Le labyrinthe des passions

Pour celles qui étaient sur le chat hier soir, pour les autres qui n'y étaient pas...

La discussion peut se poursuivre ici, à l'abris des jugements......

 

Sophie

Commentaires

Portrait de Sophie-seronet

...j'ai retrouvé ce vieux sujet de forum qui faisait suite à un chat.

 

Pour celles et ceux qui aujourd'hui ont envie de parler de sexualité féminine, de plaisir, d'absence de plaisir, donnons-nous rendez-vous ici.

Je l'avais précisé la première fois, mais il est évident que le jugement n'a pas sa place ici et encore moins le cliché affligeant.

 

Secrètement. Sophie

Portrait de maya

ou je reviendrais mais pas ce soir.

C'est difficile même(et peut être surtout) pour les grandes gueules de parler de choses enfouies loin la ou ca fait pas mal.

 zoubis à tous

Portrait de bastetzoe

Je ne plus quand exactement elle m'a abandonnée cette fichue libido. A l'époque j'étais encore mariée. Je ne peux pas dire si çà correpond avec le début de ma trithérapie, mais je me souviens en avoir parler à mon Prof à l'époque.

Et puis il ya mon couple qui s'est mis à aller de plus en plus mal, la jalousie à l'encotre de mes amis seropos, le harcèlement moral, la violence verbale puis physique, tout cela fait qu'on se verouille complètement. on ne veut plus laisser à l'autre aucune porte d'entrée et surtout pas celle là !

Avec tout çà, c'est antidéprésseurs,anxiolytiques et somnifères alors tu mélanges le tout, tu secoues bien et çà te fais un cocktail détonnant. Comment veux tu t'y retrouver dans tout çà, faire la part des choses...

Mais il est sûr qu'avec de l'amour, elle revient un peu cette libido aux abonnés absent. J'en ai pour preuve, qu'il y a deux ans j'ai rencontré quelqu'un et avec l'amour elle a repointer son nez la vilaine absente. Mais quand les sentiments ont commencés à s'effilocher elle a fait demi- tour et est repartie.

Conclusion: il nous faut de L'AMOUR

Portrait de altelia

L'amour est le meilleur des aphrodisiaques!

Ceci dit, moi jusqu'à présent, ma libido a jamais vraiment foutu le camp!

Et des fois c'est aussi emmerdant que l'inverse (ben oui, si t'as personne en face).

Me souviens, après 2 ou 3 râteaux suite à la révélation du mal en moi (le mal est en moi, et donc plus jamais de  mâle en moi... argh, ça y est, mon clown est de retour), j'ai décidé de ne plus avoir de sexualité, pour pas souffrir... et finalement, après deux zans d'abstinence bon gré mal gré (plutôt malgré moi et donc très difficile) le premier qu'a voulu de moi, il m'a eue, tellement reconnaissante, un vrai brave toutou, de fait! et c'est peut-être pas le top pour avoir une relation saine...  du coup, quand je me suis pris un amant pour le plaisir seulement, ben je lui ai rien dit et ma libido et moi on s'en est  pas plus mal portées...

Et puis,  j'ai pris des psychotropes comme on dit (et je peux y avoir recours sporadiquement), eh ben ça m' l' a tassée  mais pas enlevée, ma pulsion de vie, oh que non...

enfin une autre chose qui me semble-t-il est importante, c'est que souvent la baisse de libido est associée à maladie (vu que le corps est occupé ailleurs), et notament les trucs gynéco., type mycose...ça parait bénin, mais ça peut enrayer du désir.

Voilà ce que je pense mais je suis en même temps bien consciente d'être quelqu'une de très très lutteuse dans la vie, on va dire une forte nature, et sans doute ça aide!

Portrait de maya

N'a pas grand chose à voir la dedans, le désir est crée par l'esprit. C'est la ou se situent tous les blocages féminins.

Certains traumatismes jouent plus sur certaines personnes que sur d'autres, et ils sont de différentes natures suivant les vécus.

ilserait bien trop simpliste de croire qu'être une "lutteuse" dans la vie ( car je pense l'être ) change quoi que ce soit, c'est juste se tromper de diagnostic. C'est mon avis après auto étude.

 

Portrait de altelia

c'est juste ce que tu dis, finalement dire que le caractère premier influe est plutôt faux!

je comprends sans être passée par là où tu es passée... en même temps j'ai eu quelques trucs pas rigolos, et une psychothérapie a suffit à accepter mes démons. Mias je suis consciente que il y a des trucs pires (que ce que j'ai pu vivre), et qu'une "simple" thérapie peut pas forcément juguler. Et là je sais pas si une réponse existe...

Portrait de maya

d'analyser le pourquoi des choses, on le fait forcément à l'aune de son propre parcours ce qui peut comme tu le vois fausser parfaitement la donne : n'est-ce pas tout l'intérêt du partage de connaissances  ?;-)

Je pense que l'équilibre acquis dans la "formation enfance", ce qu'on nous a fait passé comme messages sur la sexualité (même ceux qu'on a rejetés) ont un impact. 

Les ritournelles maternelles m'ont toujours révolté (le sexe c'est mal, c'est le truc des mecs, faut pas en parler surtout chut, ta vie de dépravée te conduira en enfer  etc )

sont le lit dans lequel se créent nos problématiques psychologiques.

On a beau par l'intelligence , la réflexion refuser toutes ces conneries, les messages dix mille fois répétés finissent par faire leur chemin malheureusement.

j'ai fait une thérapie d'une dizaine d'années, j'allais mieux à ce niveau, ça m'a rattrapé, j'avoue que j'ai laissé tomber l'affaire, trop de complications d'existence ont crée un sens des priorités ou je me dis bon à ton age, laisse tomber la neige, pense à manger , te soigner et vivre sous un toit décent.

JE SAIS que c'est une erreur quelque part, que ça me mine malgré tout forcément.