Les archives communautaires

J'aimerais avoir quelques témoignages de personnes qui ont repris la route du labeur suite à une invalidité. La contrainte des horaires, de la hiérarchie etc etc.....comment avez-vous vécu ce retour à "la vie dite active" ? Etes-vous passé par CAP emploi, si oui avez-vous été satisfait de cet organisme de réinsertion? Merci de m'en faire part, car je suis sur ce projet..........youyou

Commentaires

Portrait de jeff14

Disons que moi c'est un peu differend, puisque je ne suis pas reconnu travailleur handicapé  et suis demandeur d'emploi avec le RMI.
Je suis pourtant séropo depuis une quainzaine d'années et sous traitement depuis 6ans.
Là j'ai eu plusieurs entretiens d'embauche, je ne sais ce que ça donnera, vu que j'ai aussi un trou de quelques années...
Portrait de CAROLE

fonce mon chou, gros bisous. Caro
Portrait de wonderland

salut

si tu as la force de travailler n'hésites pas ca mantient l'énergie à autre chose que prendre ses cachetons analyses et visites médicales

choisir ses périodes d'activité pour assurer le quotidien  .

aujourdhui cest plus difficile  mais je cherche une activité indépendante et autonome

 les allocations ARE cest bien .mais le virus lui se réveillait quand il sent que je  m'endort

bon courage

Portrait de wonderland

salut jeff

j'ai eu pas mal de trous sur mon cv car en cdd  ou intérim

lors d'entretien il fallait que je trouve les arguments positifs

et le transmettre avec conviction j'ai eu ainsi mes boulots.

cest dur de vivre avec RMI car suis en ASS aujourdhui

mais gardes toujours la valeur de ce que je peux  apporter à  la société.

bon courage

jeff

Portrait de vagalis

    J'ai eu moi même, 6 années d'intèruption de travail et en 1998 on m'a invité a participer a un groupe qui avait pour theme "retour à l'emploi , oui! mais comment? ", nous étions une vingtaine à participer à cette reflexion, après plusieurs rencontres, il était sur que nous voulions travailler , mais pas n'importe comment, nous ne voulions pas travailler pour gagner moins, nous avons donc apris quelques droits auquels nous avions le droits, pour ma part, j'ai appris que je pouvais cumuler ma pension d'invalidité avec un salaire, chacun a trouver ce à quoi il pouvait pretendre, vu que chaque cas est bien different et à partir de ce moment, l'accompagnement fut vraiment très individuel, certain ce sont dirigés vers un bilan de competance, d'autres vers des formation.

Moi, j'ai eu la chance de rencontrer un directeur de théâtre avec qui j'ai eu l'occasion de discuter et de vanter mes qualités pour l'inviter à ce pencher sur ma candidature. A ce moment là, j'étais fermement décidé à mettre dans mon cv mon statut serologique, ce que j'ai fait. Mes motivations etaient personnel et politique, je voulais ne pas avoir à me planquer si j'étais crevé ou si j'avais rdv à l'hosto, je n'avais pas non plus envies d'en abuser!!! c'etait un chalenge

 en mai 1999, je faisais parti du personnel de ce théâtre et petit à petit , j'etais de plus en plus en confiance et elargissait le groupe de personnes à qui je voulait dire ma seropositivité, jusqu'au jour ou j'étais suivi par une camera et une journaliste d'une télé et ou tous mes collegues ce sont demandés ce qui m'arrivait, je les ai donc tous reunis et je leur ai dit à tous ce qu'etais mon quotidien et là , surprise, les langues ce sont devoilés, un etait vhc, l'autre alcoolique, etc en fait , nous avons terminé autour d'une bonne table tous ensemble!! 

Voila dix ans bientôt que je suis dans une equipe qui me soutien dans les episodes difficiles de ma vie, ils m'accompagnent aussi dans mes instants de joie !!! 

Je sais que ce n'est pas evident d'en parler lors d'un entretien , mais je suis la preuve que c'est possible, j'ai gagné une de mes bataille et vous encourage à vouloir cassé les murs, il faut que les tabous tombent!!! ne restons pas caché

     allé les sero+ soyons fier et allons y ensemble!!

Portrait de betty

Ben tu as eu beaucoup de chance Vagalis!!mais le monde des "artistes" est surement plus ouvert. Car moi qui est égalment en recherche d'emploi et suivi par cap emploi, lorsque je réponds à la question sur mon handicap, si je reste pas clair, je suis sure de ne pas être prise et si je le dis, ben c'est pareil!!!pas de suite. Sans doute certains milieu sont plus acceuillant mais tu es le premier que je connais à le vivre ainsi.

Mon physique, mon handicap me mettent plus des bâtons dans les roues. 

Sinon, après 4 ans d'inactivité professionnelle, j'ai aussi retravailler dans la grande distribution, dur dur au début mais après on prends le rytme.

Pour les trous sur le cv, sur le mien je ne mets pas de date, ainsi on ne les voit pas et si on me questionne, je dis que j'ai fait des bebes!!mdr mais bon si on vous embauche via Cap emploi, vous pouvez sans crainte dire que vous n'étiez pas assez en forme pour bosser, après tout vous êtes reconnus handicapés................ce qui n'est pas un statut que l'on nous attribue pour "oisiveté!"

Il est clair que travailler est très bon pour le moral, on se resocialise, on se sent utile, on se sent commetout le monde en bref!!! !!!!! mais si ces bienfaits s'arrête, je vous dit pas après la descente car à cause de ce travail, vous avez dépassé le plafond et vous n'avaez plus le droit à aucunes aides, ceux quiont le droit à la CMU n'en ont plus le droit........bref, il y a un calcul aussi à faireavant car se retrouver encore plus pauvres qu'avant car vous avez bossé, je vous garantit que le moral à ce moment en prends un coup!!

Sinon, à tous ceux qui désirent et surtout se sentent assez bien pour reprendre la vie active, je vous souhaite beaucoup de chance et du courage!!!!!!!!

Portrait de Zauberberg

J'ai eu des interruptions de travail un peu particulières. En 2005, un an à peu près après la découverte de ma S+, elle même récente compte tenu d'un test négatif effectué en 2003, j'ai rencontré un problème lié au vih d'où fatigue etc. En même temps, je ne souhaitais pas m'arrêter complètement. J'ai donc négocié avec le comité médical un congé de longue maladie à mi-temps, sans perte de salaire mais sur deux ans donc et non sur un an. Cela m'a soulagé. J'ai pu organiser mon temps de travail et de vie, sans m'arrêter.

Simultanément, en 2005, j'ai demandé la RQTH. Je l'ai obtenue catégorie C ("handicap grave et définitif") pour 10 ans ainsi que la carte d'invalidité. J'ai fait reconnaître mon handicap par mon employeur. A la fin de mon CLM, j'ai demandé à bénéficier de l'aménagement de mon poste de travail au titre de la loi de 2005. Et depuis septembre 2007, je travaille essentiellement à mon domicile, sans perte de salaire, avec les mêmes possibilités d'évolution de carrière que les autres collègues cadres. Je viens d'ailleurs de bénéficier d'une promotion exceptionnelle.

Dans mon cas, l'idée était que si je m'arrêtais complètement ce serait d'autant plus difficile de reprendre, voire impossible. C'est ce que le médecin du travail et le comité médical ont bien compris. Ces aménagements successifs me permettent aujourd'hui de continuer mon travail de cadre.