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Mots clés  : essai vaccinalvaccination

Commentaires

Portrait de la-vie-en-rose

En conférence de presse, le 16 mars 2016 :

« Ce vaccin, associé à la trithérapie, a permis d'amener les patients à un niveau où une trithérapie de 70 ans aurait été nécessaire. »

Voici, maintenant ce qu'écrit le journaliste Damien Coulomb dans LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN (04/04/16) :

« Ce vaccin ne permettra jamais de se passer de trithérapie », estime le Dr Ravaux qui contredit l'affirmation d'un des auteurs initiateurs du projet, le controversé Erwann Loret (CNRS, université Aix-Marseille) qui avait déclaré à la presse être en mesure de faire « gagner 70 ans de trithérapie aux patients ». Pour le Dr Ravaux, le vaccin peut être envisagé en accompagnement de la trithérapie, afin de permettre des arrêts prolongés du traitement sans rebond de la virémie.

Erwan Loret n'a pas dit autre chose lors de la conférence de presse du 16 mars et le docteur Isabelle Ravaux ne contredit donc absolument pas ce qu'a dit le docteur Erwan Loret, contrairement à ce qu'affirme le journaliste. 

Le journaliste du QUOTIDIEN DU MÉDECIN a repris la phrase du docteur Ravaux en l'interprétant ce qui lui permet de déformer la déclaration initiale d'Erwan Loret.

Belle leçon de désinformation. 

Portrait de Exit

Il me semble avoir lu qu'une personne séropositive sous thritérapie mettrait en moyenne 90 ans avant de redevenir séronégative. Donc si l'on gagne 70 ans de trithérapie, ceci veut dire que Biosantech espère qu'on guérisse en 20 ans ?

Portrait de goldo

Il ne faut pas prendre chaque mot au pied de la lettre.

selon Erwann Loret il y aurait des indications selon lesquelles leur médicaments viderait les réservoirs progressivement mais assez rapidement.

Après quelques années de traitement ils seraient vide.

il aurait pu dire 75 ans ou 80 ans ou "une vie".  Il ne faut pas chercher plus loin. C'est une formule.

Portrait de Exit

J'ai finalement l'impression qu'ils sont un peu près au même point que l'institut Pasteur.

L'institut Pasteur travail sur des anticorps capables de bloquer le virus dans sa propagation et de détruire totalement les cellules infectées. A terme ce vaccin en essais clinique aux USA permettrait de diminuer la charge virale et serait une alternative à la trithérapie.

Finalement l'institut pasteur travail sur une autre approche, mais le résultat me semble quasiment le même.

Portrait de Exit

goldo wrote:

Il ne faut pas prendre chaque mot au pied de la lettre.

selon Erwann Loret il y aurait des indications selon lesquelles leur médicaments viderait les réservoirs progressivement mais assez rapidement.

Après quelques années de traitement ils seraient vide.

il aurait pu dire 75 ans ou 80 ans ou "une vie".  Il ne faut pas chercher plus loin. C'est une formule.

A voir donc, effectivement certaines personnes pourraient peut être guérir plus vite que d'autres. Mais à voir aussi si au final, il y aurait vraiment une guérison, si elle est juste fonctionnelle, ce serait déjà un énorme pas... A suivre.

Portrait de goldo

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/04/05/reactio...

Réaction de Corinne Treger (P-DG de Biosantech)

 

« Le vaccin Tat Oyi a une action sur le contrôle du rebond virémique (ARN VIH) qui n’a jamais été encore atteint à ce jour par un vaccin suite à l’arrêt de la trithérapie. C’était le critère principal de l’essai clinique. Si la trithérapie permet aux patients de maintenir un taux d’ARN VIH < 40 copies/ml, elle a très peu d’effet sur les cellules infectées par le VIH. Plusieurs études ont montré qu’il faudrait au moins 70 ans de trithérapie pour que, dans le sang, ces cellules infectées deviennent indétectables (ADN VIH < 20 copies pour 1 million de PBMC). Nous avons pu constater que l’association du vaccin Tat Oyi à la trithérapie permettait de faire baisser l’ADN VIH à un niveau indétectable de manière rapide et durable, ce qui est un premier bénéfice pour les patients infectés par le VIH et leur fait donc gagner 70 ans de trithérapie. »
 
« Le vaccin permet de faire une pause de la trithérapie sans rebond virémique » ce qui fera partie des critères de la phase IIb, prochaine étape du développement du vaccin « sachant que la durée de l’arrêt de la trithérapie sera un des critères de la phase IIb. » Elle ajoute que le Dr Ravaux « fait toujours partie de l’aventure de ce vaccin, et à ce jour Biosantech n’a pas l’intention de se séparer des conseils avisés du Docteur Isabelle Ravaux (à moins qu’elle ne le souhaite) ».
 
« Les investigateurs de l’étude clinique démentent formellement que les patients soient arrivés à un taux de 100 CD4/mm3 à un moment quelconque de l’étude comme cela est indiqué dans l’article publié dans « le Quotidien du Médecin » le 4 avril 2016. »
 
« La publication des résultats dans Retrovirology a valu des félicitations au Dr Erwann Loret venant de la communauté scientifique du monde entier, mais également en France contrairement à ce que l’on pourrait penser».
 
Corinne Treger en tant que présidente-directrice générale de Biosantech indique que « Biosantech se porte très bien et recherche des partenaires pour poursuivre le développement du vaccin dans sa prochaine phase IIb ».

Portrait de lucie06

Bonjour,

Etant donné les articles particulièrements critiques sur Biosantech sur le site le quotidien du medecin  une question a été posée au journaliste concernant les déclarations de DR Ravaux qui a conduit les essais à Marseille et voici la réponse :

Suite à votre question postée sur le chat de Santé Connect, j’ai contacté le journaliste auteur de l’article : « Vaccin anti-VIH » : les résultats publiés, brouille entre Biosantech et l'auteur principal.

 

Voici les éléments de réponse :


« Lors de notre entrevue, le Dr Ravaux avait contesté plusieurs points de la communication faite par Biosantech et le Dr Loret.

Celle selon laquelle 9 patients auraient présenté un niveau de cellules infectées indétectables 12 mois après avoir reçu le candidat vaccin (signalé par l'AFP) était notamment fausse selon elle. Une autre affirmation selon laquelle "on fait gagner 70 ans de trithérapie au patients" lui parait pour le moins exagéré.

Le Dr Loret a probablement dit que la guérison passerait par une association de vaccin Tat Oyi et de trithérapie (nous n'avons que les propos relayés par l'AFP), mais le problème réside dans le terme "guérison" qui n'est pas validé par le Dr Ravaux, qui pense en revanche que le vaccin pourrait permettre de longues périodes sans trithérapie. »


Il est donc aisé de comprendre que la phase 2B doit confirmer ces résultats mais surtout que oui la piste de recherches de Biosantech est une piste serieuse.

Portrait de goldo

On toujours dans le débat sémantique sur le sens du mot guérison : guérison fonctionnelle vs guérison.

Ici, en outre, en l'état actuel, ce ne serait pas définitif.

Mais, en fait, si le traitement permettait de longues pauses thérapeutiques sans effet secondaire de sorte que l'on atteindrait une espérance de vie similaire au séronégatif et sans incofort dû au traitement, ce serait le principal.

Portrait de jl06

Quon nous pique vite ....on fera faire de grosse éconnomie à Mad la Ministre !

Portrait de Charles-Edouard

Cette histoire de 70 ans prete à confusion.

Ce chiffre de 70 ans nous vient d'une 'prospective théorique' publiée par Pr. Siliciano vers 2003.
Peu de gens on lu la publication dans le détail... On en a retenu que la durée de demi vie moyenne du reservoir était de 44 mois (d'autres auteurs ont trouvé d'autres valeurs)

Donc compte tenu du reservoir moyen, mesuré par Siliciano, il faudrait compter en moyenne 70 ans pour vider le réservoir.

En un mot: inatteignable: cela a conforté tout le monde dans 2 convictions:
- l'infection ne peut etre 'guérie' à force trithérapie
- il faut vider le reservoir pour esperer un rémission (d'où la stratégie shock-and-kill...)

Entre temps, il a été demontré (les Viscontis...) que si le reservoir est très faible et pas bien établi on peut espérer , pour quelques patients, une rémission plutôt durable (7-8 patients à ce jour)

Personne n'a trop mis en doute la théorie de Siliciano, puisqu'il y a peu d'éléments le contradisant.

C'est de là que vient ce chiffre de 70 ans: c'est le temps estimé d'extinction du reservoir si on ne fait que la trithérapie.

Ce que l'essai Biosantech nous dit, c'est qu'on arrive chez quelques patients à zapper le reservoir (ADN cellulaire à moins de 20 par million de cellules , à ne pas confondre avec la CV qui est une mesure d'ARN...)
Avec la conséquence attendue: remission plutôt durable (au mois 24 mois...).

Certes, pour les 3 miraculés, vaccinés de Marseille, on a obtenus en quelques mois ce que la théorie estimait à 70 ans de traitement efficace.

Communiquer sur ces 70 ans, faisant réferrence à une théorie peu connue du public, est malvenu, même si cela n'est pas faux: c'est mal compris.

Par contre, pour les 3 (sur 24 patients des groupes dose moyenne et forte), cela fait 3 x 12 x 1000/an (soit 36.000/an sur 2ans ) 72.000) Euros de traitement économisé, au prix de 3 injections pour 24 patients =72 injections

Globalement, même à 1000 Euros l'injection, l'opération reste gagnante.

Il n'y a pas à s'inquieter, ils vont trouver facilement:
- des volontaires pour la phase suivante
- des fonds 

Portrait de lucie06

Droit de réponse de BIOSANTECH sur le site du quotidien du medecin

Le docteur RAVAUX qui a mené les travaux à MARSEILLE parle de la possibilité de faire de longues périodes sans trithérapie avec ce vaccin et la nécessité de passer en phase 2B pour continuer les essais.

Rien que cela serait une avancée majeure

Portrait de goldo

http://www.reseauprosante.fr/actualites/chu-caen/essai-clinique-vaccin-t...

 

Essai clinique vaccin thérapeutique contre le VIH : les résultats publiés dans la revue scientifique américaine Retrovirology

Publié le

Mercredi 06 Avril 2016 à 17:19

CHU CAEN

Réseau public -

 

Communiqué de Presse

 

L’étude menée au Centre d'investigation Clinique à l’hôpital de la Conception (AP-HM) avait pour principaux objectifs d’évaluer la tolérance et la capacité d'un candidat vaccin (Tat Oyi) à contrôler la charge virale de patients séropositifs pour le VIH, à l'arrêt du traitement par trithérapie. Sa licence exclusive de développement a été concédée par le CNRS à la société Biosantech basée à Sophia Antipolis (France). L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a autorisé en janvier 2013 la société BIOSANTECH à promouvoir un essai clinique de phase I/II qui s’est déroulé au Centre d’Investigation Clinique (CHU Conception à Marseille) dont le Dr Isabelle Ravaux (AP-HM) est l'investigateur principal de l’étude. Après le recueil de leur consentement éclairé, 46 volontaires infectés par le VIH-1 depuis plus d’une dizaine d’années et sous trithérapie ont suivi un protocole de 12 mois (M). Le premier patient a été inclus dans l’étude en mars 2013 et le dernier patient est sorti de l’étude en décembre 2014. Le protocole consistait à faire trois injections à un mois d’intervalle de M0 à M2, et ensuite d’arrêter la trithérapie de M5 à M7 avec un suivi clinique et biologique jusqu'à M12 afin d’évaluer une dose optimale du vaccin. Les volontaires ont été divisés de manière aléatoire en quatre groupes de 12 personnes. Un premier groupe a eu trois injections ne contenant pas Tat Oyi (groupe Placebo), un deuxième groupe a eu trois injections contenant 11 µg de Tat Oyi, un troisième groupe a eu trois injections contenant 33 µg de Tat Oyi et le quatrième groupe a eu trois injections contenant 99 µg de Tat Oyi, et cela en double aveugle : ni le médecin, ni le patient ne connaissait la dose injectée, seul le pharmacien de l'étude clinique le savait. Il y a eu deux sorties d'étude prématurées : l'une pour une charge virale VIH positive avant la vaccination, l'autre pour une tuberculose pulmonaire diagnostiquée au début du protocole empêchant sa poursuite, ce qui permet d'analyser 46 patients ayant réalisé l'étude complète sur 12 mois. Sécurité Les résultats sur la sécurité du produit sont bons, puisqu'ils montrent que sur les cinq hospitalisations observées chez les 46 volontaires entre mars 2013 et décembre 2014 (21 Communiqué de presse Service Communication & Culture AP-HM mois), il serait possible d’attribuer cet événement à la vaccination dans un seul cas. Il s’agit d’une récidive d'algie faciale transitoire de six heures, observée 11 mois après la vaccination. Recherche de dose optimale Sur une durée d'observation de 12 mois, Le candidat-vaccin Tat Oyi en association avec la trithérapie montre sur un petit groupe de patients qu'il est un candidat potentiel pour des essais thérapeutiques de plus grande ampleur dont l'objectif serait de déterminer son efficacité. La dose de 33 µg de Tat Oyi q a donné la meilleure efficacité dans le contrôle du rebond virémique à M6 après arrêt de la trithérapie à M5. La dose de 33 µg a également empêché l’augmentation des cellules infectées évaluée par l'ADN VIH dans les cellules sanguines, après arrêt de la trithérapie. Il a été possible d’établir une corrélation entre la présence des anticorps anti Tat et le contrôle du rebond virémique. La conclusion de cette étude dont Biosantech est promoteur met en valeur pour la première fois in vivo le rôle que jouerait de la protéine Tat extracellulaire dans la protection et l’activation des cellules infectées par le VIH-1. Le vaccin Tat Oyi en association avec la trithérapie pourrait être une approche thérapeutique efficace contre les cellules infectées par le VIH-1 nécessitant des essais thérapeutiques de plus grande ampleur. L’intégralité de cette étude est disponible en ligne sur le site de la revue scientifique américaine Retrovirology. https://retrovirology.biomedcentral.com/

Portrait de Pierre75020

Attentif au débat et aux divers commentaires, je ne peux ajouter pour ma part que l'espoir que ce vaccin marche et permette un allègement du traitement. Il est courant dans la communauté scientifique que s'opposent parfois sans trop de retenue des points de vue divergeants, mais c'est  ainsi que la science avance et donc que la médecine peut perfectionner ses traitements. Comme tous les patients, je suis contraint de faire confiance aux spécialistes qui sont en charge de mon cas,j'attendrai donc l'avis de mon infectiologue que je dois voir le 1er juin sur cette question. Merci à tous ceux qui ont pu par leurs explications expertes me permettre d'éclaicir ce débat. 

Portrait de Parisien75

Ok pour les 3 personnes encore indétectables, c'est super et il va peut etre y avoir une explication complémentaire les concernant. Cependant le raisonnement que vous utilisez n'est pas valable dans la littérature scientifique. Si un effet ou une intervention n'est pas statistiquement significative (C'est à dire ayant un p<0,05) on ne peut rien en conclure. Je n'invente rien du tout ... C'est pour cela que la communauté scientifique reste réservée. Un autre point qui m'est insupportable c'est la communication de bioszntech, qui d'ailleurs à vu partir le Dr Ravaux. Tapage et encore tapage.

Portrait de goldo

p est  à la probabilité que le résultat obtenu soit le fruit du hasard. La valeur de 0,05 signifie que l'on considère qu'un résultat n'est pas significatif quand il a 5 % de chance de se produire par hasard (ou plus).

Dans le cas de Biosantech je n’ai pas vu  que p >= 0,05.

La taille de l’échantillon est petite mais il parait que c’est une taille habituelle pour ce genre d’étude à ce stade.

Il faut une étude de plus grande ampleur.

Dire qu’il n’y a pas de boom médiatique parce que le résultat n’est pas significatif….bah de toute façon je ne sais pas si les journalistes y comprennent quelque chose.

Par contre des « infos » sur l’ « extinction du soleil…dans 6 milliards d’année » ou sur « l’année 2012 qui devait correspondre à la fin du monde selon les Mayas » font régulièrement des booms médiatiques.

On ne peut donc rien en déduire.

Portrait de lucie06

Parisien75 wrote:

Ok pour les 3 personnes encore indétectables, c'est super et il va peut etre y avoir une explication complémentaire les concernant. Cependant le raisonnement que vous utilisez n'est pas valable dans la littérature scientifique. Si un effet ou une intervention n'est pas statistiquement significative (C'est à dire ayant un p<0,05) on ne peut rien en conclure. Je n'invente rien du tout ... C'est pour cela que la communauté scientifique reste réservée. Un autre point qui m'est insupportable c'est la communication de bioszntech, qui d'ailleurs à vu partir le Dr Ravaux. Tapage et encore tapage.

Le monde des scientifiques semble impitoyable, celui des journalistes pas vraiment copain avec la déontologie...

La rencontre de ces deux mondes n'apporte pas vraiment de sérénité dans le recherche contre le sida.

J'ai bien revu les videos des  conférences de presse d'octobre et de mai : la pdg croit évidement au brevet qu'elle a racheté et est assez enthousiate quand aux résultats et avance même la volonté de pouvoir fabriqué son vaccin le plus rapidement possible (c'est un peu son rôle pour attirer des financements qui sont indispensables puisqu'ils n'ont reçu partiquement aucune aide publique) mais à chaque fois à ces conférences il y a une intervention d'un scientifique (vainberg ...pas certain de l'orthographe !) en octobre et loret lui même en mai) pour dire que si les résultats sont selon eux encourageants ce n'est qu'une étape vers un possible vaccin..et que la phase 2B doit maintenant avoir lieu

Bien évidement pour vendre du papier ou avoir des connections il est plus simple de faire des titres bien racoleurs...

Portrait de goldo

Le scientifique dont tu parles est Mark Wainberg.

Qui est...le père de la trithérapie !

"Wainberg and his collaborators were the first to identify the antiviral capabilities of 3TC in 1989 and test the drug in patients. 3TC is also called lamivudine." https://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Wainberg

Il me semble aussi, à vérifier, que Jean-Claude Chermann un des co-découvreurs du VIH a dit croire au projet de Biosantech. (http://www.challenges.fr/entreprise/20140502.CHA3383/biosantech-la-petit...).

Portrait de Parisien75

Avez-vous lu l'article ?

The 33 µg dose was most effective at lowering the extent of HIV RNA and DNA rebound (Mann and Whitney test, p = 0.07 and p = 0.001). 


On ne peut rien conclure sur la diminution de la charge virale en tout cas.

Portrait de jl06

bravo à toute & tous pour votre travail d, investigations ! 

Portrait de goldo

« The 33 µg dose was most effective at lowering the extent of HIV RNA and DNA rebound (Mann and Whitney test, p = 0.07 and p = 0.001). Immune responses against Tat were increased at M5 and this correlated with a low HIV RNA rebound at M6 (p = 0.01).”

 

J’en déduis qu’en ce qui concerne le contrôle du rebond au niveau de l’RNA on a effectivement p=0,07 mais seulement 0,001 pour le contrôle du rebond au niveau de l’ADN.

Et que la réponse immunitaire obtenue contre la protéine TAT à partir du 5ième mois. Ce résultat a été observé avec p=0.1.

Par conséquent il n’y aurait que les résultats pour l’ARN qui ne seraient pas significatifs (p=0,7).

Ce n’est donc pas aussi simple de dire que « les » résultats ne sont pas significatifs.

En outre, le fait d’avoir fixé p à 0,05 comme seuil résulte d’une convention. Le fait d’avoir p=0,07 ne signifie pas ipso facto que le résultat obtenu résulte obligatoirement du hasard.

C’est un risque.

Il faut continuer l’étude.

Portrait de vat1023

Bonjour

Pour revenir dans ce passionnant débat sur Biosantech :

La publication en tant que telle et le fait que les docteurs LORET et RAVAUX s'expriment sont en soit de très bonnes nouvelles qui vont dans le sens de l'intérêt de ce candidat à l'étude et surtout de sa poursuite en phase 2b.

Cependant, pour avoir suivi depuis 2013 la société Biosantech et ses multiples annonces j'avoue ne toujours pas comprendre leur stratégie de communication en rupture avec la norme du milieu de la recherche.

La preuve est que cela les dessert à chaque fois (décembre 2014, mars 2015, novembre 2015 et mars 2016) ! Mars 2016 étant l'apogée.

Pourquoi ne pas faire profil bas puis publier cette étude...? Les résultats sont positifs et encourageants donc quel intérêt de vouloir trop, trop vite.

D'ailleurs maintenant que l'étude est publiée, je trouve que les commentaires, crtitiques ou retours de la communauté scientifique sont quasi inexistants malheureusement. 

Je ne comprend surtout pas la présence au sein de cette strucuture, en tant que directeur de la Communication, d'un personnage comme Michel Paul CORREA qui a mainte fois montré (participation dans des forums, communication agressive, institut IIRDSI qui est vide de sens, histoire de l'ajout d'Immunorex (pourquoi??) pour le vaccin TAT, projet d'energie LLW9 opaque, ...) qu'il était déconcertant voir reboutant dans ces approches de communication.

Que MME TREGER est à coeur de la réussite de son candidat vaccin est normale mais Biosantech serait bien avisé de revoir cette stratégie (et son responsable) à mon sens pour l'avenir et afin d'attaquer sereinement les enjeux d'une phase IIb.

qu'en pensez vous ?

Portrait de goldo

vat1023 wrote:

Pourquoi ne pas faire profil bas puis publier cette étude...? Les résultats sont positifs et encourageants donc quel intérêt de vouloir trop, trop vite.

Je crois que le projet de vaccin de Biosantech pourrait avoir du potentiel à différents niveaux : vaccin thérapeutique ou « semi » vaccin thérapeutique s’il permet seulement des longs arrêts de traitement ou si en parallèle à la thérapie il permettait de vider les réservoirs…

Mais, certains membres de la communauté scientifiques affirme que d’autres projets obtiennent des résultats similaires.

Si cela est vrai c’est une très bonnes nouvelles.

Mais cela voudrait également dire que différents traitements aussi efficaces ou novateurs sont en compétition.

Dans ce cas, Biosantech serait le petit poucet. A défaut de moyens financiers comparables cela expliquerait la communication agressive de Biosantech afin d’obtenir des fonds pour achever en premier son traitement.

Les laboratoires classiques préfèreraient travailler dans le secret tandis que Biosantech aurait plutôt intérêt à communiquer de façon agressive. 

Portrait de vat1023

Je comprend la compétition mais dans ce cas quid des brevets détenus par Biosantech  ?

Portrait de goldo

C'est peut-être plus une question de savoir qui sera le premier à sortir une solution inovante se rapprochant vraiment du vaccin thérapeutique qu'une question de brevet.

Si une autre solution, fonctionnant sur un autre modèle, sortait avant celle de Biosantech, malgré son brevet et malgré son efficacité (à supposer qu'i soit effectivement efficace), le produit de Biosantech aurait bien moins d'intérêt.

Il y a aussi la question de la renomée de l'équipe qui sortira le premier vaccin thérapeutique ou le premier procédé s'en rapprochant...

Portrait de vat1023

Et le rachat de Biosantech par une structure ou un labo international est il d'actualité ?

Avez vous des informations sur ce sujet ?

Car cela semble être la meilleure solution aujourd'hui pour Biosantech et la réussite de la phase 2b.

Portrait de bernardescudier

goldo wrote:

C'est peut-être plus une question de savoir qui sera le premier à sortir une solution inovante se rapprochant vraiment du vaccin thérapeutique qu'une question de brevet.

Si une autre solution, fonctionnant sur un autre modèle, sortait avant celle de Biosantech, malgré son brevet et malgré son efficacité (à supposer qu'i soit effectivement efficace), le produit de Biosantech aurait bien moins d'intérêt.

Il y a aussi la question de la renomée de l'équipe qui sortira le premier vaccin thérapeutique ou le premier procédé s'en rapprochant...

Qui choisit les malades pour ce protocole à la Conception ? A l'avenir, Mr Loret du Cnrs peut-il toujours bénéficier du concours de l'hôpital de la Conception pour le recrutement des candidats dans le cadre de la recherche de ce vaccin ? Le départ de Ravaux ( praticienne de l'hôpital  de la Conception ) entraine-t-il la fin de la participation des malades du Vih de la Conception pour la prochaine phase du protocole de Biosantech ?

Avez vous une réponse à ma question ? Je pense à ces candidats qui sont "pris" un peu en otage dans ce rêglement de comptes entre chercheurs, entre les brevets, entre les associations  ?

Portrait de goldo

Selon Corinne Treger madame Ravaux n'est pas écartée. Elle fait toujours partie du projet.

Portrait de goldo

Biosantech recherche un partenaire industriel qui pourrait lui permettre de terminer les essais nécessaires à son projet.

Corinne Treger en a déjà parlé plusieurs fois.

Le besoin de partenariat ou de rachat explique peut-être la communication agressive de Biosantech : elle doit faire parler d'elle pour attirer des candidats. Ses concurrents ne sont pas nécessairement dans la même position.

Portrait de lucie06

Merci à Goldo d'avoir mis page 3 le réponse de la PDG de BIOSANTECH à leur dernier article qui fait référence à un entretien avec le DR RAVAUX.

Nous sommes au moins deux a avoir remarqué que l'article ayant necessité cette réponse était journalistiquement discutable puisque certaines déclarations était tronquées.

Le quotidien du medecin se défend en disant qu'ils se sont appuyés sur une déclaration de l'AFP (ils n'ont donc pas visionné les videos des deux denières conférences de presse de BIOSANTECH)

Prendre les déclarations de l'AFP pour paroles d'Evangile c'est être soit naif soit être paresseux...

Le plus étrange est que la réponse de la PDG n'est pas accessible en totalité sans être un professionnel de santé inscrit sur leur site alors que leur article assez méchant est bien proposé à la lecture par tous...

C'est donc bien compliqué de se faire un avis éclairé sans se transformer en "dédective"

Portrait de onclebernard2

oye bounnes gens

 ( jeu de mot lié à la patiente africaine nommée oyi , qui est non progresseur vih, et au centre des recherches sur la proteine TAT liée à la mise au point d'un vaccin thérapeutique ).

 Au sujet de l'affaire biosantech, quelques recherches ont donné ceci, dans ce que j'ai estimé intéressant.

 Il y a eu un faux scandale très récemment , avec la sortie de JP DELFRAISSY contre Biosantech.

 C'est la mise en cause de la stratégie de communication de biosantech, qui a boycotté les instances officielles pour s'adresser directement aux grand media. Normalement, on s'adresse d'abord à un erevue scientifique reconnue avec de parler plus largement, il faut la validation de la communauté. 

 Cette maladresse de Biosantech est néanmoins une récidive , Biosantech a toujours boycotté la voie normale dans le passé : question : pourquoi ?

 maintenant, le coeur du sujet :

 Le journal JIM m'a permis de trouver une réponse sur les résultats intermédiaires d'Octobre 2015 obtenus par l'essai phase II de biosantech. Il y a bien eu 4 patients qui ont eu une charge virale indétectable sans prise de traitement , sur le sous groupe de 12 personnes ayant eu la dose optimale de vaccin. 

  On manque de recul, surtout dans le temps ( durée de l'indétectabilité sans traitement ) et le sous groupe a un effectif faible ( quoique 4 sur 12  est néanmoins suffisant pour exclure l'absence de phénomène avec un taux de certitude supérieur à 99% ). Mais JIM attire aussi l'attention sur un point que j'avais oublié : une personne traitée par le sida immédiatement après sa contamination a elle aussi de grandes chances de rester indétectable sans traitement par la suite. Il faudrait donc vérifier impérativement que parmi,les gens membres du groupe des 12, il n'y a aurait pas de telles personnes qui seraient venues fausser le résultat, obtenu non pas grace au vaccin, mais par le traitement donné immédiatement après la contamination.

 Depuis le scandale récent , aucune nouvelle communication de Biosantech, pas de résultats publiés dans un journal scientifique.

Portrait de jean75017

S'y biosantech a vraiment trouvé un traitement contre le vih , pourquoi personne ne veux racheté la société biosantech ? Pourquoi vouloir vendre alors que biosantech est assis sur une mine d'or (s'y sa fonctionne vraiment ? Les chercheur d'or on disparu bizarrement ?

Portrait de jean-rene

Mais parce que, pour bien vendre Biosantech, il faut faire croire que Biosantech "a vraiment trouvé un traitement contre le VIH", pardi !

Tout ce buzz pour une question de gros sous, tout simplement.

Portrait de stanleylynch

Que celle qui constituerait à sortir des études qui seraient par trop sujettes à caution en vue  d'obtenir de l'argent... Comme si les gros bailleurs de fond n'étaient pas soucieux de l'usage qui est fait de leur investissement... Quelle perte de crédibilité ce serait pour Biosantech si une telle stratégie machiavelique avait été mise en place... En gros, les fonds importants, ils seraient pas pret de les avoir !

Après celui qui contribuera à sortir le remède qui nous libèrera de cette cochonnerie peut bien se les faire en or, je dirai tant mieux pour lui ! .... Et pour nous !

Portrait de stanleylynch

Pour une boite comme Biosantech, ce serait tout simplement suicidaire...  Pas la peine de sortir de HEC pour y penser...

Portrait de jean-rene

Faire croire que la société que tu possèdes est pleine d'avenir, afin de la vendre le plus cher possible, c'est une stratégie courante. Pas la peine de sortir d'HEC pour le savoir.

Portrait de stanleylynch

Vouloir faire croire, c'est une chose... Mais CONVAINCRE, c'est une autre paire de manche, il me semble... Même quand on est plein aux as, as t'on envie de se voir associé à une fumisterie ?

Portrait de mec95

ils veulent trouver des investisseurs parcequ'il non plus les moyens financiers de poursuivre les essais de plus grande ampleurs de phase 2b. Si y'a pas d'investisseur le programme s'arrête.

1+1=2

Portrait de goldo

Les choses ne sont pas noires ou blanches.  Trouver "un traitement contre le vih".... il ne s'agit pas forcément de trouver un traitement pour vaincre le Vih. Cela peut tout aussi bien être un traitement qui le bloque, comme les tritérapies, mais sans effets secondaires. Ou une substance qui permet de longues pause dans le traitement. Ou un traitement qui aiderait à vider les réservoires dans le temps, etc.

Même si c'était une avancée, ce ne serait pas forcément LE traitement qui vaincra le VIH.  Et en outre il est encore en étude.

Quant à la stratégie de Biosantech : il me semble qu'elle n'est pas côtée en bourse et qu'en outre ce genre de sociétés s'adressent plutôt à des investisseurs spécialisés bien informés

Ce genre d'investisseurs sont peu manipulables et leur mentir serait suicidaire...

Portrait de jean-rene

Pourquoi donner des interviews à des journalistes de la presse locale, pourquoi faire des conférences de presse, alors que des dossiers scientifiques argumentés suffisent à décider ce genre investisseurs, sinon pour créer le buzz, pour faire pression sur ces investisseurs via les média.

Quand on a un dossier scientifique suffisamment solide, on n'a pas besoin de créer le buzz pour convaincre ceux qui détiennent les cordons de la bourse.

Portrait de la-vie-en-rose

Buzz pour les gros sous Money Mouth

OU 

Bouse pour les gros sots Tongue Out

Portrait de goldo

si vous croyez que les investisseurs vont se faire avoir par des articles relayant de fausses informations dans des journaux régionaux...

Portrait de jean-rene

Non, mais cette pression médiatique peut les indisposer.

Portrait de goldo

Je crois qu’ils jugeront sur les faits.

Quelle que soit la communication de Biosantech l’expertise des investisseurs portera sur les gains potentiels liés à l’aspect novateur du traitement envisagé par Biosantech.

Si le traitement de Biosantech est vraiment quelque chose d’intéressant ils investiront. Dans la négative, ils s’abastiendront.

C’est pour cela que je pense qu’il doit exister au moins une part de vérité dans les affirmations de Biosantech. Si non ils perdront toute crédibilité et n’attireront aucun investisseur.

Sauf si l’équipe de Biosantech est vraiment stupide.

Si Biosantech était côtée en bourse ce serait différent car le grand public pourrait effectivement se laisser prendre par des rumeurs ou une communication agressive et se ruer sur les titres de Biosantech. Mais ce n’est pas le cas.

Portrait de Sisang66

Selon certaines sources la société Biosantech aurait recours à une société de financement participative.

Happy capital

Portrait de goldo

Elle y a eu recours, à hauteur de 800.000 €.

Portrait de hugox

Tout le monde commente, ça fait patienter et rien ne se passe.

Tous les 2 ans on a ce genre d'infos.

Si tous les séropos pouvaient se mettre en allègement, ça ferait bouger les choses c'est sûr.

Portrait de la-vie-en-rose

jean-rene wrote:

Non, mais cette pression médiatique peut les indisposer.

Goldo et toi dites exactement la même chose : faire du buzz pour le plaisir de faire du buzz serait contre-productif. 

Ce n'est pas le buzz qui pourrait bluffer d'éventuels acquéreurs du brevet de Biosantech. Les responsables de Biosantech le savent parfaitement, ils ne sont pas si naïfs. 

Le buzz, dans cette histoire, a été orchestré par la journaliste de La Provence dans son article du 15 mars. D'après certains médias (bien informés ?), c'est cette "fuite" qui a contraint Biosantech à organiser le 16 mars une conférence de presse dans la précipitation, alors que l'article dans la revue Retrovirology n'était pas encore paru. 

Portrait de jean-rene

Sauf si les "investisseurs" de la société de financement participative sont des pékins comme toi ou moi plus sensibles à une campagne de presse qu'à un dossier scientifique solide.

Portrait de la-vie-en-rose

Pour les pékins comme toi et moi, un dossier scientifique c'est du chinois. Yell

Portrait de jean-rene

Tu vas donner ton fric à une entreprise sur la base de l'article d'un journaliste ou d'une conférence de presse ?

Pas moi.