.

Si vous aviez le VIH mais que le virus serait complètement paralysé et incapable d'action, vous ne seriez pas/plus malade.

On parle parfois de guérison fonctionnelle pour faire la différence.

Le mot "vaccin" ne signifie pas la suppression totale des virus. L'ONUSIDA a défini à partir de quand une substance pourrait être qualifiée de "vaccin" dans le cas du VIH: il faut, si ma mémoire ne me trompe pas, qu'après une prise la substance inhibe l'activité du virus durant 1 mois chez 30 % de patients.

Ce serait beau mais n'est pas hors de portée. C'est beaucoup plus envisageable que la destruction totale du virus. Et pas nécessairement moins efficace...

Pour faire une analogie : remporter une victoire militaire peut-être fait en tuant les soldats ennemis ou bien simplement en les désarmant, ou encore en faisant sauter un pont les empêchant aisin d'henvaïr un pays...

C'est cette deuxième option qui est à l'étude dans différents essais de vaccins dont le but est d'empêcher le virus d'agir soit définitivement soit durant une longue période. Et tout cela constitue bien des vaccins.

Il faut se détacher de la définition commune et simpliste du terme.

Portrait de goldo

La publication est-elle disponible ?

Portrait de la-vie-en-rose

goldo wrote:

Pour en revenir aux affirmations du genre  : "ce n'est pas un vaccin car il ne permet pas une guérison totale, on aura toujours le virus...."

D'abord une maladie se définit non par la présence de virus dans l'organisme mais par leur action.

Si vous aviez le VIH mais que le virus serait complètement paralysé et incapable d'action, vous ne seriez pas/plus malade.

On parle parfois de guérison fonctionnelle pour faire la différence.

Oui, effectivement. Il existe une autre analogie. Lorsque l'on contracte la syphilis, qui n'est pas un virus, on peut être guéri par un traitement antibiotique. La bactérie de la syphilis est alors neutralisée et on parle bien de guérison. 

Pourtant, certains marqueurs de la syphilis restent présents dans le sang. Les médecins parlent de "cicatrice" de la syphilis dans le sang. 

Le mot "guérison" ne signifie donc pas que l'organisme atteint par une maladie va redevenir identique à ce qu'il était avant la maladie. 

Portrait de la-vie-en-rose

Retrovirology is a peer-reviewed open access scientific journal covering basic research on retroviruses.

 The journal was established in 2004 and is published by Biomed Central 

(Extrait de la fiche Wikipedia en anglais) 

Traduction :

journal = revue, magazine

peer-reviewed = évaluée par des pairs

open access = en libre accès 

Retrovirology est donc une revue scientifique disponible en libre accès.

Elle est publiée par le site BioMed Central, site spécialisé dans la publication de revues de médecine, de biologie et de santé. Les bureaux de BioMed Central se trouvent à Londres, avec des antennes en Chine et au Japon. 

Portrait de la-vie-en-rose

goldo wrote:

La publication est-elle disponible ?

 

Apparemment, non. Les derniers articles de Retrovirology ne semblent pas en rapport avec les travaux de Biosantech. 

Pour accéder à la revue Retrovirology, au choix :

- saisir retrovirology dans Google 

- ou bien indiquer le chemin dans le navigateur retrovirology.biomedcentral.com

Portrait de la-vie-en-rose

Le lien vers l'article de Mediapart ne fonctionne toujours pas. 

Portrait de Exit

Dans combien de temps ce sera publié dans la revue Retrovirology ?

Tant que ce n'est pas publié, il faut ne pas prendre l'information au sérieuse malheureusement !

Portrait de Exit

Dans la vidéo de Erwann Loret, il dit que ce vaccin associé à la trithérapie permet de faire diminuer les cellules infectées, et il dit aussi : Ca permet de faire gagner 70 ans de trithérapies...

Ma question est la suivante :

Ou est-ce que l'on gagne 70 ans de trithérapies puisque je comprends qu'il faut continuer à prendre la trithérapie ?...

A moins que l'on peut arrêter la trithérapie après une certaine période ?

Ensuite, il parle de 20 % d'échec aux vaccins....

Je trouve que c'est beaucoup non 20 % d'échec ?

Je reste assez peu optimiste à vrai dire. C'est un peu un faux espoir. Je pense qu'ils devraient continuer à travailler sur ceci avant de parler de vaccin, car ça voudra dire que 20 % ne supporteront pas le vaccin, il y a eu un cas hospitalisé quand même.

Portrait de Atalaia

Salut,

Quelqu'un a parlé avec son médecin à propose de ses news ? quel est l'avis des docteurs sur ça ? Pensent-ils que c'est faisable ? 

Portrait de mec95

moi mon médecin  m'a dit que cétait bcp de blabla et pas de résultat publié..et c'était l'année dernière.. comme quoi..l'avenir ne lui a pas donné tord.. on en ai toujours au même point 1 an plus tard, pour l'instant.

Portrait de Exit

Moi aussi je pense que ce sont des blablas sinon l'étude serait déjà publiée maintenant. C'est un coup de pub pour récolter plus de friques.... C'est vraiment nul comme stratégie !

Portrait de Atalaia

J'en parlerai à mon médecin au prochain rdv, c'est peut-être du bla bla évidémment, mais ça serait tellement beau que ce soit vrai

Portrait de goldo

Les trithérapies permettent indirectement de baisser le nombre de copies du virus cachés dans les réservoirs où elles "dorment".

Seulement c'est extrêmement lent. C'est la raison pour laquelle les trithérapies ne permettent  pas la guérison au sens commun du terme.

La disparition du virus dans les réservoir est si lente qu'il faudrait une vie pour les vider.

Selon Erwann Loret (à vérifier, je ne dis pas qu'il dit la vérité), on pourrait considérer que dans certains cas leur "vaccin" ferait diminuer le nombre de copies dans les réservoirs de 1/3 en une année.

Si cela était vrai, on pourrait penser qu'en quelques années seulement, les réservoirs seraient vide alors qu'une trithérapie aurait mis 70 ans à atteindre ce résultat.

Portrait de éclaireur

Bonjour à tous 

Avant de se poser des questions sur les résultats encourageants de BIOSANTECH posons nous une autre question.....

Pourquoi la petite strat up française se voit elle opposer le jugement hatif du Directeur de l ANRS Le Pr Delfraissy  qui serait en possession de la publication ......avant la publication ???

Alors peut etre faut il chercher vers les liens finaciers entre L' ANRS  / l' INSERM et les laboratoires ROCHE  aux états -unis 

Peut-être beaucoup......beaucoup d argent..... ?

La petite start up  ....dérange t' elle  .... des gros arrangements  .....entre  ...."amis" .....

file:///C:/Users/User/Downloads/CP_ROCHE_ANRS_INSERM_TRANSFERT.pdf

très instructif ce lien .....20 MILIONS d' euros .....en  '' cooprération "  ..... ROCHE n'est pas loin ......

Et c 'etait en 2012 .....qu elles sont les sommes  " allouées" depuis ????

Un autre lien visant les pratiques de ROCHE au Canada .....

Corruption, fraudes, dessous de tables ......Arrestations des dirigeants de ROCHE.

Jolies méthodes ....... 

A vous de jugez .....et ce n est pas tout.....

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2016/03/17/003-arrestatio...

Mais ou vas donc l'argent des associations   ? celui  de l 'état ....( Notre argent )..... 

Je ne m'étonne plus des difficultés que rencontre la petite strat up française BIOSANTECH devant l'omerta des pouvoirs en place....

Et dire que les méthodes de cette start up sont '' agréssives ''  d'après les commentaires du Pr JF Delfraissy ....moi je dirais QUE CETTE PETITE STRUCTURE EST PERSEVERANTE et SURTOUT INCORRUPTIBLE.

Je vous recommande de relayer les liens ci-dessus...DIFFICILE de nier que l 'on ne peut 

ETRE JUGE .....et PARTIE.

Claude Liger de Verneuil.     " éclaireur."

Portrait de Exit

goldo wrote:

Les trithérapies permettent indirectement de baisser le nombre de copies du virus cachés dans les réservoirs où elles "dorment".

Seulement c'est extrêmement lent. C'est la raison pour laquelle les trithérapies ne permettent  pas la guérison au sens commun du terme.

La disparition du virus dans les réservoir est si lente qu'il faudrait une vie pour les vider.

Selon Erwann Loret (à vérifier, je ne dis pas qu'il dit la vérité), on pourrait considérer que dans certains cas leur "vaccin" ferait diminuer le nombre de copies dans les réservoirs de 1/3 en une année.

Si cela était vrai, on pourrait penser qu'en quelques années seulement, les réservoirs seraient vide alors qu'une trithérapie aurait mis 70 ans à atteindre ce résultat.

Ok merci, je n'avais pas entendu le 1/3 en une année... A voir si ceci se confirme...

Portrait de ernesto-seronet

Je rappelle les discussions (blog) qui ont récemment été ouvertes sur ce thème :

http://www.seronet.info/billet_blog/vaccin-biosantech-suite-article-de-l...

et des commentaires sur une Brève :

http://www.seronet.info/breve/vaccin-curatif-lanrs-denonce-les-fausses-p...

Ernesto

Portrait de éclaireur

Bonjour,

Malgré les pressions énormes dont RETROVIROLOGY a été l'objet.

La publication scientifique des résultats des essais sont à la disposition du monde scientifique et du public.

En ce jour de SIDACTION nul ne peut prétendre que les avancées majeures de la petite start up BIOSANTECH sont .................Une fable......comme le claironne Le pr JF Delfraissy afin de préserver les intérêts évident d'une big pharma ,

les fonds publics et dons d 'associations allant inondé sous le couvert officiel de partenariat .....un projet concurent...

le juge et partie dans toute sa splendeur.

Je pense pour repondre aux termes calomnieux utilisé par le Pr  JF Delfraisy paru dans LE POINT ,que le boomerang revient toujours sur celui qui le lance.

Mais l'utilisation d'une position dominante de manière abusive cela s' apelle.....de l'abus de pouvoir.

Maintenant je pense qu il faut avancer et que le Pr Erwann Loret répondra scientifiquement à toutes les attaques dont il va être l'objet....de la part des ses "faux" amis de l ANRS et de l'INSERM.

Je pense à tout les malades, ce vaccin curatif est sur la bonne voie il faut persévérer , ne pas baisser les bras ,soutenir cette petite structure qui se bat avec de tout petit moyen privé et participatif  et qui est la plus avancé au monde à ce stade de recherche.

C'est à vous de relayer l 'information, c'est à vous de vous insurger contre les pratiques "étonnantes" de L'ANRS et de L'INSERM  quand à l'utilisation des fonds publics ...!!!et parfois de vos dons.

Nul n'est prophète en son pays....BIOSANTECH en est l'exemple flagrant.

Claude Liger de verneuil .         éclaireur.

Portrait de Charles-Edouard

Merci pour le lien

Comme indiqué dans la publication, les résultats au mois 24 ont été collectés sur des patients (ayant atteint M24) et d'autres sont attendus.

L'indetectabilité à long terme (24 mois) a été maintenue chez 3 patients (sur combien, on ne sait pas, de toute facon c'est en cours...)

Avant cette publication, les seuls patients ayant maintenus une indetectabilité si longue étaitent les Visconstis (et encore... pas tous...7 ou 8, de mémoire)

On peut donc espérer que le maintient de l'indetectabilité à long terme, une fois que tous les patients auront passé le mois 24, soit meilleure que pour les Viscontis (ou comparable).

Permettre à des patients qui n'ont pas eu la chance d'être traité en primo (les Viscontis) de bénéficier des mêmes avantages (réduction de reservoir avec, pour quelque un(e)s, la possibilité de maintenir l'indetectabilité) est à elle seule une avancée majeure.

En 2016, on peut dresser un bilan de l'ANRS. Que trouve-t-on dans ce bilan qui soit original et n'ait pas été découvert aussi par les autres organismes étrangers?
A part les Viscontis, je ne vois rien ... La contribution nette de la recherche publique francaise est bien maigre (par exemple aucune molécule...)

Donc cette publication est une belle avancée, et un bon encouragement

Portrait de lucie06

Pour info la publication des résultats de la phase 2A  des essais de BIOSANTECH ont été publiés ce jour dans la revue scientifique RETROVIROLOGY

Portrait de Spiritarbre

Et ce n' est pas un poisson d' Avril...!!

Portrait de Exit

Leur publication est vraiment une bonne nouvelle pour tout le monde ! Cela sous entend que ce n'était pas du vent ou de la pub comme le disait la concurrence ! On peut donc espérer à partir de deux ans un réel progrès... Et peut être la fin des trithérapies !

Portrait de goldo

Ce genre de publications est extrêmement complexe. En outre, il faut interpréter les résultats statistiques.

Il faut donc raison garder et attendre la réaction de la communauté scientifique. En effet, ces publications doivent être analysées par des spécialistes capables de les interpréter et de le mettre en doute afin d'en débattre et d'arriver à un concesus scientifique sur la validité de l'étude et son intérêt.

Il faudra donc attendre les réactions de la communauté scientifique et des explications vulgarisées de l'article.

Enfin, voir dans les prochains jours et les prochaines semaines si les spécialistes considèrent oui ou non les essais de Biosantech comme une grande réussite et voir si Biosantech reçoit le financement qu'elle espère.

Si cette études correspond à ce que Biosantech a dit dans les médias, alors cela devrait faire du bruit et la société devrait intéresser les big pharma....

Portrait de Parisien75

Il ne suffit pas de publier pour crier victoire. Si quelqu'un s'y connaît en stat il suffit de regarder les résultats. Concernant la fameuse dose de 33ug on voit de suite que la valeur p est supérieure à 0,05. Cela veut tout simplement dire qu'on ne peut pas conclure concernant la réduction de la charge virale.

Ce n'est pas parce que certains participants sont toujours indétectables qu'on peut tirer des conclusions aussi hâtives malheureusement.

Le reste des résultats est significatif et est donc encourageant. A suivre.

Portrait de mec95

bonne nouvelle alors, mais la phase 2b où est elle ?

si il mette 2 ans pour publier aprés les essais on aura les résultats de la phase 3 en 2024

la molécule a été découvert il y a 10 ans déjà il en faut du temps à marseille..

apres il y a des circonstance particulière aussi, elle a perdu son mari en cours de route et a du faire un peu toute seul les essais...

allez courage

bonne soirée

Portrait de Sisang66

Un vaccin qui semble bien plus prometteur.

Pour trois d’entre eux sur 9, il est déjà établi que les cellules infectées restent indétectables dans leur sang deux ans après l’arrêt du traitement.

Portrait de Charles-Edouard

Juste un rappel: avant cette publication, obtenir qu'un seul patient chronique, ayant initié le traitement en phase chronique ( c'est a dire pas en primo, donc pas un candidat Visconti) puisse maintenir une CV indetectable  au moins 24 mois, n'a JAMAIS été réalisé ( sauf sur le patient dit de Berlin... procédure qu'on n'a pas pu reproduire a ce jour)

Donc en obtenir 3!

3 ou peut etre plus, car tous les patients n'ont pas atteints les 24 mois. Ils etaient dans les groupe dose moyenne et dose forte. Chaque groupe comptant 12 volontaires. Le resultat sera donc 3 (ou plus), divisé par 24. Donc un resultat supérieur a 10%.

Parmi les candidats visconti (traités en primo), qui tentent l'interruption, combien ´tiennent´ au moins 24 mois? Apeine 10%

c'est pas top-top, mais suffisement attrayant. N'ayant pas commencé le ttt en primo, je ne suis pas eligible a l'interruption Visconti, et je le regrette... Meme si 10% c'est trop peu pour certains, c'est assez pour moi... Si j'avais pu etre traité en primo, je serai volontaire a cette interruption.

Je pense que je ne serai pas le seul !

 Ils auront peut-etre du mal a trouver des fonds, mais pas des volontaires !

En tous cas, moi je voudrai bien etre volontaire

j´ai bien déja bien plus que 24 mois de rémission pharmaceutique (c'est a dire plus de 24 mois de medocs qui sont au placard) tout en maintenant l'indetectabilité, et aller un cran plus avant, cela me tente tout de meme !

Portrait de stanleylynch

Hier soir, dans l'émission "c a dire", le professeur Bricaire, qui  n'est, je pense, pas moins légitime que Delfraissy pour s'exprimer, a été nettement moins péremptoire que son confrère. Son discours est source d'espoir ! Il faut tenir bon et, en recherche scientifique, personne ne peut nier que même les échecs font avancer la science.

Portrait de Charles-Edouard

Comme quoi on peut communiquer 'grand public' tout en étant clair, concis et juste

Merci pour le lien...

Portrait de Hippocampe

"C'est une annonce pour faire le buzz"

Phrase de Vincent Pelletier directeur général de AIDES le 18/03/2016  Undecided

Portrait de stanleylynch

Lui-même faisait du sida son fonds de commerce... En tous cas, c'est pas le cynisme qui nous sortira tous d'affaire !

Portrait de franckysud

je me demande si ces gens là rencontrent souvant des malades....en tout cas, ça sent sourtout la petite tambouille de l'entre-soi, les morceau de steaks qu'on défend, les petits chefs et gros egos..

je n'ai pas le sida, je suis séropositif, c'est pas pareil.

ils arrêtent pas de blablater sur l'exclusions, de rejets etc... et en même temps, ils ne font jamais la pédagogie envers les gens pour leur faire comprendre que le sida c'est autre chose que la sérologie d'une personne sous traitement.

bizarrement, mon médecin qui a tout les jours des gens sous traitement devant elle, ne me tiens pas ce discours, au contraire...mais elle ne passe pas à la télé, elle n'a pas de titre ronflant avec ses entrées au ministère ...elle bosse tout simplement.

mais bon, j'ai vraiment l'impression de voir des gens qui gèrent un troupeau, ...j'aime pas passer pour un mouton..

Portrait de mec95

tout à fait quelle faute de la part d'expert du vih du directeur de l'anrs et d'autre de dire SIDAAAA au lieu de VIH comme tu dis frankysud c'est moins raccoleur et sa demande de la pédagogie j'en demande peut etre trop à ces bac + 10 mdr

le sida c'est la porte de la mort et le vih bien traité c'est la même espérance de vie que les autres et même plus*

*Sur une étude je me souvient plus le nom il était souligné dans cette étude le rôle trés positif des analyses biologiques et check up récurent auxquel sont soumis les patients atteint du vih, permenttant d'anticiper d'éventuels problèmes auxquels les seronégatifs ne sont traités que tardivement cancer, problème cardiaque, diabéte triglicéride reins ect.

grâce à la nouvelle génération de médicament et aux patients diagnostiqué a temps, leur espérance de vie et supérieur aux séronégatif,    ca change des discours habituel hein... 

il faut le reconnaitre ce qui nous apporte le plus aujourdhui se sont les big pharma sans lesquelles on aurai pas les triumeq, les isentress et autre medicaments géniaux qui nous ameliore et nous permettent meme d'avoir une vie normal quoi. et ces pas fini il cherche encore et encore a ameliorer la durée de vie des traitement 1 prise par mois ect.. bref oui c'est trés lucratif mais on s'en tape non? qui va en bénéficier.. c'est nous.

Qui aurai cru que l'hépatite c allez disparaitre personne cest maintenant possible avec les nouveau medicaments contre l'hépatite c alors dire que si il trouve un traitement definitif il le garderai pour eux c'est faux.

bonne soirée

Portrait de Charles-Edouard

On pourra ergoter à l'envie sur la moindre puissance statistique de l'essai, il n'en demeure pas moins que 3 patients sont en rémission 24 mois.

Dans le contexte suivant:
- Les Viscontis: remission longue durée rare, et pas applicable aux patients chroniques
- Patient de Berlin : > 5 ans (donc > M24)
- Patients de Boston (2 pts en chimio) : grand chahut médiatique mais n'ont pas tenu plus de 9 mois
- Patient de Toronto: (reservoir ultrafaible) : n'a pas tenu 6 mois
- Bébé du Missippi: on nous en rabaché les oreilles: pour rien...

Donc 3 patients en remission au mois 24, cela vient se placer juste en dessous du patient de Berlin, pour l'instant.

Nous avons 3 patients (pas 1 ou 2, mais bien 3, au moins) qu'on a rendu  indetectable, et qui le sont depuis 2 ans sans le moindre medoc.

Ils existent: ils ont les mêmes soucis que tout à chacun (l'argent, l'age, l'amour, que sais-je...) mais un gros soucis en moins!

Et une grosse espérance

J'espère qu'on aura un jour leurs témoignages

Portrait de goldo

Ce qui m'étonne, c'est l'absence totale de réaction et de la communauté scientifique et des médias sur la publication.

Il y a eu plusieurs fois des réactions très rapide lorsque biosantech communiquait à travers les médias. Mais là, cela fait deux jours que la publication est éditée, c'est le silence radio.

Portrait de la-vie-en-rose

Ça fait seulement 2 jours que la revue Retrovirology a publié l'article de BIOSANTECH. Les commentaires des personnalités de la recherche médicale vont arriver dans les jours et les semaines qui viennent. 

Quant aux médias, comme ils ne sont pas compétents pour émettre un avis, ils attendent pour relayer au coup par coup ce que va dire tel ou tel chercheur. Idem pour les responsables d'associations. 

Portrait de mec95

c'est sur un petit eschantillon de patient  aussi, plus le nombre est faible moins il y a de reaction, en revanche si il y a un nombre plus importants de patients à l'essai 2b evidement la les reactions ne se ferons pas attendre, et puis ils doivent les analyser et on est en week end

Portrait de Charles-Edouard

goldo wrote:
, c'est le silence radio.

Fais donc une liste des médias dans lesquels tu pourrais escompter des infos sur le sujet

Si ils publient, tu les raye de ta liste

Tu verras c'est un excercice simple et ... tres instructif...

Portrait de goldo

C'est ce que je fais. Je suis l'actualité de Biosantech depuis des mois.

Lorsque je fais une recherche sur "biosantech" ou "tat oyi" avec comme critère de recherche les 24 dernières heures ou la semaine écoulée, je ne trouve rien ou quasi rien.

Même la page facebook de biosantech (il y en a plusieurs en fait) ne dit rien...

Pour la taille de l'échantillon, il paraitrait qu'il était de taille habitudelle pour une étude à ce stade.

Portrait de fil

La société française Biosantech a annoncé en conférence de presse avoir obtenu des résultats « très prometteurs » avec son vaccin thérapeutique anti-VIH, à base de Tat (Tat-oyi), un vaccin qu’elle développe depuis plusieurs années à grands renforts médiatiques. 

Ce résultat contre placebo mené à l’hôpital de la Timone à Marseille chez 46 patients est à paraitre dans la revue Retrovirology. L’essai est basé sur le principe que la réponse anti-Tat, gène important du VIH, pourrait aider les CTL, lymphocytes T cytoxiques, à purger les réservoirs viraux chez les patients maintenus en contrôle virologique par les traitements classiques et permettre éventuellement des fenêtres thérapeutiques. 

C’est un essai de phase IIA, de tolérance, d’efficacité et de capacité à maintenir le contrôle virologique lors de la fenêtre thérapeutique prévue dans cet essai, à l’arrêt des antirétroviraux. L’étude compte 4 groupes randomisés 1 :1 avec un groupe placebo pour une douzaine de patients, un groupe à 11 microgrammes de vaccin Tat, un groupe à 33 µg et un groupe à 99 µg. 

La population est bien ciblée : > 600 CD4, NADIR CD4 > 300, contrôlés depuis 5 années en moyenne avec un traitement ARV efficace et sans co-infection ou autre facteur d’inflamation susceptible de compliquer l’analyse des données. 

La méthodologie consiste en 3 injections intradermiques à M0, M1 et M2. Pour une fenêtre thérapeutique antirétrovirale à M5, refermée à M7, (reprise du traitement) sachant que les patients pouvaient reprendre leur traitement ARV si leur charge virale ARN était > 100 copies. 

La première information apportée par ce travail est que ce vaccin anti-Tat est très bien toléré : un seul évènement potentiellement lié au vaccin est rapporté (névralgie faciale). 

Au plan de l’efficacité, seulement 10 des 46 patients de cet essai ont pu maintenir les 2 mois de fenêtre thérapeutique, les trois quart ont repris le traitement antirétroviral dès le 6 me mois à cause de la montée de la charge VIH. 

« Nul n’est immunisé contre la dérive de communication grand public » 

Il n’y a aucune différence significative qu’il s’agisse d’ARN du VIH ou de quantification de l’ADN pro-viral chez ces patients entre les trois groupes de doses différentes de vaccin et le groupe placebo sur ces deux marqueurs essentiels du VIH. Par conséquent, contrairement à la communication grand public qui a été faite, l’objectif primaire d’efficacité n’est donc pas atteint. 

Plusieurs essais de vaccin thérapeutique anti-VIH sont menés dans le monde (une douzaine) dont deux en France. Leur objectif est de permettre d’augmenter la fenêtre d’arrêt des traitements antirétroviraux. Les modèles Tat ont déjà montré dans deux publications leur inefficacité à contrôler la réplication virale dans les fenêtres thérapeutiques mais il est vrai qu’il s’agissait d’essais sans groupe placebo. 

Cette conférence de presse est un modèle de communication désastreuse où le principal auteur a dit : « nous avons un effet avec ce vaccin sur les cellules infectées par le VIH qui fait gagner 70 ans de trithérapie au patient ». Cette communication inconséquente a beaucoup perturbé les personnes vivant avec le VIH sous ARV. Communiquer avant publication est d’une grande imprudence compte-tenu des difficultés des essais de vaccin thérapeutique et surtout de la négativité à maintenir un contrôle de la réplication (a fortiori, à purger les réservoirs cellulaires). 

C’est dommage pour une recherche scientifique qui était par ailleurs assez intéressante. Comme l’ont suggéré plusieurs scientifiques et cliniciens du VIH : « nul n’est immunisé contre la dérive de communication grand public ». 

http://francais.medscape.com/voirarticle/3602253


Portrait de goldo

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/04/04/vaccin-...

Les résultats définitifs de l'essai marseillais de phase II sur le candidat vaccin anti-VIH développé par la firme Biosantech ont été publiés vendredi 1er avril dans la revue « Retrovirology »Comme l'avait estimé le Pr Jean-François Delfraissy, il ne s'agit pas encore de la révolution thérapeutique annoncée par la firme. « Le but de cette étude n'a jamais été de prouver l'efficacité de ce vaccin mais de déterminer la dose la plus prometteuse et la plus sûre », explique le Dr Isabelle Ravaux, du service des Maladies infectieuses de l'hôpital de la Conception (AP-HM), qui a dirigé les travaux, chagrinée par « l’emballement » autour de la communication de Biosantech.

Le vaccin contenant la protéine virale Tat Oyi (isolés chez des virus identifiés femmes gabonaises capables d'éliminer les cellules infectées par le VIH) a été administré à 48 patients volontaires sous trithérapie et chez qui la charge virale était indétectable depuis plusieurs années. « Il fallait des patients avec une charge virale indétectable depuis longtemps si l'on voulait se risquer à faire des arrêts de traitements suite à l'injection du vaccin », explique au « Quotidien » le Dr Ravaux. Aucun des volontaires n'était descendu en dessous de 200 CD4 par mm3 au cours des 12 mois qui précédaient le début de l'étude.

Ils ont été randomisés en 4 groupes correspondant à quatre doses : 0 µg, 11 µg, 33 µg ont 99 µg de Tat Oyi ont été injectés à trois reprises sur une période de 3 mois. Les volontaires acceptaient d'arrêter leur traitement pendant 2 mois, 5 mois après la première injection.

Une dose optimum de 33 µg


Un mois après l'arrêt du traitement, seulement 10 volontaires, dont 4 du groupe 33 µg, avaient toujours plus de 100 CD4 par mm3 et n'avaient donc pas repris leur trithérapie. L'analyse a confirmé que la dose de 33 µg procurait le meilleur contrôle contre le rebond de la virémie. Seul le groupe 33 µg avait des volontaires, au nombre de 5, qui avait moins de 20 copies du virus par mm3 un mois après la fin de leur traitement. Au bout d'un an, 4 volontaires du groupe 33 µg et 3 volontaires du groupe 99 µg avaient toujours moins de 20 copies du virus par mm3.

En ce qui concerne la sécurité, le vaccin présente un profil satisfaisant puisqu'un seul volontaire, du groupe 11 µg, a souffert d'un effet secondaire sérieux considéré comme possiblement lié au vaccin : un épisode de névralgie faciale survenu 11 mois après la première injection. « La sécurité des patients a été très contrôlée puisque notre centre d'investigation clinique a été audité deux fois par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé », précise le Dr Ravaux.

« Ce vaccin ne permettra jamais de se passer de trithérapie », estime le Dr Ravaux qui contredit l'affirmation d'un des auteurs initiateurs du projet, le controversé Erwann Loret (CNRS, université Aix-Marseille) qui avait déclaré à la presse être en mesure de faire « gagner 70 ans de trithérapie aux patients ». Pour le Dr Ravaux, le vaccin peut être envisagé en accompagnement de la trithérapie, afin de permettre des arrêts prolongés du traitement sans rebond de la virémie.

Maintenant que la dose la plus prometteuse a été identifiée, une nouvelle phase 2 sur 80 volontaires doit maintenant avoir lieu, mais sans le Dr Ravaux, brouillée avec les promoteurs de l'étude. « C'est dommage, j'aurais bien aimé continuer à travailler sur cette piste », regrette-t-elle.

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Portrait de Charles-Edouard

A  la différence des essais de phase 2 où les patients voient tous une amélioration temporaire (ex.  NCT00708110) plus ou moins forte selon la dose, on a ici des patients qui ne parviennent pas à controller (la majorité) et une minorité qui y arrive (à 24 mois, 3 patients sur 24) . Donc quand on fait la moyenne, le résultat est modeste (1,5 LOG)

Par contre si on se met à la place des 3 volontaires en questions (soit env. 1 pt sur 10), bénéficier d'une remission de 24 mois, chose qui n'a jamais été faite avant, est veritablement génial.

Mettons nous à la place de ceux qui n'ont pas controlé: ils sont décus, au prix de 3 injections en définitive sans grand inconvenient...

Mais moi j'aurais bien voulu etre parmi les 3 de Marseille; ce qui me placerai juste un cran en dessous du patient de Berlin.

Marseille c'est moins loin, et la procédure, on le sait à présent, est moins dangereuse

Et cela m'étonnerait qu'on arrive à me convaincre que les 3 de Marseille sont perdant dans l'affaire.

Portrait de goldo

Ce qu’il faudrait savoir c’est pourquoi 3 personnes contrôlent leur charge virale pendant 24 mois et pas les autres !

Et voir également la différence avec le groupe placebo.

Non seulement il faut comprendre le processus qui explique pourquoi on n’a ce contrôle que chez 10 % des injectés et, de toute façon, un médicament doit être fait pour obtenir le meilleur résultat possible pour le plus grand nombre possible de patients.

Dire qu'une fois sur dix on observe un contrôle de la virémie durant un certain temps  ne fait donc pas du traitement Biosantech un vaccin thérapeutique à relativement brève échéance….Or c'est ce que Biosantech affirme.

D'ailleurs le docteur Ravaux du service des Maladies infectieuses de l'hôpital de la Conception (AP-HM) qui a participé à l'étude affirme elle-même : "Ce vaccin ne permettra jamais de se passer de trithérapie"

J'aimerais bien que cela soit bien plus mais il s’agit juste d’une piste de recherche intéressante.

Portrait de lucie06

Voici le propre communiqué de presse de  AP-HM de MARSEILLE où ont eu lieu les essais de BIOSANTECH...À VOUS DE VOUS FAIRE VOTRE PROPRE OPINION

Communiqué de presse


Service Communication & Culture AP-HM

Essai clinique vaccin thérapeutique contre le VIH :


les résultats publiés dans la revue scientifique américaine Retrovirology


L’étude menée au Centre d'investigation Clinique à l’hôpital de la Conception (AP-HM) avait pour principaux objectifs d’évaluer la tolérance et la capacité d'un candidat vaccin (Tat Oyi) à contrôler la charge virale de patients séropositifs pour le VIH, à l'arrêt du traitement par trithérapie. Sa licence exclusive de développement a été concédée par le CNRS à la société Biosantech basée à Sophia Antipolis (France).

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a autorisé en janvier 2013 la société BIOSANTECH à promouvoir un essai clinique de phase I/II qui s’est déroulé au Centre d’Investigation Clinique (CHU Conception à Marseille) dont le Dr Isabelle Ravaux (AP-HM) est l'investigateur principal de l’étude.

Après le recueil de leur consentement éclairé, 46 volontaires infectés par le VIH-1 depuis plus d’une dizaine d’années et sous trithérapie ont suivi un protocole de 12 mois (M). Le premier patient a été inclus dans l’étude en mars 2013 et le dernier patient est sorti de l’étude en décembre 2014. Le protocole consistait à faire trois injections à un mois d’intervalle de M0 à M2, et ensuite d’arrêter la trithérapie de M5 à M7 avec un suivi clinique et biologique jusqu'à M12 afin d’évaluer une dose optimale du vaccin.

Les volontaires ont été divisés de manière aléatoire en quatre groupes de 12 personnes. Un premier groupe a eu trois injections ne contenant pas Tat Oyi (groupe Placebo), un deuxième groupe a eu trois injections contenant 11 μg de Tat Oyi, un troisième groupe a eu trois injections contenant 33 μg de Tat Oyi et le quatrième groupe a eu trois injections contenant 99 μg de Tat Oyi, et cela en double aveugle : ni le médecin, ni le patient ne connaissait la dose injectée, seul le pharmacien de l'étude clinique le savait.

Il y a eu deux sorties d'étude prématurées : l'une pour une charge virale VIH positive avant la vaccination, l'autre pour une tuberculose pulmonaire diagnostiquée au début du protocole empêchant sa poursuite, ce qui permet d'analyser 46 patients ayant réalisé l'étude complète sur 12 mois.

Sécurité

Les résultats sur la sécurité du produit sont bons, puisqu'ils montrent que sur les cinq hospitalisations observées chez les 46 volontaires entre mars 2013 et décembre 2014 (21 mois), il serait possible d’attribuer cet événement à la vaccination dans un seul cas. Il s’agit d’une récidive d'algie faciale transitoire de six heures, observée 11 mois après la vaccination.

Recherche de dose optimale

Sur une durée d'observation de 12 mois, Le candidat-vaccin Tat Oyi en association avec la trithérapie montre sur un petit groupe de patients qu'il est un candidat potentiel pour des essais thérapeutiques de plus grande ampleur dont l'objectif serait de déterminer son efficacité. La dose de 33 μg de Tat Oyi q a donné la meilleure efficacité dans le contrôle du rebond virémique à M6 après arrêt de la trithérapie à M5. La dose de 33 μg a également empêché l’augmentation des cellules infectées évaluée par l'ADN VIH dans les cellules sanguines, après arrêt de la trithérapie. Il a été possible d’établir une corrélation entre la présence des anticorps anti Tat et le contrôle du rebond virémique.

La conclusion de cette étude dont Biosantech est promoteur met en valeur pour la première fois in vivo le rôle que jouerait de la protéine Tat extracellulaire dans la protection et l’activation des cellules infectées par le VIH-1. Le vaccin Tat Oyi en association avec la trithérapie pourrait être une approche thérapeutique efficace contre les cellules infectées par le VIH-1 nécessitant des essais thérapeutiques de plus grande ampleur.


L’intégralité de cette étude est disponible en ligne sur le site de la revue scientifique américaine Retrovirology.

https://retrovirology.biomedcentral.com/

Portrait de lucie06

Je cite les citations de  Goldo

« Ce vaccin ne permettra jamais de se passer de trithérapie », estime le Dr Ravaux qui contredit l'affirmation d'un des auteurs initiateurs du projet, le controversé Erwann Loret (CNRS, université Aix-Marseille) qui avait déclaré à la presse être en mesure de faire « gagner 70 ans de trithérapie aux patients ». Pour le Dr Ravaux, le vaccin peut être envisagé en accompagnement de la trithérapie, afin de permettre des arrêts prolongés du traitement sans rebond de la virémie.

Dans la vidéo de la conférence de Biosantech  Loret parle bien du vaccin en accompagnement de la trithérapie...

Portrait de bernardescudier

Merci à Lucie pour cette mise au clair. Les sources, seules les sources d'information comptent.