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Je viens de recevoir cette information, contenue dans une alerte google que j'avais programmée :

 

http://www.marocinfocom.com/detail.php?id=5768

 

 

Commentaires

Portrait de sonia

Bonne info Zauberberg, il est vrai qu'en l'absence de traitement gratuit et efficace au Maghreb et en Afrique, il est souhaitable d'avoir recours au préservatif, les stocks en condoms européens devraient largement suffire pour ces destinations en recyclage. Pour l'instant, la majorité des pays africains se fournissent en Inde pour les génériques, le Brésil, quant à lui, devrait arrêter ses importations de trithérapie indienne, il vient de recevoir l'autorisation de produire lui même ses génériques. Et je ne parle pas des difficultés d'accès aux appareils de mesure de charge virale et autres technologies de pointe...dans le doute, on s'abstiendra donc de divulguer l'étude et les recommandations suisses en termes de prévention et de santé globale, On contrebalancera ha bile ment les études australiennes contraires aux conclusions suisses, du moins pas dans les pays "pauvres.

Portrait de ecceomo

l'info que tu mets en lien Zauberberg, vaut la peine d'être lue complètement ...

 Les études suisses et australiennes ne se contredisent pas le moins du monde.

Source Marocinfo.com 

Ce texte est étonnant  car il porte en lui une contradiction flagrante entre les conclusions  par des extrapolations plutôt limite au niveau honnêteté intellectuelleet les données accessibles :

"... 

Oui ou non, un patient sous trithérapie est-il contagieux ? Oui répond une nouvelle étude australienne, même en cas de charge virale -le taux de reproduction du VIH dans le sang- indétectable. 


Cette conclusion contredit la thèse développée en janvier dernier par le Pr Bernard Hirschel, responsable de l'unité VIH-SIDA des Hôpitaux universitaires de Genève.

Des chercheurs de l'Université des Nouvelles Galles du Sud à Sydney, ont passé en revue les dossiers médicaux de 10 000 couples dont l'un des partenaires était porteur du virus du SIDA. Par modélisation, les auteurs ont ensuite dessiné une courbe de risque sur 10 ans.

Résultat, la répétition des rapports sexuels non protégés multiplierait par 4 le risque de transmission. « Nous avons démontré une corrélation entre la charge virale et le risque de contamination du partenaire » concluent les auteurs. Le débat d'experts reste ouvert. Pour l'heure donc, le préservatif reste l'unique prévention dont l'efficacité soit reconnue, contre le VIH mais aussi contre les autres infections sexuellement.

..." 

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Rien dans l'étude australienne n'est en mesure d'affirmer que avec les recommandations Suisses, (charge virale indétectable  depuis plus de 6 mois, suivi médical régulier, pas d'autres IST, et présence de certain ARV dans le traitement (pour des questions de pénétration de certaines molécules dans le sperme)...) Il y a bien une corrélation entre risque de contamination et charge virale.

La modélisation australienne (qui n'est qu'une projection mathématique et non une collecte de donnée réelle) ne contredit pas l'étude Suisse 

 

L e problème n'est pas la véracité de l'info publiée par les études suisses mais la manière dont la prévention peut citer cette info sans que les conditions nécessaires qui accompagne les conclusions (un risque de contamination minime) ne soient oubliées...

 

 

 

Positivement / / De passage avant compostage

Portrait de profdelettres

Je crois que Zauberberg a sans doute voulu attirer notre attention sur la nécessité d'être vigilant quand des informations médicales sont diffusées. En effet, il a juste signalé le lien qui diffuse une information en contradiction apparente avec les études suisses mais qui en réalité se situe sur un autre plan.

Mais le fait que certains d'entre nous réagissent indique bien que sur la problématique en question, une charge virale indétectable preserve-t-elle du risque de transmettre le virus ?, rien n'est encore définitif.

Portrait de Zagadoum

Si je puis me permettre , déja un terme trouble : l'adjectif contagieux.

Le VIH c'est pas la grippe ou la tuberculose ou le rhume.

Les études suisses n'excluent pas le préservatif , c'est toujours recommandé dans le cadre d'une séxualité multi-active.

Par ailleurs les relations anales restent une source de risque c'est pour cela que il est clairement dit, que cette sexualité protégée autrement , se base sur une discipline thérapeutique , de bons résultats depuis au moins un an , et l'absence d'ist , donc cela suppose aussi une discipline de couple.

Car selon que vous passez du chemin boueux , à la rivière  succeptible de virer au rouge , ben la faune bactérienne n'est pas la même et il ya des risques de déséquilibre de la flore local.

Par ailleurs le moindre soucis fievreux est succeptible de générer des mini-blips.

La difficulté là dedans c'est d'avoir une séxualité réfléchie.

Les études australiennes elle se fondent sur une modélisation mathématique et sur une projection à long terme , avec quels critères d'inclusion.?

Enfin bon vu les mots employés, ça conçu pour éffrayer.

Enfin bon c'est pas facile tout ça.