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bonjour,

j'aimerais savoir si certains d'entre vous ont ou ont eu des problemes de depression, anxiete, crises d'angoisses... du probablement aux médocs même si les médecins n'ont trouvé aucun raprochement?

Car pour mon cas, en 1998, j'ai débuté une trithérapie avec epivir+viracept+viramune : j'ai commencé par avoir des phobies (avion, foule, transports...), puis mes premières crises d'angoisses sont apparues (probablement aidées par le canabis et le tabac que j'ai arrêté très vite) avec pas mal d'anxiété, jusqu'en 2007. Lorsque j'ai arrété ce traitement pour un nouveau en 2007 la plupart des effets ont disparus.

Avec le nouveau traitement : Truvada+Reyataz+Norvir c'est le tour de la nervosité irritabilité assez soutenue, insomnies, cauchemars, asthenie et sentiment d'entrer dans une depression mais sans anxiété.

J'ai arreté ce traitement pour ces raisons au bout de 6 mois. Après un an de pause thérapeutique, je viens de reprendre ce même traitement qui me provoque exactement les mêmes effets au bout de 3 jours.

Et je suis inquiet car je me demande si je vais réussir à avoir un traitement sans tout ces effets. Le médecin ne comprend trop et j'ai un peu le sentiment d'être seul fasse a ca.

j'ai oublié de dire que je prend des antidepresseurs depuis 2000 (heureusement d'ailleurs) pour lutter contre ces effets qui ont été réduits un peu.

 

Commentaires

Portrait de texas303

Visiblement peu de personne ont l'air d'avoir ces problèmes, vu le nombre de réponses. Tant mieux car ils ne sont pas faciles a gérer. Je pense qu'il y aurait un gros travail de recherche afin de savoir, pour les gens comme moi qui ont des problèmes "Psy", ce qu'il en est. Les médicaments agissent'ils comme des amplificateurs, comme peut le faire le cannabis, voire tout simplement la caféine? ou bien agissent t'ils sur le cerveau en le modifiant ou le dégradant ?  Est ce reversible à l'arrêt du traitement?

C'est vrai que le VIH est vecteur de dépression, anxiété ou angoisses comme beaucoup de graves maladies. Mais comment faire pour savoir si ce n'est pas tout simplement les médocs qui fragilisent le corps commes beaucoup d'autres effets secondaires ?

Portrait de Kaaphar

salut texa,

Ben à mon avis, bien malin qui pourra te donner une réponse définitive à ta question tant les troubles psy peuvent avoir d'origines.

Si TOI tu penses que c'est l'association que tu évoques qui est à l'origine de ces désagréments, ben il faudrait en causer avec ton toubib et éventuellement changer de combinaison pour une que tu appréhendrais mieux.

Par ailleurs, tu n'y fais pas du tout allusion dans ton billet mais dans ton profil tu dis être aussi sous interféron qui lui est bien connu pour avoir potentiellment des effets "psy"  (3 tentatives de ttt dans les pattes, dont une en 2002 qui m'a complétement fait partir en vrille). Es-tu toujours sous interféron ??

Mais, si tu permets, je ne suis pas sûr qu'il soit pertinent de poser la question comme ça ("c'est les médocs ou non ?") ; si dans certaines situations il est bon de chercher à remédier à "la cause" ; dans ton cas tu n'as pas vraiment le choix : que ce soit pour ton VIH ou ton VHB, il te faudra prendre tes médocs en continu (en l'état actuel des connaissances) ; et avec cette approche, tu prends le risque de considérer tes traitements comme des "ennemis", donc ne pas bien les supporter (au sens sportif du mot : les aider) et ainsi avoir une observance plus ou moins fantaisiste.

J'ai bien connu cette escalade : insomnie, irritabilité, agoraphobie,troubles paniques et la kyrielle de médocs que les toubibs me proposaient pour seule réponse (je crois que j'ai testé tous les AD disponibles à l'époque) c'est sans fin !! Jusqu'au moment où je me suis un peu posé à moi-même en essayant de comprendre ce qui se passait à ces moments là et trouver (avec l'aide de quelques techniques plus soft - qui font sourire les intégristes de l'allopathie) les chemins pour gérer au mieux ces moments ; je ne dis pas que tout va bien dans le meilleur des mondes, je dis que j'ai appris à "gérer" sans trop recourir à la chimie même durant les 47 semaines d'interféron que je viens de traverser.

au plaisir

solidairement

Kaaphar

Portrait de texas303

salut kaphaar

pour répondre a ta question : j'ai été sous interferon  durant plus de 6 mois mais c'etait en 1995. Donc il y a longtemps. Je voulais dire que les médocs que je prends aujourd'hui me font le même effet que l'interféron a l'époque.

 J'ai vu mon médecin : je vais faire un génotypage la semaine prochaine pour essayer de voir ce que je peux prendre d'autre.

Je trouve très interessant ce que tu dis à la fin de ton message. Tu as eu beaucoup de problemes psy.

Tu as essayé de comprendre ce qui se passait: et a tu trouvé ce qui se passait ?

comment t'es tu fait aidé? quelles méthodes? ou peut être as tu une force de caractère que je n'ai pas ?

Moi j'ai essayé quelques trucs qui m'ont apaisé :l'acupunture, le shiatsu. Ca me détend un certain temps mais ca dure pas longtemps. Je suis contre aussi prendre trop de médocs (je sais c'est paradoxal). Si j'étais séronégatif, je serais bio a fond, homéopathie, bref tout ce qui n'est pas toxique,mais bon, chacun ses rêves...

Depuis le premier message, j'ai un peu fait ma propre cuisine : je ne prend plus que le Truvada et mes effets les plus insuportables ont presque disparu. Je pense que je ne dois pas supporter le Reyataz ou le Norvir (le Norvir est,à priori déconseillé pour les gens qui ont des problèmes psy, d'après Act-up). Le Truvada est quand même très fort et, le prenant pour midi, je suis asommé pour le restant de l'après midi. Je pense que c'est pas normald'être dans cet état, car c'est pas vraiment une vie puisque je ne peux rien faire...

bye 

Portrait de karambar

Salut je me baladait sur les forums car cela fait deux semaines que je prend un nouveau traitement : Truvada+Reyataz+Norvir et je me demandais si j'etais  le seul a sentir des trucs bizarres

Je me surprend à me dire que si mon dernier jour arrive je m'en fou completement avec une attitude tres zen comme si j'avais atteind le nirvana cela rejoint ce que vous ditez tres bien :"une depression sans anxiete"

J'ai aussi des cauchemards angoissants humiliants

j'ai des douleurs au coeur et en bas du ventre  à droite ,j'ai les yeux qui deviennent jaunes (pour les yeux mon medecin m'avais  mi au courant)

j'ai la sensation d'etre epuisé au moindre effort et une sensation desagreable d'etre tres lourd  apres avoir mangé

Encore 10 jours de traitement en test et j'en parle à mon medecin

Portrait de texas303

c'est bizarre car moi j'ai des douleurs en haut du ventre a droite, au niveau de la vésicule ou du foie je crois...

J'ai également des cauchemars avec des histoires abracadabrantesques que je raconte quelquefois  tellement elles sont zarbis. j'ai aussi la sensation d'etre épuisé tout le temps aussi.

par contre tu dis : "depression sans anxiete". je voyais pas ca comme ca mais maintenant que tu le dis, je trouve que c'est pas faut.

je précise que tout ca ce n'est qu'avec le truvada. j'avais aussi le reyataz et le norvir mais j'ai été obligé d'arreter car trop d'effets secondaires comme je l'ai dis plus haut.

Par contre, je ne comprends pas ce que tu décris comme douleur au coeur...

Portrait de Luca

J'en ai pris pendant 1 ans environ, et hors le fait qu'il tape pas mal sur le foie, il m'a donné aussi des coliques néphrétiques en cristallisant dans mes reins. (beaucoup de cas m'as dit mon médecin)tout ça accompagné de fatique latente (souffrance du foie) alors soit disant c'était un molécule révolutionnaire parce qu'elle ne favorisait pas l'apparition du cholestérol et des triglycérides mais si elle bouzille les autres organes à coté, je vois pas l'intérêt.

Sinon, niveau psy, j'ai rien observé de spécial mais le VIH et les différentes molécules que j'ai prises m'ont déjà rendu à moitié cinglé...

Bon courage et n'hésitez pas a questionner les médecin pour savoir les vrais effets.

Portrait de texas303

que veux tu dire quznd tu dit que le vih et les médocs t'on rendu à moitié cinglé Luca ?

j'aimerais que tu nous donne plus de précisions... 

Portrait de StopleMonde

 Bonsoir, Moi je suis sous Truvada/Sustiva depuis deux ans et depuis les premières prises je fais des cauchemars complètement débiles, voir même dégradant et fantasmagorique, je suis dans des situations complètement dégantées.

Avant j’étais une personne très sociable, souriante,  j’adorais m’amuser et prendre la vie par les deux bouts, très sportive. Depuis le traitement, je suis dans une lassitude de vie et une profonde dépression.

J’ai tout plaqué, mon boulot et ma vie familiale, j’ai tout envoyé balader.

J’ai l’impression de ne plus avoir aucune force de lutte, mais je n’ai aucune anxiété sur ce qui pourrais m’arriver, voir même si cela m’arriver j’en serai soulagée, mais je n’ai pas ce courage là non plus. De plus je suis devenu complètement farfelue dans ma façon de pensée, avec parfois des propos complètement incohérents qui me posent beaucoup de difficulté quand je suis dans un milieu social.

La seule chose c’est que maintenant j’ai peur de tout, de la foule, de la violence et de tout ce qui pourrais être agressif pour moi, je me suis isolée dans une solitude et même si mon toubib me dis que cela n’est pas simplement du au traitement, je commence sérieusement à avoir des doutes.

Car j’ai l’impression de devenir parano.

Pour ce qui est des douleurs, j’ai de gros soucis au niveau des jambes, dés que je fais un effort, genre randonnée, c’est un calvaire pour m’en remettre.

Je n’ai aucun suivi psy, car mon toubib estime que je n’en ai pas besoin et que tout cela est normal ?????????

 

Portrait de CAROLE

moi aussi avec Reyataz, Truvada et Maraviroc j'ai des cauchemards et des rêves affreux, incroyables.

mais est ce que cela provoque des calculs comme crixivan? vraiment?

Portrait de munny

Tout ce que tu vis pour tes cauchemards, c'est le sustiva qui te le procure. J'en sais kk chose je l'ai pris pendant 5ans!!! Donc bonjour les dégats... Crise d'anxiété, attaque de panique, dépression, cauchemards, humeur instable... J'ai mm fais une tentative de suicide quand je prenais ce médoc.

Un conseil, demande a changer de suite ce médoc a ton Doc. Il y en a d'autre tout aussi éfficace mais sans ses effets là. pour la douleur au niveau des jambes il est possible que se soit le truvada. Bien que moi je le prends associé ac norvir et reyataz et je n'ai pas eu de soucis. En effet il est possible que tu n'est pas besoin d'un psy parceque c'est le sustiva qui te fait vivre ça!!! C'est pas un médoc ça, c'est un hallu. lol

Bises

Un jour sans rire est un jour de perdu

Portrait de Luca

Je plaisantais en disant ça mais pas complétement, le sustiva par exemple m'a fait beaucoup de mal ( 6 ans de ttt c'est trop long) en me donnant des problèmes d'anxiété qui reviennent parfois.

Je voulais dire le VIH et tout son cortége d'angoisse de dépression, de traitements ect fragilise psycholiquement.

Portrait de Luca

Moins que le crixivan mais chez certaines personnes qui ont déjà une petite insuffisance rénale oui ça provoque des calculs. Il y a beaucoup de cas demontrés dans la littérature médicale.

Pendant une crise j'ai récupéré le calcul responsable et mon médecin l'a fait analyser, c'était du reyataz pur .

Portrait de Luca

Tes symptomes ressemble bien au effets secondaires du sustiva, les pensée incohérentes qui vont trop loin a partir d'un petit détail c'est tout à fait ça. Une sorte d'hyper activité cérébrale. Je te conseille de changer de traitements ou de médecin, inutile de détruire cette partie de ta vie avec le sustiva, on est déjà assez a être passé par là.

Portrait de madelin40

J'ai aujourdh'ui franchement des doutes concernant de possibles effets secondaires d'ordre psychologiques du Truvada ou de l'association Truvada/Kaletra.

Je suis sous Truvada depuis peu de temps et je me sens beaucoup plus sensible face aux évènements difficiles.

Ces effets ont été au départ amplifiés car je ne m'y attendais pas du tout. Aujourdh'ui je prends conscience de l'impact de ce médicament sur ma psychologie et je suis par conséquent beaucoup moins paniqué.

Il n'est, certes pas, aisé d'être affirmatif sur cette question mais le fait de changer de traitement n'est pas sans incidence, psychologique en l'occurence, sur certains organismes et cela semble être amplifié avec certains médicaments ou certaines associations de médicaments.

Portrait de maya

yo luca, je croyais avoir lu que le reyataz était déconseillé pour les co inf (hepatotoxik?°) , comment se fait il qu'on te l'ait precrit ? 

 

Portrait de Luca

D'après le labo qui vends le reyataz, mis à part le fait qu'il entraine une augmentation de la bilirubine (blanc des yeux jaune et même peau jaune), il n'a pas d'autre effet délétère sur le foie. C'est évidemment une escroquerie. En ce qui me concerne les marqueurs du mon bilan hépatique on doublé malheureusement en restant dans les normes ce qui fait que mon medecin me l'a qd mm laisse pendant un an mais quand j'ai eu mes problèmes de reins, coliques néphrétiques et hématurie, il était temps d'arrêter.

Portrait de CAROLE

Mais comment le médecin contrôle ton foie, je veux dire avec quelles analyses exactement, ouh là là ça me fait paniquer.

et puis j'ai eu tellement de calculs trois opérations dis moi pas qu'c'est pas vrai lol, je rigole mais je panique un peu quand même

Portrait de ecceomo

C aussi ce que j'ai boosté avec Norvir.

Tu dis  : " En ce qui me concerne les marqueurs du mon bilan hépatique on doublé malheureusement en restant dans les normes ...", si tes marqueurs hépatiques sont dans les normes qu'ils doublent ou pas c'est pas un problème, il y a plein de chose qui les font bouger. Dans mon cas, mon hépatite est guérie, mais j'ai souvent les transaminases et les triglycérides au dessus du plafond (alors que justement question que j'ai fait un infarctus, on cherche à les faire baisser. Pas de cholestérol... On continu car cela semble être encore le moindre mal.

Depuis que je le prend, je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a trouvé une mine superbe et bronzée (je n'ai pas le blanc des yeux jaunes) et même si ça peut être un atout, moi , ça me gave sérieux parce que j'en connais la cause... mais bon, ça compense les lipo-dystrophie !!!

 

Quand aux effets sur les reins, c'est grave et on m'a conseillé de boire ( h2O ! ) 

 je n'ai pas de problème et on surveille (merde je ne sais plus comment ça s'appelle) lors des examens.

toi, tu y as eu droit.. pas cool

 

@+

ecceomo 

 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de Luca

Ton médecin ne contrôle pas tes transaminases ? ALAT, ASAT Gamma GT. C'est ça le bilan hépatique.

Quant au calculs dus au réyataz, tu devrais en parler à ton médecin si tu en as déjà eu et que tu es fragile au nveau des reins.

Ecceomo, pour les reins c'est la créatinine qu'on surveille.

Portrait de ecceomo

bien sur que si

(d'ailleurs je l'avais écrit...transa...  ) 

et la créatinine, c bien ça, et on l'a surveille épisodiquement même si je n'ai pas de problème.

 

concernant mon suivi médical, les différentes molécules, j'ai pendant 17 ans suivi toutes les infos médicales me concernant et + encore celle de mes proches... et puis , j'ai mis mon sida au placard (prend encore trop de place) et depuis, je suis presque indifférent avec  ces connaissances, bizarre non (mais j'ai un pool médical avec qui j'ai confiance depuis 9 ans et je creuse le sujet que quand un problème devient chaud... on n'est pas toujours d'accord)

 

envie de vivre autre chose

 

@+

Pier 

 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de piloosoleil

Je suis  également sous kaletra et truvada depuis bientôt 3 ans je ressent effectivement cette sensibilité accrue aux evenements qui m'entourent mais qui ne me touchent pas forcément de prés. le moindre truc me trouble, un bouquin,  une info, la lecture d'unmessage ici ou là,  tout et rien me donne parfois envie de chialer.

Reflexion faite , je ne me souvient d'avoir été comme ça avant. certes j'ai toujours été de nature plutot sensible mais à ce point!

Ceci dit, cette association a été mise en place juste aprés la greffe , événement qui a fragilisé pas mal ma pôvre petite cervelle.

Alors à savoir qui, du ttt hiv , du ttt anti rejet, qui des differentes molécules associées à tout ce bouzin, fouttent la merde???????

j'ai rdv demain pour le shake up mensuel avec le staf hospitalier, j'leur demanderai ce qu'ils pensent du copinage truva et kale.

Portrait de texas303

Un médecin généraliste qui dit qu'on n'a pas besoin de psy car il estime qu'on en a pas besoin, je suis désolé mais : et le principe de précaution ?

Comment en un quart d'heure de consultation il arrive à cette synthèse ?

Il me semble que pour être psy, il y a 4 ans d'études en plus pour un médecin?

(en reaction au message de Munny)

Il faut quand même savoir que, comme dans toutes les professions, il y a de bons médecins et de très mauvais médecins. Le problème est que c'est une profession qui est très protégée et que donc un médecin peu faire ou dire tout et n'importe quoi.

Un conseil Munny : change de médecin. Car le jour ou (je ne te le souhaite pas) tu aura un problème psy plus grave, tu regreteras de ne pas être allé voir ailleurs. 

En plus quand j'attend un médecin dire qu'il n'y a pas de problème psy alors qu'on sait que n'importe quelle maladie grave apporte déjà des problèmes psy.... et sans même parler sur ce qu'on commence à savoir avec les interactions avec le vih, les médocs....

Portrait de yac44.49

Depuis environ 2 à 3 ans, je connais aussi ce genre de situation, d'éprouver une émotion, la larme à l'oeil...alors qu'avant,  pour cette même situation, le ressenti était différent, pas aussi déconcertant .

Les médicaments me semblent contribuer à cet état d'être, sans penser accorder plus d'importance à une molécule qu'à une autre ( je ne connais pas Truvada...), cette chimie modifie probablement ma nature émotionnelle, en particulier, une certaine perte de maîtrise physique de mes émotions. Parfois je dois reprendre  " mon souffle " pour me ressaisir.

C'est un peu comme si je n'avais plus la même présence physique ! Une sorte de prise de conscience d'un état d'être " Passif ", prenant tout à  " son compte ", s'identifiant à la perception émotionnelle, perdant les limites, physiques, de qui je suis, sur ce plan !

C'est grave docteur de perdre ses limites physique de qui je suis ?

Est ce une prise de conscience que les traitements peuvent m'ancrer davantage sur le plan émotionnel que physique ? Un plan où il n'y a pas de limites, où l'on peut prendre facilement le problème de l'autre, si l'on a ce coté sacrificiel en soi... 

J'ai des Emotions, mais je ne suis pas mes émotions,je suis le Soi...C'est un exercice de technique de désidentification...que j'oublie bien souvent de faire.

Bref, j'ai ce ressenti particulier de perdre une certaine maîtrise de soi, me demandant alors d'être plus présent, de reprendre conscience de mon souffle , de retrouver mon centre , à  l' intérieur, sans me laisser trop influencer par la perception de l'extérieur,savoir prendre du recul et être dans un rôle d'Observateur, conscient...dans la mesure de mon possible.

C'est aussi en fonction de la Sensibilité Personnelle,Impersonnelle... reste à chacun de définir ses Valeurs pour savoir à quoi il est sensible ...C'est quoi mes valeurs ? 

Bon, c'est livresque comme commentaire, c'est aussi mon état du jour,

Bien à vous,

Yack

Portrait de Jariten

Et si tout ce que tu décris n'était pas l'effet de médicament, de molécule ou que sais je...?

 

Je ressens ce que tu décris depuis mes 12ans, age auquel j'ai été atteind par une maladie grave. Depuis, j'ai effectué thérapie sur thérapie, j'ai vu des "chologues" et des "chiatres" des coachs de tous poils... j'en suis arrivé à cette idée marrante mais à mon sens interessante: "et si, finallement, j'étais dans le juste?", "Et si, finallement, la conscience d'être mortel, m'apportait ce que tant d'autres perdent à vouloir se "désidentifier" de leurs émotions?", "et si, finallement, se séparer de ses émotions, prendre du recul, n'était qu'un souhait calculé d'une société qui a bien trop peur de vivre et se contente de survivre?".

 

 Alors oui je suis une personne qu'on dit "à fleur de peau" mais j'assume, et je me plais comme ca! 

 

Désidentifier...quel sale mot! Qui veut bien dire ce qu'il veut dire, le préfixe "Dés" exprime une cessation, et "identifier"  signifie "reconnaitre quelqu'un ou quelque chose"... Alors finallement, "se désidentifier" en francais, signifierait "cesser de se reconnaitre"... Si c'est amusant pour certains de ne plus être soi, l'idée seul de ce concept est pour moi perturbante!

 

Alors bien sûr, je vis en décalage du monde, car aujourd'hui, montrer et assumer ses émotions c'est mal vu, c'est symbole de déséquilibre. Mais je suis heureux, parce qu'en accord avec moi même! Et quand j'observe les désidentificateurs (beh vi j'invente des mots hein^^)  je suis pris de l'intime conviction qu'ils sont heureux car ils sont (attention, ceci est un jugement de valeur...) "naïfs" (j'aurais pu écrire "stupides" mais j'aurais peut être été moins bien compris)! 

 

Alors, pour revenir à l'idée initiale, peut être n'est ce pas dû au chimique, mais bien à cette "finitude" bien plus présente à l'esprit avec une maladie comme la notre qu'au naturel... Lr fait d'être mortel et surtout, le fait d'ena voir conscience, permet peut être de faire sortir des émotions longtemps refoulées au nom du "correct"! 

Portrait de jean-rene

Jariten, je suis bien d'accord avec toi: c'est très important, pour nous séropos, d'exprimer nos émotions, même si certains nous regardent avec amusement ou pitié.
Cela nous permet de décharger notre besoin de dire combien nous aimerions être compris et, si possible, aimés.
Et puis, sans vouloir faire de provoc, ça déstabilise un peu tout ce monde bien pensant qui a peut-être besoin de nous pour se réveiller de sa bonne conscience.
Portrait de ecceomo

et si....

à force de devenir vieux , ça veut dire que le temps nécessaire à une somme d'expérience a existé.

 je fais une analyse de la sensibilité assez voisine de la tienne..... j'y rajoute une dose d'humilité en rapport à la possibilité d'être dans l'erreur, ne pas tout accorder à la certitude.

être sensibile, cela dépend aussi si cela est pour soi seul ou éclabousse les autres. .. s'ouvrir peut être un cadeau de fraternité, mais aussi quelque chose d'incommunicable...

 

ecce 

 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de yac44.49

En évoquant le terme de désidentification, je cherche seulement à reconnaitre d'autres aspects de moi-même , pour une même situation...je ne suis pas que cela.

J'ai des émotions, mais je ne suis pas que mes émotions. Elles changent constamment, tout comme mes pensées...

Donc pour moi ce terme signifie qu'une autre lecture, interprétation, ressenti...peuvent être envisagés et me donner une manière d'être, plus globale, plus entière; plus de moi-même.

J'ai cette tendance à être comme une éponge, d'absorber les aspects émotionnels de la vie qui se déroule devant moi, donc de mon interprétation de la vie des autres.

Je ne cherche pas à enfouir mes émotions, mais peut être à y donner la " juste " place.( c'est quoi le sens du mot juste ?  ).

D'apprendre à dire ce que je ressens m'est bien nécessaire, c'est même primordial pour édifier mon système de  "défenses intérieures ", j'ai besoin d'apprendre à définir mes limites, et aussi au niveau de ma nature émotionnelle. C'est une question d'équilibre, et en bien des circonstances dans cette existence, j'ai l'impression de marcher sur un fil et d'éprouver une sensibilité à l'environnement " extérieur ", me faisant perdre mes repères intérieurs...et je tombe parfois, c'est l'accident !

Donc pour moi, se désidentifier c'est de trouver mes limites, l'équilibre entre ouverture et fermeture, afin d'affiner mon Système de Protection, avec l'humilité de reconnaître cet apprentissage d'éveil de la conscience. 

Cette sensibilité est de ma Nature, soit, mais je remarque tout de même que ma perception de l'effet secondaire de certaines médications, où autres, sont des amplificateurs d'un aspect de moi-même alors qu'une Autre Expression est possible !

Je ne suis pas que cela, mais en même temps, je suis cela, et cela, c'est Moi.

Yack.

Portrait de nikkib

Bonjour

 

pour ma part je prends sustiva et truvada

 

au départ j'avais des sensations d'ébriété et des vertiges ...

c'est passé ..

 

puis du jour au lendemain j'ai commencé à changer d'humeur pour un oui et pour un non .. .

1h euphorique

1h tyrannique

1 h je pleurais ..

 

et je suis devenu super sensible, émotif, alors que je ne suis pas du tout comme ça ..  je suis allé voir une psy ... elle m'a dit que je ne faisais pas de dépression, mais que je subissais les effets induits par le sustiva ..

 

je me sens sans arrêt comme dans une fête forraine .. ca monte ca descend .. et ma patience légendaire commence à s'effriter sans raisons , parfois je ne me contrôle plus du tout .. et tout ça .. ca m'enerve vraiment !  

Portrait de nikita

<p>bonjour, JE VAIS TE REPONDRE DANS LE TEXTE EN MAJUSCULES j'aimerais savoir si certains d'entre vous ont ou ont eu des problemes de depression, anxiete, crises d'angoisses... du probablement aux médocs même si les médecins n'ont trouvé aucun raprochement? ET PERSONNE NE POURRA TE LE DIRE. SI TU AVAIS DEJA TENDANCE A FAIRE DE LA DEPRESSION OU DE LANXIETE, IL PEUT ARRIVER QUE LES MEDOCS SURENCHERISSENT EN LA MATIERE. MAIS CELA N'EST PAS CERTAIN DU TOUT. IL SE PEUT AUSSI QUE LE FAIT DE PRENDRE DES MEDICAMENTS METTE TON ORGANISME ET TON PSYCHISME EN COLERE OU EN DEPRESSION. A TOI DE VOIR. Car pour mon cas, en 1998, j'ai débuté une trithérapie avec epivir+viracept+viramune : j'ai commencé par avoir des phobies (avion, foule, transports...), puis mes premières crises d'angoisses sont apparues (probablement aidées par le canabis et le tabac que j'ai arrêté très vite) avec pas mal d'anxiété, jusqu'en 2007. Lorsque j'ai arrété ce traitement pour un nouveau en 2007 la plupart des effets ont disparus. BON. TU T'ES PRIS EN CHARGE ET TU AS DECIDE DE CHANGER DE TRAITEMENT. LE SIMPLE FAIT DE DEVENIR ACTEUR ACTIF ET NON PLUS PASSIF TE FAIS ALLER MIEUX. JE ME TROMPE ? Avec le nouveau traitement : Truvada+Reyataz+Norvir c'est le tour de la nervosité irritabilité assez soutenue, insomnies, cauchemars, asthenie et sentiment d'entrer dans une depression mais sans anxiété. OUH LA LA ! TU ME SEMBLES AVOIR DES DISPOSITIONS POUR T ANALYSER. MAIS FAIS-TU LA BONNE ANALYSE ? NO LO SE</p><p>J'ai arreté ce traitement pour ces raisons au bout de 6 mois. Après un an de pause thérapeutique, je viens de reprendre ce même traitement qui me provoque exactement les mêmes effets au bout de 3 jours. QUAND ARRETERAS TU DE MALMENER TON ORGANISME ? LIS MON EXPERIENCE EN LA MATIERE. QUI N EST QUE MON EXPERIENCE MAIS NOUS SOMMES BIEN TOUS SUR CE SITE POUR ECHANGER DES EXPERIENCES ET PUIS ENSUITE POUR REFLECHIR ? NON ? J AI FAIT UN ARRET DE TT DURANT 4 ANS DE 2003 A 2007 ET JE M EN SUIS TRES BIEN PORTEE. JE REFUSE CATEGORIQUEMENT DE REPRENDRE UN TT EN CE DEBUT D'ANNEE.

Portrait de nikita

CAR J AI REPRIS UN TT IL A Y UN AN SUITE A UNE PERITONITE. PERITONITE QUI N AVAIT PEUT ETRE RIEN A VOIR AVEC LE VIH. MAIS PERSONNE NE POURRA JAMAIS LE DIRE. PAS MEME LE MEDECIN QUI ME SUIT ET QUI ACCEPTE SON IGNORANCE EN LA MATIERE. ALORS LES MEDOCS JE SUIS  BIEN ALLEE LES CHERCHER A LA GRANDE PHARMACIE DE L HOSTO ET JE LES AI MIS AU FRIGO. PRES DU CAMEMBERT MAIS CHACUN DANS UN TUPERWARE. IL PARAIT QUE L UN DES MEDOCS PEUT FAIRE JAUNIR LE BLANC DE L OEIL. ALORS J ATTENDS QUE LE FRIGO CLIGNOTE EN JAUNE, AVEC SES LAMPES INTERIEURES. LE FAIT DE PRENDRE SA VIE EN MAINS, SON TRAITEMENT EN MAIN, QUE CE SOIT EN ACCORD AVEC LES MEDECINS COMME JE L'AVAIS FAIT LA 1ERE FOIS EN ETANT SUR LILLE, OU J AI DU ME BAGARRER, LE FAIT DE PRENDRE SA MEDICATION EN MAINS FAIT UN BIEN FOU ! DURANT CET ARRET DE TRAITEMENT, LA VIROLOGIE QUI A FAIT UN BON EN AVANT LE 1ER MOIS DE L ARRET, A TOTALEMENT DISPARU A PARTIR DU 2ème MOIS. POUR REMONTER EN DOUCEUR SUR 4 ANS. JUSQU A EXPLOSER LORS DE MA PERITONITE. MAIS C EST TOUT A FAIT COMPREHENSIBLE. POURQUOI UNE PERITONITE ? MON ARGUMENT : J ETAIS EN TOTALE SOUFFRANCE PAR RAPPORT A CE QUE VIVAIT MA FILLE AINEE. ELLE SE FAIT BATTRE PAR SON MARI. ET CELA ME DECHIRAIT LE VENTRE, EN TANT QUE MERE DE SON ENFANT. TU LE CROIS OU PAS ? TOUT COMME JE ME SUIS FAIS UN DECOLLEMENT DE RETINE SUR L AUTOROUTE LORSQUE JE ME RENDAIS CHEZ LE NOTAIRE POUR FINALISER MON DIVORCE. TOUT COMME JE ME SUIS FAIT ETC ETC ETC... CELA S APPELLE LA SOMATISATION. C EST RECONNU PAR LA MEDECINE. ALORS QUE CONCLURE DE TOUT CECI ? CE QUE CHACUN VEUT BIEN Y TROUVER ET ACCEPTER DE COMPRENDRE.  MA DEMARCHE PERSONNELLE DERANGE CERTAINS, INTRIGUE D’AUTRES ET ENTHOUSIASME CEUX QUI M’AIMENT ET ME CONNAISSENT.

Portrait de nikita

JE TRAVAILLE DEPUIS 2 ANS AU CHU DE REIMS A MI-TEMPS ET EN CDD EN TANT QUE SECRETAIRE COORDINATRICE DU GROUPE AUDITION CHAMPAGNE ARDENNE. IMPLANTS COCHLEAIRES. </p><p>J EN SUIS LA. IL FAUT QUE JE TE DISE QUE J AI UN ENORME ATOUT. POUR MA VIE PERSONNELLE. JE PEINDS, JE SCULPTE, JE POETISE, ETC ETC. CAR J AI DES DISPOSITIONS INNEE ET QUI ME VIENNENT DE MA FAMILLE ARTISANS DES DEUX COTES ET SUR PLUSIEURS GENERATIONS. REGARDE DANS MON BOOK JE AI MIS HIER QLQ PHOTOS DE TABLEAUX ET DE COMPOSITION QUE J AI FAITS. SOIT DANS LA SOUFFRANCE SOIT DANS L URGENCE. CELA S APPELLE DE L ART-THERAPIE. TOUT COMME LA PAROLE AUPRES DE N IMPORTE QUI PEUT T AIDER. LA PSYCHOLOGIE ET L ECOUTE ATTENTIVE SANS AUCUN JUGEMENT ETANT LA BASE DE CETTE NOUVELLE SCIENCE, ISSUE DE LA PSYCHANALYSE.</p><p>Et je suis inquiet car je me demande si je vais réussir à avoir un traitement sans tout ces effets. Le médecin ne comprend trop et j'ai un peu le sentiment d'être seul fasse a ca. DONC TU N ES PAS SEUL. SE SAVOIR A PLUSIEURS CA AIDE. MAIS ANALYSER LES SITUATIONS, NOUS QUI SOMMES DIRECTEMENT CONCERNES, CELA AIDE ENCORE PLUS. J AI RAISON ? OU J AI MES RAISONS ? NO LO SE ALORS ASTA LA VISTA j'ai oublié de dire que je prend des antidepresseurs depuis 2000 (heureusement d'ailleurs) pour lutter contre ces effets qui ont été réduits un peu. J EN AI PRIS MOI AUSSI DE TEMPS A AUTRE.

Portrait de nikita

JE PENSE QU IL FAUT SE SERVIR DES MEDICAMENTS IDOINES QUI AIDENT INDENIABLEMENT. JE NE REJETTE ABSOLUMENT PAS LE BIEN FONDE DE LA MEDECINE ACTUELLE QUI SOIGNE. MAIS SOIGNER LE MALADE EN COMBATTANT LA MALADIE, JE SUIS POUR. PAR CONTRE, COMBATTRE LE MALADE POUR SOIGNER SA MALADIE EN LUI IMPOSANT DES TRAITEMENTS QUE SON CORPS A DU MAL A ASSIMILER SI LES EFFETS SECONDAIRES PERSISTENT ET S INSTALLENT. NON MILLE FOIS NON. ET JE TERMINERAI EN AFFIRMANT HAUT ET FORT QUE CE POINT DE VUE EST LE MIEN, QUE JE L EXPOSE MAIS NE DEMANDE A PERSONNE D'Y ADHERER. JE NE FAIS PAS DE PROLELYTISME (TERME RELIGIEUX POUR FAIRE ADHERER LES GENS A UNE CROYANCE) JE VIENS SUR CE SITE POUR PARTAGER MON EXPERIENCE AVEC LES AUTRES SERO. JE ME DECLARE DORENAVANT SERO= CAR SERO- INTRIGUE ET FAIT SE POSER BCP DE QUESTIONS A BCP DE MONDE. ET JE N AI PAS TROP DE TEMPS A PERDRE EN ENERGIE GASPILLEE. J'aurais aimé me montrer également sous la forme d'une matriarche. Qui conduit son troupeau de soeurs, filles, tantes... jusqu'au bord du nouveau monde. Les mastodontes sont également les bienvenus. Mais chaque chose en son temps.

Portrait de frabro

Les effets du sustiva sont suffisemment connus en la matière pour que les médecins puissent réagir lorsque de tels effets apparaissent.

D'autre part, il y a tellement de combinaisons possibles des antiviraux de toutes sortes que maintenir un traitement qui démoli psychologiquement le patient est une absurdité.

J'ai essayé jadis le sustiva et l'ai arreté au bout d'une semaine.

N'hésitez pas à stopper les médocs qui vous démolissent et parlez en tout de suite à vos médecins, c'est la seule voie possible !

Ajouter des médicaments supplémentaires pour combattre les effets des précédents est à mon avis une autre anerie, surtout les médocs psychotropes qui vont vous rendre dépendants. 

Bises à tous et bon courage 

Portrait de panam75019

N'hésitez pas à parler des effets de votre traitement, il faut tant que faire ce peux que ce soit lui qui s'adapte au mieux à vous plutôt que l'inverse.

J'ai pour ma part la grande chance de ne pas subir d'effets indésirable majeur mais ce n'est pas pour ça que je pense que mon traitement soit le meilleur, c'est celui qui pour l'instant me convient.

Et toutefois je vais me faire l'avocat des sustiva, kaletra ou autres, certes ces médicaments ont des effets, il faut simplement que vous trouviez dans votre balance de tolérance celui qui soit le mieux adapté quand c'est possible, mais il y a un effet que je n'oublie jamais quand je prends mon traitement, cet effet c'est que je suis vivant, c'est que j'ai un espoir d'avenir, espoir qui s'envelora si je venais à arrêter ce traitement, comme toute chimiothérapie le traitement n'est pas qu'un ami mais ce n'est en tout cas pas un ennemi et quiconque vous direz le contraire est un meurtrier.

Et SOYEZ ACTEUR ne laissez personne conduire le véhicule qui vous conduira vers le mieux être, dialoguez, imposez votre point de vue, le principal médicament de la réussite de votre avenir c'est vous...

Portrait de gandalf

Salut à toutes et à tous ! Comment suis-je venu sur ce fil de discussion ?... J'ai tapé "Dépression" dans le moteur de recherche et me voilà ! Mon éPACS est séropositif depuis 2005, et sous traitement (Intelence + Truvada), après avoir vécu l'enfer "Sustiva" (cauchemards, état d'ébriété après la prise). Je représente la face méconnue du VIH qui est celle de celui qui accompagne et assiste un séropositif. Mon éPACS s'enfonce inéxorablement dans une dépression sévère où l'envie de ne plus rien faire se nourrit vicieusement de rien faire effectivement. Plus d'idées, plus d'envies, plus de désirs ni de plaisirs :  à quoi bon puisque cette maladie bouche tout l'horizon ? Alors que le traitement marche très bien, que les effets indésirables majeurs sont inéxistants, que l'observance est scrupuleuse (je veille au grain dans les coulisses ...), les effets secondaires réels ou supposés sont érigés en justification ultime pour l'abandon de tout ce qui fait le sel de la vie. Cette dépression est nourrie par un état antérieur à la contamination, un terrain favorable, mais ces traitements y participent-ils aussi ? C'est ce genre d'information que je viens chercher ici et surtout votre aide, vous qui traversez ces moments-là, ou qui même les ont dépassés. Que puis-je faire pour l'aider ? Quelle corde dois-je activer ? La complaisance ? Je m'y refuse ... Comment transformer un contemplateur passif en un acteur offensif ? J'ai vraiment besoin d'aid car là, je suis complètement à sec ! Cette séropositivité se joue sur la scène de notre huis-clos de couple, mo néPACS se refusant à contacter, discuter ou cotoyer d'autres séropositifs avec qui partager une expérience, un vécu ...

Merci et a++++

Portrait de avion

C'est extrêmement difficile de te faire part du moindre conseil, compte tenu de la situation.

Une chose est sûre, c'est malheureusement que le partenaire attitré n'est pas nécessairement le mieux placé pour démêler ou apaiser un contexte dépressif, de par ton engagement qui est tout sauf neutre.

Alors ? Quelles autres solutions envisager ?

1. En parler tous les deux à votre médecin traitant, un médecin de ville plus qu'un médecin hospitalier. Et le laisser en parler seul avec votre médecin. Déjà voir s'il accepte de prendre un petit traitement, s'il s'agit bien sûr d'une dépression et qu'il la reconnait.

2. Essayer de l'encourager à renouer des contacts extérieurs, collègues, amis, famille, dans la mesure du possible, afin de retrouver d'autres pôles d'intérêt à vivre. Mais celà ne peut marcher que s'il le désire, et pour le désirer une fois la dépression installée, il n'existe que le traitement anti-dépresseur. Envisager une psychothérapie avec un professionnel n'est pas inutile, mais s'il y a urgence, ça n'aura aucun effet.

3. Si aucune de ces solutions ne fonctionne, ne reste qu'à le tolérer dans cet état, sans pour autant que tu te mettes à déprimer à ton tour, car c'est le risque.

4. En cas d'aggravation sévère, il reste toujours la possibilité d'une hospitalisation sur demande d'un tiers, notamment s'il mets sa vie en danger, et ceci se demande avec l'accord d'un médecin, mais il s'agit vraiment de l'ultime solution quand plus rien ne fonctionne et qu'on a perdu tout espoir, donc en dernier recours.

Voilà, bon courage à vous.

Portrait de jean-rene

Tout à fait d'accord avec Avion, Gandalf.
Surtout ne te crois pas responsable de sortir ton conjoint de sa dépression.
Le mieux qu'il ait à faire est de suivre les conseils d'Avion: médecin traitant puis psychothérapeute qui prescrira ou non un anti-dépresseur.
Le mieux que tu aies à faire est de te maintenir dans la meilleure forme mentale possible (distractions diverses) afin que tu puisses encaisser les coups de déprime éventuels de ton conjoint.

Bon courage.

Portrait de maya

Ton mec semble avoir une sacré chance de t'avoir. S'en rend il compte ou estime t il que du fait de sa maladie tout est normal ?

quand tu dis 3Cette dépression est nourrie par un état antérieur à la contamination, un terrain favorable, "

c'est parce que tu connais son parcours antérieur ?

depuis combien de temps il est com ca? 

parfois Ca peut être bénéfique de secouer un peu les gens. la maladie ne nous confère pas que des "droits", les autres n'en sont pas responsables . Il faut qu'il prenne conscience que s'il va pas bien, ca rejaillit fatalement sur toi et donc  sur votre couple.

que ta patience et ton amour sont la mais que t'as pas signé un bail pour l'enfer non plus si c'est la direction qu'il veut prendre. Le bousculer un peu, le faire réagir au fait que tu existes et que son comportement n'est pas que son proiblème à lui.

. Tout ça, gentiment sans jugement mais fermement:  c'est aussi ta vie, il est normal que tu te battes pour ça.

Pendantqq années j'ai aussi refusé tout contact avec des seropos, parce que j'en avais perdu trop et que je voulais plus perdre personne. Completement con mais parfois l'instinct de 'survie' te fait inconsciemment prendre de droles de decisions. Cotoyer d'autres seropos lui permettrait de se rendre compte (mais le souhaite il ?° ) que son cas n'est pas unique, que bcp d'entre nous sommes dépressifs à certains  moments.

Si le sustiva s'avere la cause de sa depression enfin une des causes, il y a le choix pour changer aujourdhui. pas mourir c'est une chose mais pour vivre dans le noir à quoi bon ?

Est il toujours sous sustiva tu ne precises pas?

 

Comme lui quand je vais tres tres mal je m'isole, je fuis les autres, surtout ceux qui vont me dire ce que je n'ai pas envie d'entendre. Quel age a ton mec ?

 Courage gandalf, prends en compte que je raisonne suivant ma nature et que les actes d'un évidemment ne vont pas forcément à l'autre...j'ignore si ça t'aidera mais bizatoi

 

 

Portrait de lounaa

oui suis les conseils de avion jean-rene et gandalf . puis secoue le un peu pour qu'il prenne conscience que sa te fait souffrir ;que tu est la pour lui mais qu'il doit absolument se secouer sortir du noir pour retrouver la vie ! que elle est courte et que l'on n'est que de passage sur terre et que c'est trop dommage car chaque instant qui passe est precieux . je suis passer par le méme etat que lui puis j'ai realiser que j'avais pas le droit de gacher aussi sa vie à lui . c'est trés dur je comprends ce qu'il ressent le pire c'est que dans cet etat on sait ... mais on à du mal à remonter . mais c'est possible surtout qu'il ta toi .avec tendresse parle lui des fois sa vaut tous les pshy et médocs .et si sa marche pas suis les conseils ci dessus ... courage . soledad

Portrait de jean-rene

Le problème c'est que ça ne sert à rien de "secouer" un dépressif tant qu'il n'a pas exprimé sa souffrance et pleuré un bon coup. Et que cela ne peut se faire qu'avec un professionnel (un psy, par exemple). Et qu'un conjoint, est généralement trop impliqué affectivement pour assumer ce rôle .
Portrait de maya

Tu sais, tout dépend du réceptacle , j'avais lu une tres jolie phrase :

"Ne me secouez pas, je suis pleine de larmes"

La prise de conscience de voir que son mal être fait du mal aux autres peut être déclencheur d'une réaction pour faire qq chose, ça a été plusieurs fois déterminant pour moi.

Ca peut par ex le motiver à aller voir un psy. mais il faut arreter de penser que les psys sont tout puissants, ce n'est pas une science, j'en ai vu un paquet, un seul m'a réellement aidé, pour les autres j'ai perdu du blé et c'est tout ce que ca m'a apporté.

la plupart des psys ne connaissent rien au sida. Ca ne fait pas partie des blessures classiques. 

Portrait de jean-rene

Tu as raison Maya. les psys sont parfois d'une maladresse incroyable. Quand ils n'opèrent pas un contre-transfert (projection de leurs propres problèmes sur le patient)!

Mais le problème du conjoint de Gandalf est qu'il est en souffrance, qu'il a besoin de l'exprimer, que Gandalf est trop proche de lui pour l'aider efficacement, et qu'il faut donc une tierce personne formée à cela, pour l'entendre.
Parfois un ami très solide peut servir de réceptacle.

Portrait de panam75019

Gandalf !

Ton témoignage me touche et oui tu es notre autre coté du mirroir, celui que regarde un combat au travers d'un autre, celui que l'impuissance de ne pas être acteur plein de ce combat peut largement perturbé, et pourtant tu portes ton attention sur celui que tu aimes, ton action est plus significative que tu ne peux le penser...

Une chance pour ton épacs, la toute première et le sait il c'est qu'il est vivant, le combat contre le vih ce locataire indélicat me place souvent dans la position du survivant en oubliant parfois d'être vivant, bien sur des états dépressifs j'en connais, j'ai mes recettes pour m'en sortir, une psychologue spécialiste de la question VIH, un entourage pas toujours trés au point mais je les aime, et aussi un goût de la vie que rien ne peut défaire, même si cette vie me fatigue souvent, depuis le VIH j'ai acquit la notion de mortalité et cela me rend plus serein même si ça m'effraie aussi.

Deux chances, c'est vous vous êtes deux et comme tout couple ne faut il pas s'appuyer l'un sur l'autre, as tu pensé à lui montré ta propre fragilité ou ne voit il en toi que celui qui est fort celui qui porte, celui qui n'est pas atteint ? Bref ton épaule solide lui est utile mais tes larmes aussi.

Trois chances oui trois chances c'est lui toi et peut être nous si lui ne peut pas ou ne veut pas dans un premier temps venir au contact de ces survivants vivants, cette tribu étrange, emouvante, dérangeante, perturbante, mais au combien riche que nous sommes toi tu pourras toujours t'appuyer sur nous te reposer sur nous, nous engueuler, bref tu sais simplement vivre dans l'échange.

Bref chaque minute de vie c'est 4,5,6,7,etc... chances

Portrait de jean-rene

Oui, nous sommes là aussi Gandalf, pout t'entendre, et pour entendre aussi ton compagnon quand il y sera prêt.
Portrait de sonia

"tu veilles au grain dans les coulisses" je te cite gandalf. Donc ton ami prend scrupuleusement son traitement et il fonctionne ! je suppose sa charge virale est indétectable, ces CD4 sont à combien? Je pense qu'au moins une des deux parties a rempli son contrat et digne de confiance. Que veux tu d'autre comme preuve, gage d'amour? Et si tu lui demandais ce qu'il attend de toi, peut être joues tu inconsciemment au rôle de bon père et lui d'enfant bien sage? Fais lui aussi confiance à mon avis, laisse le penser par lui même ses projets ses envies...Qui parle de responsabilité partagée dans un couple? Il y a aussi des colloques sur le statut d'aidant avec des psys des assoces, l'approche de la maladie ou de l'individu?

Portrait de Jakob

Curieux comme le thème de départ a brusquement dévié vers Tout le monde au secours d'un seul ! Ceci dit j'apprécie beaucoup le bon sens humain de Jean-René

car en fait il me semble un peu facile de se contenter de dire faut secouer untel ou

untel. Une écoute de qualité ,c'est à dire sans complaisance, me parait beaucoup plus efficace. Pour ma part je suis le malade qui la grande chance d'être accompagné par un être aimant qui me soutient et m'aide pour le respect de mon observance. Mais à une

autre époque qui semble bien loin maintenant(+ de 20 ans) j'ai joué moi même le rôle

inverse par amour, et il est vrai que quand on aime on ne compte pas !

Actuellement après avoir bien supporté Norvir pendant plusieurs mois à la suite de

très gros problèmes administratifs déclenchés par un médecin "expert" du comité médical départemental j'ai commencé à ressentir un peu tous les effets secondaires

décrits plus haut (cauchemars effrayants ,état dépressif sévère, perte de l'envie de me battre jusqu'à la T.S.) Bref maintenant je suis sous anti-D. depuis 3 semaines et les choses ne s'arrangent pas, au contraire. Ce qui m'a fait beaucoup de bien ponctuellement c'est d'avoir réussi à appeler au secours lors d'un séminaire organisé par AIDES au cours duquel j'ai "péter les plombs" grave, jusqu'à être persuadé d'avoir été envoûté par un participant et voir des apparitions de Satan. Et le miracle est venu de la géniale logistique mise en place par AIDES qui comprenait une cellule Soutien. Dans les 5 minutes qui ont suivi mon pétage de plomb il m'a été proposé un entretien avec un volontaire (non confirmé) qui m'a apporté une qualité d'écoute exceptionnelle (alors qu'il n'a qu'un cursus d'un an  de psycho.) puis un 2ème entretien le soir même m'a remis sur les rails et permis de terminer le séminaire dans des conditions normales malgré des "occulophènes"(je ne sais pas si le mot existe mais c'est la meilleure façon que j'ai trouvé de décrire ce qui se passait dans mes yeux. Il faut dire que cela se passait en plein coeur de la dernière temp^te à Biarritz et depuis mon retour dans mes pénates les occulophènes ont disparu .

En revanche les perturbations psycho ont repris de plus belle, aussi j'ai décidé de me sevrer de l'anti-D, avec un soutien de Lexomil. Pour la suite on verra. 

Pour moi ce qui a été temporairement salvateur c'est de faire ce que je n'osais pas

depuis des années c'est à dire APPELER AU SECOURS et desserrer  mon poing pour qu'on puisse me saisir la main......

 

Portrait de maya

tu dis : il me semble un peu facile de se contenter de dire faut secouer untel, j'ai bien précisé que c'est en fonction de la personnalité parce que visiblement le cote écoute c'est deja fait et ca marche pas.

Quand je suis dans des episodes depressifs je vois tout en noir , je ne vois que ça il est parfois salutaire d'etre un peu "violent" avec moi ,entendant par la de repositionner avec la personne les vraies ecueils, difficultés et ce qui va ses chances de facon à lui dresser un tableau réel d'existence : ce qui est à surmonter et ce qui est une aide.

rationnaliser pour dédramatiser.

evidemment ce n'est pas la "solution", il y en a autant que de dépressifs.

et tout dépend tellement de la personnalité.

ill ne s'agit pas de dire à qqun secoue toi ce qui est impossible à un dépressif

mais de le sortir de sa vision pour l'intégrer dans un processus ou il est acteur de sa vie.

 

 

Portrait de jean-rene

Oui, Jakob, ce qui me paraît très important, quand on est en crise psychique, c'est OSER DEMANDER de RECEVOIR.
Portrait de jaypeeboy

J'ai déjà pensé que mes problèmes de santé mentale pouvaient être causé par les antirétroviraux. Bien qu'aucune études n'aient fais de rapprochement. Mais là de lire quelqu'un d'autre qui soupsonne la trithérapie lui-aussi alors je me demande... Et si c'était les ARV qui sont responsables? Oui le fait d'être infecté par le VIH est une cause en soi mais moi ça fait presque ving ans que je suis atteint alors ça ne m'affecte plus cette histoire de VIH mais 20 ans à consommer des médicaments toxiques... j'espère que les chercheurs prendront le temps d'examiner cela et voir si il y a des corrolations à faire!

Jaypeeboy33

Portrait de texas303

Lorsqu'on a des problèmes de deprime, dépression, anxiété et autre il faut essayer d'avoir suffisamment de recul pour se dire que ca vient peut être du traitement VIH. Le problème est que on n'a pas encore beaucoup de recul sur tout ces effets. Les médecins ne sont pas formés pour ca. Si les effets secondaires décrits ne sont pas noté sur la notice des médocs, il y a de grandes chance pour qu'on ne soit pas trop entendu.

C'est moi qui ai lancé ce topic à un moment ou ca n'allait pas bien. Je peux vous dire que 2 mois plus tard, c'est à dire aujourd'hui et depuis 1 bon mois, je n'ai plus du tout de problèmes d'anxiété. J'ai tout au plus des moments de nervosité ou d'irritabilité passager. C'est en train de me changer la vie car ca fait tout de même depuis 1998 que je traine ces problèmes. 

Quelle en est la raison? Personne ne pourra répondre à cette question, y compris le plus éminent des scientifiques. Je me suis fait mon propre avis : Depuis que j'ai commencé le Truvada et après un certain temps d'adaptabilité et de stabilisation, ce médicament a probablement bloqué dans mon cerveau l'anxiété, angoisse. C'est bizarre mais je ne vois pas d'autre raison. J'espère que ca va continuer car je revis, je refais des projet. Je vous raconte ca juste pour vous dire que on ne connait pas bien les effets réels de tous ces médocs, effets qui peuvent biensur varier d'une personne à l'autre.

Pour répondre à Jakob : fait toi suivre absolument par un psy car tu n'es peut être pas en état de faire de l'autodiagnostic. Tu veux te sevrer de l'anti D mais pourtant ton état n'a pas l'air d'être un état ou l'on arrête ce genre de médoc. De plus prendre du lexomil pour penser te sevrer, c'est completement ridicule. le lexomil ne te guérira jamais de rien comme si tu prenais un eferalgan pour la tête mais  si tu as autre chose dans la tête, c'est pas en prenant de l'eferalgan tous les jours que tu vas te soigner. Il va juste te permettre de te soulager quelques heures.

Je pense que tu as besoin d'être réellement suivi par quelqu'un et peut être d'as-tu pas encore trouvé quelqu'un de compétant ?

Peut être a tu le même problème que moi : ton traitement VIH te provoque ces effets et il faut que tu demande a ton médecin de te modifier le traitement ?